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Exécution cruelle en public d’un jeune insurgé, Iman Sabzikar, à Chiraz pour venger la mort d’un colonel des pasdarans

Exécution cruelle en public d'un jeune insurgé, Iman Sabzikar, à Chiraz pour venger la mort d'un colonel des pasdarans

• Appel international à condamner ce crime contre l’humanité
• Le dossier du régime des mollahs doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et ses dirigeants doivent être traduits en justice

Dans la matinée du 23 juillet 2022, le pouvoir judiciaire des mollahs a pendu en public à Chiraz le prisonnier politique Iman Sabzikar, dans le sud de la ville, dans le but de créer un climat de terreur et contrôler la situation sociale enflammée. Il s’agit de la première exécution en public depuis deux ans.

En février dernier, de jeunes insurgés de Chiraz se sont révoltés contre le harcèlement malveillant de deux jeunes au poste de police de Bidzard. Au cours des affrontements, le colonel de police des pasdarans, Ali Akbar Ranjbar, l’adjoint du chef de poste qui avait agressé les gens, avait été tué.

Suite à ce conflit, le jeune insurgé Iman Sabzikar a été arrêté par le ministère du renseignement et la police, et après des tortures brutales qui lui avaient brisé les os des bras, des jambes, de la mâchoire et des dents, ils l’ont condamné à mort pour se venger de meurtre du colonel des pasdarans Ranjbar.

Fars, l’agence de presse des pasdarans, a cité le mollah criminel Moussavi, chef du judiciaire de la province de Fars, au sujet de l’exécution d’Iman Sabzikar, accusé de la mort du colonel de police : « un traitement rapide de l’affaire a été mis à l’ordre du jour et un verdict préliminaire du Talion a été rendu. Les préparatifs ont été faits pour l’exécution du châtiment, il a été exécuté sur le lieu de l’incident à 5h40 du matin. »

La Résistance iranienne a fermement condamné cette exécution publique et cruelle. Elle appelle les Nations unies et ses organes concernés, ainsi que toutes les organisations internationales de défense des droits humains, l’Union européenne et ses pays membres, à condamner immédiatement ce crime contre l’humanité et à demander des comptes à ce régime sanguinaire et à son système judiciaire. Il faut renvoyer le dossier des crimes de ce régime, qui est une honte pour l’humanité contemporaine, devant le Conseil de sécurité des Nations Unies et traduire en justice ses dirigeants pour quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 juillet 2022