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Conférence internationale au Parlement européen à Bruxelles

Maryam Radjavi met en garde l’Union européenne, les Etats-Unis et les Nations Unies contre les tentatives du régime des mollahs pour faire échouer la solution pacifique à la crise d’Achraf L’Union européenne, les Etats-Unis et les Nation Unies doivent intervenir immédiatement et activement pour empêcher la transformation du Camp Liberty en une prisonAppel à l’Union européenne et aux Etats-Unis pour qu’ils accueillent d’urgence un nombre de malades et de blessés du camp d’Achraf. Une conférence internationale mardi 7 février, au Parlement européen (PE) à Bruxelles en présence d’éminentes personnalités américaines et européennes et des eurodéputés de divers groupes parlementaires, a été l’occasion de révéler qu’à la demande du régime iranien, le gouvernement irakien tente de transformer le Camp Liberty en prison, un nouveau site à proximité de Bagdad, et que les résidents du Camp d’Achraf ont accepté comme lieu de relogement.

Jim Higgins, membre du bureau de la présidence du Parlement européen, assurait la présidence de cette conférence où sont intervenus Mme. Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance iranienne, Alejo Vidal-Quadras, vice-président du PE; Struan Stevenson, président de la Délégation du PE pour les relations avec l’Irak ; Howard Dean, ancien président du Parti démocrate américain ; John Bruton, ancien premier ministre d’Irlande ; Patrick Kennedy, membre du congrès américain (1995-2011) et le sénateur américain Robert Torricelli (1997-2003). Maryam Radjavi a déclaré : « L’Union européenne, les Etats-Unis et les Nations Unies doivent intervenir immédiatement et activement pour empêcher la transformation du Camp Liberty en prison».
Elle a également souligné : « Comme nous l’avons déclaré à de nombreuses reprises, nous nous engageons toujours à un transfert des résidents à Liberty et ne demandons que des garanties minimales dans le nouveau camp, à savoir le respect de la dignité humaine des résidents, leur liberté de mouvement tout en bénéficiant d’un environnement sûr et non-violent, le respect des normes du droit humanitaire internationale et des droits de l’homme, le respect de leur droit à la propriété de leurs biens et véhicules, et l’exclusion de toute présence policière à l’intérieur du camp. Ce sont les droits fondamentaux essentiels pour les résidents.»Mme Radjavi a ajouté:

«Je mets en garde l’Union européenne, les Etats-Unis et les Nations Unies sur le fait que le régime des mollahs est en train de tout faire pour torpiller et faire échouer la solution pacifique à la crise d’Achraf pour laquelle la communauté internationale a si durement travaillé».
«Derrière toutes ces pressions, il y a un régime qui veut détruire son opposition à n’importe quel prix. Comme ils l’ont montré dans le dossier nucléaire, les mollahs ont recours à la tromperie et des tactiques dilatoires pour commettre un massacre encore plus grand».

 
Appelant, par ailleurs, l’Union européenne et les Etats-Unis à accueillir les résidents d’Achraf, en particulier les malades et les blessés, Mme Radjavi a averti que tout retard dans ce domaine serait inacceptable et injustifiable. Elle a ajouté : « J’appelle l’Union européenne et les Etats-Unis à accueillir immédiatement un nombre de malades et de blessés d’Achraf. »Lors de cette conférence, il a été également révélé que le régime iranien et le gouvernement irakien ont élaboré « un plan commun » en vue du démantèlement de la principale force d’opposition iranienne en imposant au Camp Liberty les conditions de vie qu’ils souhaitent. Les résidents devront être forcés à choisir entre un départ « volontaire » pour un centre de détention au lieu d’un camp de réfugiés sous la bannière de l’ONU, ou faire face à la menace d’un autre massacre.Les autres intervenants ont également rappelé que le gouvernement irakien, sous la pression du régime iranien, avait constamment violé le contenu du protocole d’accord signé le 25 décembre entre l’ONU et le gouvernement irakien notamment en érigeant des murs hauts de plusieurs mètres autour du Camp Liberty, en voulant installer un poste de police à l’intérieur du camp, en imposant aux résidents une interdiction de sortir du camp, transformant ainsi ce camp en un site qui ressemble plutôt à une prison.
 
Les intervenants ont appelé Catherine Ashton, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis et Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies qui ont tous déclaré leur soutien au protocole d’accord du 25 décembre, d’agir immédiatement et de contraindre l’Irak à s’y conformer.
 
Le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 février 2012