Soulèvement en Iran – N° 230
Incendie du centre judiciaire du régime à Ardebil
Dans la soirée du 21 janvier, 128e nuit du soulèvement national, de jeunes courageux ont organisé une manifestation nocturne à Bandar Abbas en scandant « à bas le dictateur » et « le pervers c’est toi, la femme libre c’est moi ». Dans la capitale, les quartiers de Tehranpars, de la cité Bagheri et d’Ekbatan, les immeubles ont retenti des slogans « à bas les pasdarans terroristes », « nous nous battrons et nous mourrons, mais nous reprendrons l’Iran », « de Zahedan à Téhéran, je donne ma vie pour l’Iran », « du Kurdistan à Téhéran, je donne ma vie pour l’Iran », « c’est l’année du sacrifice, on va renverser Seyed Ali [Khamenei] », « toutes ces années de crime, à bas la dictature religieuse » et « à bas la milice du Bassidj ».
January 22 – Tehran, #Iran
More footage of Cryptoland online exchange investors rallying outside the regime's judiciary building demanding the IRGC to return their stolen money returned.#IranProtests2023 #BlacklistIRGC pic.twitter.com/vEIpaWmh48— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) January 22, 2023
Au petit matin de samedi, de jeunes rebelles ont incendié le centre judiciaire des mollahs à Ardebil. Samedi à 1h du matin, quatre membres des gardiens de la révolution ont été tués et blessés lors d’un affrontement avec des jeunes à un poste de contrôle près du village de Nachit à Boukan.
January 22 – Yasuj, southwest #Iran
Locals municipality workers held a protest rally today seeking answers to their demands that have long went unanswered.#IranRevolution2023#مرگ_بر_ستمگر_چه_شاه_باشه_چه_رهبر pic.twitter.com/mz1gnZs7MK— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) January 22, 2023
Vendredi soir, les gens ont scandé des slogans dans plusieurs quartiers de Téhéran. A Sattar Khan, les gens lançaient « tant que les mollahs ne seront pas enterrés, ce pays ne sera pas un pays ». A Bandar Abbas, des jeunes courageux ont crié « à bas le dictateur » dans les rues de la ville.
Vendredi matin, les habitants de Gorgan ont participé à la cérémonie du 40e jour de deuil de la martyre Aïda Rostami au cimetière Imamzadeh-Abdullah, malgré l’attaque des agents en civil. Les forces répressives ont matraqué les gens et arrêté des participants. Aïda Rostami, une médecin au service de la population qui vivait à Ekbatan, dans la capitale, aidait secrètement les blessés du soulèvement. Elle a été identifiée et kidnappée par les tueurs de Khamenei et morte sous la torture le 12 décembre.
Vendredi, les agents ont bloqué les routes menant au cimetière de Behecht-Reza à Machad, pour empêcher les gens de se rendre sur la tombe du martyr exécuté Majid Reza Rahnavard.
January 22 – #Iran
Retirees and pensioners of the regime's Social Security Organization protesting low pensions and poor economic conditions.Shush – Haft Tappeh – Karkheh – Hor#IranProtests pic.twitter.com/0brgNwN3ih
— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) January 22, 2023
Les forces répressives du régime ont lancé une nouvelle vague d’arrestations d’adolescents et de jeunes baloutches et, le 21 janvier, les agents ont arrêté des jeunes dans les régions de Bethat, Shirabad et Karimabad.
"Avec ou sans voile, nous irons vers la révolution" écrit cette iranienne sur un mur en Iran jour #IranRevolution2023 #IranProtests2023 #IranRevolution #mahsaami̇ni̇ pic.twitter.com/KgIErNUORW
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) January 22, 2023
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 janvier 2023