lundi, octobre 7, 2024
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La résistance iranienne démasque les sbires du pouvoir judiciaire – n° 3

La résistance iranienne démasque les sbires du pouvoir judiciaire – n° 3

La situation épouvantable et inhumaine dans les prisons
du régime des mollahs
100 photos d’autorités pénitentiaires répressives dans 23 provinces

La situation catastrophique et inhumaine des prisons du régime des mollahs n’est pas un secret. Beaucoup de ces prisons ont été construites il y a plus de 50 ans et les bâtiments sont extrêmement délabrés. Plus important encore, amasser des prisonniers à un rythme inhabituellement élevé augmente la torture physique et psychologique qu’ils endurent et, en même temps, intimide le public. Nous publions une centaine de photographies des autorités judiciaires et des bourreaux dans 23 provinces pour signaler qu’ils ne sont pas à l’abri d’être traduits en justice.

Les chiffres suivants, extraits d’un document interne dy systèe judiciaire du régime, comprennent 277 prisons et montrent un tableau avec la « capacité nominale » pour chaque prison, mais dans la colonne suivante, le « nombre de lits » dans la même prison est indiqué comme étant beaucoup plus élevée que la « capacité nominale ». Dans la dernière colonne, le « nombre de détenus » est également mentionné et est bien supérieur au nombre de lits.

Par exemple, comme on peut le voir dans le document, la « capacité nominale » de la prison de Tabriz est de 1500, mais le « nombre de lits » est de 2660, et le « nombre de détenus » est de 3788, soit plus de 2,5 fois la « capacité nominale ». Dans l’une des prisons de Sanandaj, la « capacité nominale » est de 290, le « nombre de lits » est de 651 et le « nombre de détenus » est de 978, soit 3,37 fois la « capacité nominale ».

Dans plusieurs cas, le document judiciaire du régime ne mentionne délibérément pas la «capacité nominale », le « nombre de lits » ou le « nombre de prisonniers ». Par exemple, dans les prisons d’Evine et de Ghezel Hesar à Téhéran, le « nombre de détenus » est laissé vide. La « capacité nominale » de la prison de Karadj n’est pas non plus indiquée, alors que le nombre de lits est de 2150 et que le « nombre de prisonniers » est de 7800, soit 3,6 fois plus que le nombre de lits. En conséquence, les prisonniers sont aux prises avec un autre phénomène douloureux appelé privation de sommeil.

La résistance iranienne démasque les sbires du pouvoir judiciaire – n° 3

Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Commission de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme
Le 13 mai 2022