CNRI, 30 octobre – Dans un rassemblement de pasdarans et de la milice paramilitaire du Bassidj ce matin, le président des mollahs Mahmoud Ahmadinejad a répété que ses propos récents contre Israël, qui ont provoqué une condamnation internationale, avaient déjà été tenus auparavant. Tout en menaçant les pays arabes et musulmans, il a dit que "ce qu’il y avait de nouveau dans mes propos c’est que pendant 50 ans [l’Occident] a essayé de faire reconnaître aux gens l’existence d’un pays usurpateur. Aujourd’hui, en utilisant le retrait de la Bande de Gaza comme prétexte, ils essaient de forcer les autres nations à briser le tabou de la reconnaissance de ce régime usurpateur. L’Ummah (la nation) islamique s’opposera à ces efforts."
Dans le même discours, Ahmadinejad a dit que la décision de “suspendre volontairement le cycle du combustible nucléaire à Natanz” était une erreur. Il a ajouté que "le gouvernement précédent pensait que si on s’engageait à établir la confiance par la transparence, ils nous donneraient nos droits. C’est pour cela que nous avons reculé jusqu’au point de suspendre volontairement le cycle du combustible nucléaire à Natanz. Aujourd’hui, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’ils [l’Occident] nous mentent et ils ne nous permettront pas d’avoir le cycle du combustible nucléaire. Nous pouvons donc conclure que nous pouvons reprendre les travaux à Ispahan."
"La République islamique d’Iran, a-t-il ajouté, a acquis le plus haut niveau en technologie nucléaire. Ils savent que si la République islamique acquiert ce droit pleinement [du cycle du combustible], d’autres nations suivront."
L’insistance impudente d’Ahmadinejad sur ses remarques précédentes concernant Israël et sa persistance sur la reprise des projets nucléaires, malgré la condamnation du Conseil de Sécurité de l’ONU et l’indignation internationale, rendent encore plus impératif d’imposer immédiatement des sanctions internationales à ce régime, comme l’a demandé la dirigeante de la Résistance iranienne Maryam Radjavi.
Comme l’a dit Maryam Radjavi à plusieurs reprises dans le passé, tant que ce régime médiéval restera au pouvoir, il n’y aura pas démocratie en Iran, ni de pais et de tranquillité dans la région. Le changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance est la seule option viable pour faire face à la dictature religieuse des mollahs qui n’est pas seulement l’ennemi du peuple iranien mais aussi celui de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 octobre 2005
Le 30 octobre 2005