vendredi, mars 29, 2024
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Des portraits de Khamenei brûlés; protestations contre la pauvreté et les pillages du peuple iranien – vidéos

Le soulèvement iranien – No. 50
1. Le samedi 20 janvier, des dizaines de manifestants à Robat Karim (province de Téhéran) ont protesté contre les prix élevés. Les manifestants, dont de nombreuses femmes, ont également scandé des slogans contre le régime.

Afin d’intimider la foule, les forces répressives ont écrasé une femme avec leurs voiture. La même méthode criminelle a été appliquée à Ahwaz pendant les premiers jours de la révolte, où les agents criminels ont écrasé plusieurs personnes avec un camion.

زيرگرفتن يك خانم توسط ماشين انتظامي ومزدوران وحشي ازنزديك رباط كريم30دي96

Le même jour, à Ahwaz, des fermiers dont les terres ont été pillées par les fausses promesses du régime, ont protesté à l’extérieur de la Compagnie de développement de la canne à sucre d’Amir Kabir. Leur demande était de pouvoir travailler sur leurs propres terres. Le garde anti-émeute les a attaqués à coup de bâton.

3. De plus, des salariés de la municipalité de Mahshahr se sont rassemblés pour protester contre le non-paiement de leur salaire mensuel.

4. Le rassemblement de protestation d’un groupe de travailleurs à l’usine Kian Kurd à Malayer, qui a commencé la semaine dernière pour protester contre le non-paiement de six mois de salaires impayés, se poursuit.

Le jeudi 18 janvier, les manifestations des personnes défavorisées et opprimées se sont poursuivies dans diverses régions du pays:

5. Les braves jeunes de Qom ont brûlé un grand portrait de Khamenei sur le boulevard Hamza.

6. Une foule de personnes et de jeunes à Ispahan ont organisé une manifestation de protestation contre la vie chère, avant d’être attaqué par des agents du régime.

7. Après que les agents du régime à Bityush, un village de Sardasht, eurent tiré sur six chevaux de pauvres vendeurs et porteurs du village, les personnes démunies de Bityush ont attaqué un poste frontalier, connu pour être un « tueur des porteurs ». Les documents du poste ont été saisi par les protestataires.

8. Les personnes pillées par l’établissement financier caspien se sont rassemblées pour protester contre le pillage de leurs dépôts à l’extérieur de la succursale Sa’adat Abad et ont jeté des œufs. Ils ont scandé : « Mort au voleur » et « Les vol à Caspienne sont soutenus par le gouvernement. »

تجمع غارت شدگان كاسپين درمشهد1بهمن96يكشنبه

9. La protestation d’un groupe de travailleurs à Qazvin, commencé la semaine dernière pour protester contre le non-paiement des salaires et des avantages sociaux depuis neuf mois, s’est poursuivie.

10. A Ahwaz, environ un millier de personnes ont participé à la cérémonie commémorative d’Aria Roozbehi Babadi, arrêté le 10 janvier par les du régime. Les criminels du ministère des Renseignements ont jeté son corps dans la rivière Karoon après l’avoir tué.

Iran Ahwaz Arya Rozbehi il a été arrêté en Iran son corps a été retrouvé dans la rivière Karon

11. Le population d’Arak a également participé aux funérailles de Shahab Abtahi, 20 ans, assassiné par le régime pour avoir défendu la liberté du peuple au cours des récentes manifestations.

Iran Arak - le 18 janvier Seyed Shahab Abtahi est mort sous la torture des sbires

12. Les funérailles de Sarou Ghahremani, 24 ans, et de Kianoush Zandi, 26 ans, deux martyrs de Sanandaj, a eu lieu en présence d’une foule massive malgré la présence intense des agents des services secrets du régime.

13. Les funérailles d’Ali Pouladi, 26 ans, résidant du village de Chalus de Goytar, a également eu lieu le 18 janvier avec la participation massive des habitants de la région. Les pleurs de sa mère en deuil ont fortement ému la foule. Elle a dit : « pourquoi ils ont tué mon fils. Mon enfant était en bonne santé. Les agents du régime ont pris mon fils et l’ont tué. Je suis sûr que ses amis vont se venger de mon fils. »

Ali Poladi, arrêté est mort sous la torture des sbires en Iran

Ali Pouladi a été arrêté le 12 janvier soir et tué quelques heures plus tard sous la torture par les criminels de la police. Le lendemain matin, les criminels ont informé sa famille de sa mort. Dans un mensonge scandaleux, le procureur général de Mazandaran a affirmé qu’Ali Pouladi avait été grièvement blessé à la tête il y a un mois en raison d’un accident.

Les agents du régime ont également affirmé qu’il souffrait d’épilepsie et qu’il était mort d’une crise cardiaque. Toutefois, sa famille a déclaré qu’il était en bonne santé au moment de son arrestation. L’approche répressive de la police a conduit à un affrontement entre sa famille et la population d’une part, et la police de l’autre

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 janvier 2018