Dimanche soir, 18 septembre, les habitants de Sanandaj ont manifesté en masse pour la deuxième nuit consécutive aux cris de « à bas le dictateur », « à bas Khamenei », « ce dingue de guide est une honte » et « femme, vie, liberté ». Les pasdarans et les agents répressifs ont tiré sur la foule au fusil à plomb et lancé des gaz lacrymogènes, notamment dans la rue Ferdoussi, blessant au moins trois personnes. En criant « à bas Khamenei » et « ordures », les gens ont affronté les forces répressives. La jeunesse rebelle de Sanandaj a mis le feu à une moto de l’unité spéciale et a arraché et déchiré un grand portrait de Khamenei au carrefour de la Gendarmerie.
Bruxelles,19 sept- Les Iraniens épris de liberté mobilisés contre l'accord honteux entre le gouvernement belge et le régime iranien qui prépar le terrain au retour en Iran du diplomate terroriste Assadollah Assadi. #No2Appeasement #DontFreeTerrorists pic.twitter.com/RmvLMkWn5j
— CNRI-France (@CNRIFrance) 19 septembre 2022
Parallèlement, les habitants de Mahabad ont protesté contre le meurtre de Mahsa Amini avec le slogan « oppression des femmes, du Kurdistan à Téhéran ». A Karadj, des habitants en colère ont manifesté sur la place Falakeh Dovom avec le slogan « n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble ».
Les efforts du régime pour se blanchir n’ont abouti à rien.
Par conséquent, selon l’agence de presse Fars, affiliée aux pasdaran, Ebrahim Raïssi, « a donné des assurances aujourd’hui à la famille Amini et exigé des institutions responsables de clarifier les divers aspects de l’affaire ». Cette agence de presse a admis l’échec du régime à se blanchir : « les échanges du journaliste de Fars avec des manifestants montrent que beaucoup d’entre eux pensent que Mahsa Amini est morte sous la torture. Ces personnes, pour la plupart, n’ont pas entendu l’explication de la police ou n’ont pas été convaincues. »
2ième jours de protestations à Sanandaj #Iran suite à la mort de la jeune #MahsaAmini Le régime a voulu en réprimant les iraniennes augmenter le climat de la terreur, il a semé la révolte #IranProtests @francediplo @franceinfoplus pic.twitter.com/keknAcqlw1
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) 18 septembre 2022
Le mollah Rafi’i a déclaré à la télévision officielle dimanche 19 septembre : « quand il se passe quelque chose dans le pays, les gens n’attendent pas qu’une enquête soit menée et qu’une réponse soit apportée (…) Ils ne faut pas écouter l’analyse faite par une chaine [de l’OMPI]. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 septembre 2022