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Plus de 100 000 Iraniens ont péri du COVID-19 : était-ce inévitable ?

Depuis que le virus s’est propagé en Iran et que les premiers cas de décès ont été constatés, les mollahs, pour des raisons politiques, l’ont dissimulé. Il y a eu une campagne systématique de tromperie, de mensonge et de minimisation de l’ampleur du problème. L’appareil de sécurité, à savoir les Gardiens de la révolution (pasdaran), a pris le contrôle de la diffusion de l’information.

Les mollahs se sont abstenus de tout verrouillage significatif ou de mise en quarantaine des points chauds. Ils n’ont pas fourni aux hôpitaux le financement, l’équipement et les salaires nécessaires aux médecins et aux infirmières. Le régime s’est abstenu de déployer les ressources du gouvernement, en particulier ses ressources financières et technologiques consolidées dans les holdings et sociétés des pasdaran ainsi que par le bureau du Guide Suprême du régime, Ali Khamenei. Le ministre de la Santé a déclaré qu’en dépit de ses appels répétés depuis le début de l’épidémie pour la première fois, seulement 300 millions d’euros ont été versés au ministère en juin, soit l’équivalent de 3,5 euros par personne pour faire face à la pandémie. Pourtant, les mollahs ont continué à lancer de coûteux satellites dans l’espace. Parallèlement, le régime a poursuivi ses activités belligérantes et terroristes en Irak et en Syrie et a porté ses activités nucléaires malveillantes à un nouveau niveau.

Les mollahs ont abandonné les obligations que tout gouvernement remplit face à une situation d’urgence. Ils n’ont fourni pratiquement aucune assistance à la population, en particulier aux pauvres, les forçant à retourner au travail pour survivre.
La crise du Coronavirus en Iran ne doit pas être comparée à la situation dans d’autres pays.

En Iran, le régime et le virus sont d’un côté et la population de l’autre.
En mars, Khamenei a déclaré ouvertement qu’il cherchait à créer une opportunité et une bénédiction de la crise du Coronavirus. Lui et son président, Hassan Rohani, ont poursuivi la stratégie des pertes humaines colossales comme barrière contre la menace d’un soulèvement et d’un éventuel renversement et pour pacifier et démoraliser la société iranienne, la rendant désespérée et paralysée.

Les Iraniens ont payé cher. Les scènes tragiques dans les villes, morgues et cimetières iraniens rappellent quotidiennement que la tendance anormale à la hausse du nombre de victimes du Coronavirus en Iran est le fait de Khamenei et Rohani.
Mais les mollahs ont échoué, et la crainte d’un soulèvement populaire a été un fil conducteur chez les hauts responsables.

Le sort du Coronavirus et celui des ayatollahs sont devenus étroitement liés en Iran.
Concernant la tragique crise du Coronavirus en Iran et les plus de 100.000 morts, Mme Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré : « L’ampleur du bilan est le résultat immédiat de la politique criminelle et cruelle menée par Khamenei et Rohani. Cela était tout à fait évitable. Ils produisent maintenant une catastrophe plus massive en rouvrant les portes des écoles. Khamenei et les pasdaran ne dépensent même pas une fraction des centaines de milliards de dollars qu’ils ont pillés au peuple iranien pour combattre le Coronavirus. Ils ne paient même pas les salaires des infirmières, des médecins et du personnel médical qui travaillent 24 heures sur 24 et risquent leurs vies et celles de leurs familles pour sauver celles des patients. Même si les experts et les responsables de niveau intermédiaire du régime décrivent unanimement l’ouverture des écoles comme dangereuse, car elle est susceptible de causer des pertes massives, le régime cherche à créer une barrière contre la crise d’être renversé et à éclipser les soulèvements populaires.

Chronologie de la propagation du Coronavirus en Iran et des mensonges et dissimulations du régime

La chronologie suivante a été établie sur la base des déclarations du CNRI concernant la propagation du Coronavirus en Iran :

21 février 2020 : La dirigeante de l’opposition iranienne, Mme Maryam Rajavi, demande à l’OMS d’envoyer des équipes médicales et de supervision en Iran

Le régime des mollahs, qui avait jusqu’à présent faussement nié la propagation du Coronavirus en Iran, a reconnu pour la première fois aujourd’hui la mort de deux patients atteints du Coronavirus dans la ville de Qom.

