Le pouvoir judiciaire iranien a condamné Narges Mohammadi, Varisheh Moradi, Pakhshan Azizi et Mahboubeh Reza’i à 6 mois de prison supplémentaire chacune, et Pariwash Moslemi à 3 mois de prison supplémentaire, pour avoir protesté contre l’exécution de Reza Rasa’i le 6 août dernier.
La Commission des femmes du CNRI considère que ces peines iniques constituent une violation flagrante des droits des femmes et bafouent les lois internationales. Elle appelle à l’intervention des Nations Unies, du Conseil des droits de l’homme, du Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes et du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran pour annuler les peines inhumaines infligées aux prisonnières politiques et exiger leur libération immédiate.
La Commission des femmes du CNRI souligne en particulier l’appel de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, pour la libération de la lauréate du prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, et souligne auprès de l’ONU la nécessité d’adopter une politique ferme contre le régime des mollahs et ses actions répressives contre les femmes en Iran.
Le Conseil national de la Résistance iranienne – Commission des femmes
Le 22 octobre 2024