Six compatriotes arabes à Ahwaz et un compatriote kurde à Karadj
· Maryam Radjavi : Par ces exécutions Khamenei tente de manière désespérée d’empêcher l’insurrection du peuple. Ce régime doit être mis au ban de la communauté internationale et ses dirigeants traduits en justice.
A l’aube de ce samedi 04 octobre 2025, les bourreaux de Khamenei ont exécuté six prisonniers politiques — des compatriotes de la minorité arabe — à la prison Sepidar d’Ahwaz : Ali Majdam, 44 ans ; Seyed Salem Moussavi, 41 ans ; Seyed Adnan Ghabishavi, 29 ans ; Moïn Khanafari, 31 ans ; Habib Deris, 42 ans, et Mohammadreza Moghaddam, 33 ans, après sept ans de détention. Dans une dépêche de son agence de presse Mizan ce matin, le pouvoir judiciaire des mollahs a déclaré que ces détenus « avaient visé la sécurité de la province du Khouzistan ces dernières années par une série d’opérations armées et d’attentats à la bombe ».
Exécution barbare en Iran de 7 prisonniers politiques des minorités arabe et baloutche. Par ces exécutions, Khamenei tente de manière désespérée d’empêcher l’insurrection du peuple. Il montre ainsi son désarroi face à la volonté du peuple iranien de changer de régime. Cette… pic.twitter.com/NlP4kWhQKR
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 4 octobre 2025
Ces six prisonniers politiques, qui avaient été longuement soumis à des interrogatoires et à la torture, avaient été condamnés à mort le 14 février 2023 par la 4e chambre du tribunal révolutionnaire d’Ahwaz, présidée par le juge criminel Adibi. La Résistance iranienne avait, les 27 avril, 4 mai et 16 octobre 2024 et le 12 juillet 2025, appelé les Nations unies et les organismes de défense des droits humains à intervenir d’urgence pour sauver la vie de ces prisonniers.
Dans un autre crime ce matin, le prisonnier politique Saman Mohammadi Khiareh a été exécuté à la prison de Qezel Hessar à Karadj après 12 ans de détention. Le pouvoir judiciaire des bourreaux a déclaré : Saman « a été pendu pour le chef d’accusation d’opérations armées et d’avoir planifié et dirigé l’assassinat de Mamosta Mohammad Sheikh-al-Islam le 17 septembre 2009 à Sanandaj ». (Agence Mizan, 4 octobre 2025). Saman, 35 ans, originaire de Sanandaj, avait été arrêté en décembre 2013 et condamné à mort par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge criminel Salavati.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a estimé que par ces exécutions sauvages Khamenei tente de manière désespérée d’instaurer un climat de terreur pour empêcher l’explosion de colère et l’insurrection du peuple. Elle a déclaré que la dictature religieuse, par ses exécutions et ses massacres de populations — en particulier des minorités ethniques doublement opprimées comme les compatriotes baloutches, kurdes et arabes — montre son désarroi face à la volonté du peuple iranien de changer de régime. Mme Radjavi a ajouté que ce régime doit être mis au ban de la communauté internationale et que Khamenei et ses autres dirigeants doivent être traduits en justice pour 46 années de crimes contre l’humanité et de génocide.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 octobre 2025