Les autorités refusent d’annoncer le nombre réel de personnes infectées et décédées. Alors que les habitants de Qom estiment le nombre de décès à 12 et celui des personnes infectées à plus de 200. La dissimulation criminelle des mollahs a provoqué l’anxiété de la population, la propagation du virus et une augmentation du nombre de victimes.
Le 2 mars 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 1000 morts
Le bilan officiel du régime : 124 morts
Le nombre de victimes du Coronavirus à Qom dépasse les 300
Le 23 février, Aboldreza Rahmani Fazli, ministre de l’Intérieur, a déclaré : « Certaines personnes ont recommandé que nous reportions les élections. En ce qui concerne Qom, ils ont insisté pour que nous reportions les élections dans la ville. En tant que responsable de l’élection, je n’ai accepté aucune de ces (recommandations). »
Après des semaines de mensonges, Rohani reconnaît que le virus s’est propagé à toutes les provinces

Suite à l’annulation de tous les voyages à l’étranger pour les agences gouvernementales, aujourd’hui et après des semaines de mensonges et de dissimulation, Hassan Rohani, qui avait laissé entendre il y a une semaine que « la vie serait revenue à la normale » d’ici la fin février 2020, a avoué à contrecœur (il y a 4 jours) que « cette maladie s’est largement répandue dans presque toutes nos provinces ». Furieux de la révélation des chiffres réels des victimes, Rohani a déploré : « Ils donnent de faux chiffres, et ils prétendent que nous ne disons pas la vérité au peuple. » Il a ajouté sans pudeur : « Dès le premier jour, dès que nous avons suspecté que le virus était entré dans le pays, nous avons immédiatement demandé au ministère de la Santé d’informer la population sur les chiffres et les informations pertinentes. Nous leur avons dit de ne rien cacher au peuple.

Le 8 mars 2020 : Horrible bilan des décès dus au Coronavirus à Gilan
Mohammad Hossein Ghorbani, vice-président de la commission parlementaire de la santé, nommé représentant du ministre de la Santé dans la province de Gilan il y a deux jours, a envoyé au bureau de Khamenei un rapport confidentiel dans lequel il écrit que 408 personnes, dont six médecins, sont mortes dans la province à cause d’une infection au virus. Il a ajouté que 1 860 patients hospitalisés étaient pour la plupart dans un état critique.
23 mars 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 10 500 morts
Le bilan officiel du régime : 1 812 morts
Une vague d’arrestations pour diffusion d’informations sur le nombre de morts
Mensonges flagrants du président des mollahs Hassan Rohani
Rohani : « On a appris le 19 février que le Coronavirus était présente dans le pays… Puis on l’a annoncé au peuple. Nous n’avons pas tardé un seul jour. »
Le 11 avril 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 25 000 morts
Le bilan officiel du régime : 4 357 morts
Hier, Mohammad Reza Qadir, directeur de l’université des sciences médicales de Qom, a déclaré à l’agence de presse officielle du régime que 300 patients ont été hospitalisés pour des problèmes respiratoires aigus et une infection suspecte au Coronavirus, dont 19 enfants.
Hossein-Ali Shahriari, député de Zahedan au Parlement du régime, a déclaré à la chaîne de télévision d’État 5, le 10 avril 2020 : « Si nous levons les quarantaines plus tôt que prévu, nous connaîtrons un pic plus élevé. Il y a de nombreux tests positifs dans la province du Sistan-Baloutchistan, et même en ces quelques jours, c’est le cas, et nous sommes inquiets d’assister à un pic plus élevé. Le nombre de décès parmi notre personnel médical a été plus élevé qu’en temps de guerre. »
Chiffres du régime contre rapports de l’OMPI
Le 16 avril 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 30 000 morts
Le bilan officiel du régime : 4 869 morts
La dissimulation dans la crainte d’un soulèvement populaire
Fermeture du site web officiel civil et interdiction pour les universités de médecine de fournir des statistiques
8 mai 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 40 000 morts
Le bilan officiel du régime : 6 541 morts
Maryam Rajavi : sous le régime des mollahs, la population est extrêmement vulnérable face aux tremblements de terre et au virus, surtout à Téhéran, avec une population de 14 millions d’habitants. Les mollahs ont détruit et pillé toutes les infrastructures. Exprimer sa sympathie et aider dans cette situation d’urgence est un devoir nationaliste. Les jeunes courageux et les femmes d’avant-garde des conseils populaires doivent prendre l’initiative.
Malgré les mensonges de Rohani, le chef du comité d’épidémiologie du ministère de la Santé met en garde contre la tendance à la hausse du Coronavirus dans 15 provinces
Le Dr Mohammad-Reza Mahboobfar, membre du Comité de prévention du Coronavirus, a déclaré au quotidien officiel Vatan Emrouz : « La division de la géographie du pays en zones blanches, jaunes et rouges pour lutter contre le Coronavirus n’a aucun fondement scientifique, compte tenu de l’apparition généralisée de ce mystérieux virus dans tout le pays, et ce n’est qu’un jeu de mots. Le président semble faussement optimiste en donnant des couleurs aux villes et aux régions du pays en feignant ainsi de mesurer l’épidémie de Coronavirus dans chaque région, car il n’y a aucun intérêt à ce que le pays soit une zone blanche exempte du Coronavirus.

