Appel à une condamnation ferme de la vague d’exécutions en Iran et à une action urgente pour sauver la vie des condamnés à mort, en particulier les cinq coaccusés d’Ayoub
Les bourreaux de Khamenei ont exécuté dans la matinée de ce 29 novembre, le prisonnier politique sunnite Ayoub Karimi, originaire de Mahabad, après 14 ans de détention à la prison de Qezel-Hessar. Ayoub Karimi, père de deux enfants, avait été arrêté avec six de ses coaccusés en novembre 2009, interrogé au bureau des renseignements d’Oroumieh et soumis à d’intenses tortures pour leur extorquer des aveux forcés. Ils avaient ensuite été transférés à la prison d’Evine, en 2012 à la prison de Gohardacht et en juillet 2023 à la prison de Qezel-Hessar.
Ces sept prisonniers politiques avaient été condamnés à mort en 2015 par Mohammad Moghise’i (Naseriyan) sur la base d’accusations forgées de « guerre contre Dieu », « corruption sur Terre », « actes contre la sécurité nationale » et « propagande contre le régime ». En juin 2018, la peine de mort avait été confirmée par Abdolkarim Salavati, connu sous le nom de « juge potence ». Un autre de ces prisonniers, nommé Qasem Abesteh, a été exécuté le 5 novembre de cette année à Qezel-Hessar et cinq de ses coaccusés risquent d’être exécutés.
La Résistance iranienne appelle le Haut-Commissaire des droits de l’homme de l’ONU, le Conseil des droits de l’homme, les organes compétents des Nations Unies et les organisations internationales des droits humains, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à condamner fermement ces exécutions. Elle leur demande de prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort, en particulier les cinq coaccusés d’Ayoub Karimi et de Qasem Abesteh. Le silence et l’inaction face à ce régime, premier tortionnaire et bourreau du 21e siècle, violent tous les principes démocratiques et de droits humains reconnus et l’encouragent à poursuivre ses crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 29 novembre 2023