Le nombre d’exécutions enregistrées en octobre 2024 atteint 170, soit une augmentation de 85 % par rapport à l’an dernier
Le jeudi 31 octobre, les bourreaux de Khamenei ont pendu cinq prisonniers : Hamed Dovisti et Reza Bidabadi à Ispahan, Vahid Binami à Naqadeh, Hassan Ekhlassi à Zahedan et Abolfazl Shahbazi à Tabriz.
Le mercredi 30 octobre, cinq autres prisonniers ont été exécutés – Abdollah Tajik, Mostafa Gholamzadeh, Mohammad Jalali et Saman Anbori à la prison de Qezelhessar ainsi qu’Ahmad Salari à Jiroft.
Le mardi 29 octobre, Sardar Safarpour a été pendu à Ahwaz, Mohammad Neda’i et Akbar Khorram-Taj à Karadj, ainsi qu’Ali Mostafavi et Hossein-Ali Maleki à Qom.
Le lundi 28 octobre, dix prisonniers ont été exécutés, dont les noms de huit avaient été donnés précédemment. Deux autres condamnés, Amir Jahandar, 40 ans, et Kourosh Salehian, 27 ans, ont été pendus à la prison d’Ispahan.
Ainsi, le nombre total de prisonniers exécutés entre les 28 et 31 octobre s’élève à 25. Le nombre d’exécutions enregistrées en octobre 2024 s’élève à 170, un chiffre sans précédent ces dernières années, marquant une augmentation de 85 % par rapport à octobre 2023, où 92 exécutions avaient été répertoriées.
Ce dimanche 3 novembre, le prisonnier Ashkan Askari, 29 ans, a été pendu à Arak, tandis que le 2 novembre, Gholamali Shakerian a été pendu à Ahwaz. Le samedi 26 octobre, un autre prisonnier a été exécuté à Zandjan ainsi qu’un autre à Téhéran.
En intensifiant la torture, les exécutions, la discrimination et la répression brutale à l’encontre des femmes, Ali Khamenei cherche à étouffer le soulèvement populaire et à empêcher la chute inévitable de la dictature religieuse honnie et en décomposition. Toutefois, ces crimes effroyables ne font qu’alimenter colère populaire, renforçant la détermination des Iraniens, en particulier des jeunes, à renverser ce régime et à instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 3 novembre 2024