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Irak – Les agents du Vevak et de la force Qods s’installent à côté du camp des opposants iraniens

CNRI ° Des agents du Vevak et de la Force Qods, envoyés au camp Liberty sous couvert de parents de l’OMPI, se sont installés le mercredi 10 juin, dans un édifice nommé « Beit Baghdadi », à quelques mètres du camp Liberty et placé sous la protection des forces irakiennes.

Cette manœuvre met en évidence les plans du régime iranien et de ses agents en Irak pour intensifier la torture psychologique des habitants du camp et préparer le terrain à une nouvelle tuerie. Depuis deux jours l’ambassade du régime à Bagdad organise le transfert de ces agents à Liberty.

De février 2010 à janvier 2012, le régime des mollahs a fait subir de la torture blanche aux habitants d’Achraf jour et nuit au moyen de 320 haut-parleurs.

Le 2 mai 2015, le représentant légal des habitants avait écrit aux autorités américaines et onusiennes : « L’ambassade iranienne, en collaboration avec les autorités irakiennes, cherche à installer ces mercenaires à proximité du camp Liberty pour intensifier la torture psychologique des habitants (…) Le 29 avril, l’agent irakien Sadegh Mohammad-Kazem, en collaboration avec l’ambassade, a transféré d’Achraf une partie des biens des habitants vers un édifice nommé Beit Baghdadi, à proximité de Liberty pour préparer ce lieu afin d’y installer des agents envoyés d’Iran ».

Il avait exhorté le gouvernement américain à empêcher les autorités irakiennes de « tomber dans le piège du régime iranien qui cherche à étaler ses moyens de torture psychologique et préparer le terrain à la répression des habitants. »

Par ailleurs, le 10 juin, les sites du régime iranien ont reconnu l’opération en cours et menacé les habitants : « La première nuit du sit-in des familles devant le camp de transit Liberty a commencé ».
Le même jour, l’agence officielle Irna a rapporté que « les familles cherchent une nouvelle fois à rendre visite à leurs proches dans le camp Liberty ».

Rappelant le transfert des agents en question au mois d’avril 2015 et les coordinations en cours avec les autorités irakiennes, notamment le ministre irakien des droits de l’homme (affilié à la milice terroriste Badr), l’agence Irna a trahit l’objectif recherché par cette intrigue : « Des Irakiens, constitués en partie civile dans les tribunaux de ce pays, ont accusé les dirigeants de ce groupuscule d’avoir participé aux massacres perpétrés par le régime de Saddam lors de la guerre Iran-Irak et lors de la révolte dans le sud et dans le Kurdistan irakien durant les années 1980 et 1990. À présent ils demandent que les auteurs de ces crimes soient jugés ».

Considérant les engagements écrits et répétés des Nations-Unies et des États-Unis à garantir la sécurité et la sûreté des habitants du camp Liberty, et considérant que l’installation de ces agents au camp Liberty est une violation flagrante du protocole d’entente signée par l’ONU et l’Irak en décembre 2011, approuvé d’ailleurs par les Etats-Unis et l’Union européenne, la Résistance iranienne exige le retrait immédiat des agents iraniens de la proximité du camp et la fin des intrigues visant à perpétuer la torture psychologique des habitants.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 juin 2015