7 juin 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 50 000 morts
Le bilan officiel du régime : 8 281 morts
22 juin 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 60 000 morts
Le bilan officiel du régime : 9 742 morts
Mohammad Reza Mahboobfar, membre de la National Coronavirus Task Force (NTTC), a été cité par l’agence de presse Mehr comme ayant déclaré le 28 juin : « Trois personnes sur dix à Ispahan sont porteuses du virus. Avec la propagation du Coronavirus dans le pays, les décès sont en augmentation. J’ose dire que deux personnes meurent toutes les 15 minutes (192 en 24 heures) à cause de cette maladie. »
À Téhéran, Alireza Zali, chef du NCCT, a déclaré hier à la télévision nationale que 399 personnes avaient été admises dans les unités ordinaires et 122 dans les unités de soins intensifs au cours des dernières 24 heures. Il a déclaré : « Les chiffres à Téhéran évoluent de façon inquiétante… Pour la première fois, le nombre de personnes hospitalisées a dépassé le nombre de patients qui ont été libérés. »
Nahid Khodakarami, chef de la commission de la santé du conseil municipal de Téhéran, a été cité par le site officiel Modara hier : « Depuis le début de l’épidémie du Coronavirus, plus de 5 000 habitants de Téhéran ont perdu la vie. » Auparavant, le 11 juin, Zali avait déclaré : « Le taux de mortalité dans la province de Téhéran est beaucoup plus faible que dans le reste du pays … L’âge moyen de la mortalité à Téhéran est de dix ans supérieur à la moyenne nationale. »
Le 13 juillet 2020 :
Le nombre de morts annoncé par le CNRI : plus de 70 300
Le bilan officiel du régime : 13 032 morts
31 juillet 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 80 100 morts
Le bilan officiel du régime : 16 766 morts
9 août 2020 :
Membre du NCCT : Le premier patient a été identifié fin décembre, mais le gouvernement s’est engagé dans une opération de dissimulation. Les statistiques du ministère de la santé représentent un vingtième des chiffres réels
Mohammad Reza Mahboobfar, membre de la Task Force nationale de lutte contre les Coronavirus, a déclaré hier au quotidien Jahan San’at : « Fin décembre, un mois exactement avant l’annonce officielle de l’émergence du Coronavirus dans le pays, le premier cas d’un patient infecté a été identifié.
Le 10 août 2020 :
Le quotidien Jahan-e-Sanat a été fermé après avoir cité le Dr Mahboobfar, membre de la National Coronavirus Combat Taskforce (NCCT), qui a déclaré que le nombre de patients et de décès est 20 fois plus élevé que les chiffres annoncés par le ministère de la Santé.
17 août 2020 :
Le nombre de décès annoncé par le CNRI : plus de 90 100
Le bilan officiel du régime : 19 804 morts
07 septembre 2020 :
Le bilan annoncé par le CNRI : plus de 100 000 morts
Le bilan officiel du régime : 22 410 morts.