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Iran : Pendaisons de 2 prisonniers politiques et condamnations à mort de 11 autres

Maryam Radjavi Maryam Radjavi : malgré ces crimes ignobles la révolte courageuse du peuple iranien se poursuivra jusqu’à la fin de l’ensemble du régime

CNRI – Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a estimé que la condamnation à mort de 11 prisonniers politiques accusés d’être « en guerre contre Dieu » et la pendaison ignoble de deux autres, indiquaient une nouvelle poussée de la cruauté et de la sauvagerie de ce régime barbare. Elles indiquent clairement sa faiblesse et son impotence face au soulèvement populaire.

Pour Mme Radjavi, ces crimes renforcent la détermination du peuple à changer la dictature religieuse. Il ne fait aucun doute que le peuple et la jeunesse d’Iran poursuivront leur insurrection courageuse jusqu’à la fin de l’ensemble du régime du guide suprême et l’instauration de la démocratie en Iran.

Les bourreaux inhumains ont pendu ces deux prisonniers accusés d’ «organisation des manifestations de protestation » et d’être en relation avec « les troubles récents », alors qu’ils avaient été arrêtés des mois avant le soulèvement national et qu’ils étaient en prison pendant toute sa durée.

Le vice-ministre du Renseignement du régime a dit hier : « plus de 20 membres de l’OMPI qui ont joué un rôle dans l’organisation des émeutes ont été arrêtés et sont accusés de Moharebeh (guerre contre Dieu). »

Ebrahim Raïssi, le n°2 du judiciaire du régime avait lui aussi déclaré le 30 décembre que « l’organisation des Moudjahidine est un courant organisé. » « Quiconque, sous quelque forme et dans quelque condition que ce soit apporte de l’aide à l’organisation des Moudjahidine (…) sera qualifié de Moharebeh (guerre contre Dieu). » Il avait souligné que l’utilisation de bâton et de pierre relève aussi de « Moharebeh » (guerre contre Dieu) qui est passible de la peine de mort (télévision officielle, 30 décembre).

Mme Radjavi a appelé le Secrétaire général, le Conseil de sécurité, le Haut commissaire des droits de l’homme de l’ONU ainsi que les autres organes internationaux compétents à intervenir rapidement pour empêcher le massacre des prisonniers politiques et l’arrestation des manifestants. L’inaction de la communauté internationale, a-t-elle dit, face à ce régime sanguinaire, l’encourage à poursuivre ses massacres et ses crimes.

Elle a demandé le renvoi du bilan des droits de l’homme de ce régime et celui de sa répression sauvage du soulèvement devant le Conseil de sécurité pour la mise en place de décisions contraignantes, notamment traduire en justice les dirigeants du régime et les responsables de la répression, des massacres et de la torture. Subordonner la poursuite des relations politiques et économiques avec ce régime à l’amélioration complète de la situation des droits de l’homme a-t-elle dit, est le minimum que le peuple iranien attend de la communauté internationale.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 janvier 2010