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Célébrant l’anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979 à Achraf-3

Célébrant l'anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979 à Achraf-3

Maryam Radjavi : Notre nation n’a jamais cessé de se soulever et de se révolter ; elle gagnera à coup sûr la liberté et reprendra sa souveraineté populaire usurpée

Lors d’un rassemblement des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) à Achraf-3 en Albanie, marquant l’anniversaire de la révolution antimonarchique de 1979 en Iran, Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que cette révolution était la continuation du Mouvement constitutionnel et du mouvement nationaliste du Dr Mohammad Mossadeq.

Elle a été générée par les sacrifices de l’OMPI et d’autres combattants exécutés par la police secrète du chah, la SAVAK, dans les années 1970. Malheureusement, la répression des mouvements nationalistes et démocratiques par le chah a ouvert la voie à l’usurpation de la révolution de 1979 par Khomeiny et sa bande de mollahs. Les politiques occidentales ont aidé Khomeiny à consolider son pouvoir monopoliste. Mais notre nation n’a jamais cessé de se soulever et de se révolter ; elle parviendra sans aucun doute à gagner la liberté et à reprendre sa souveraineté populaire usurpée.

Dès le début, l’OMPI a rejeté la mentalité réactionnaire des mollahs, n’a pas voté pour la constitution de Khomeiny qui était basée sur le principe du pouvoir absolu religieux et s’est opposée à la misogynie des mollahs, à leur charia et à leur politique répressive, a dit Mme Radjavi.

La présidente élue du CNRI a ajouté que les soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020 ont confirmé la volonté du peuple iranien de renverser la théocratie au pouvoir et de faire un pas de géant vers un Iran démocratique et pluraliste. Avec ses 1 500 martyrs, le peuple iranien a montré qu’il est prêt à payer le prix de la liberté. Ce soulèvement a porté des coups dévastateurs et irréparables au régime clérical, de sorte qu’il ne peut pas rétablir la stabilité et l’équilibre qu’il a perdus.

Mme Radjavi a rappelé qu’en 1979, les manifestations incessantes de la population dans différentes villes ont provoqué le renversement du chah. Et, maintenant, ces mêmes soulèvements qui ne montrent aucun signe d’apaisement, malgré la répression brutale du régime clérical, vont provoquer le renversement des mollahs avec l’aide des unités de résistance et de l’Armée de la liberté. Les unités de résistance représentent les flambeaux de ces soulèvements et la jeunesse insurgée ouvre la voie à des soulèvements plus importants et plus décisifs.

Elle a souligné que Khamenei essaie de remplir le parlement réactionnaire avec des loyalistes absolus parce qu’il considère le resserrement des rangs comme la seule solution pour faire face à la crise actuelle. Mais, qu’il réussisse ou échoue dans cette entreprise, en fin de compte, le régime clérical n’a pas d’issue et ne peut empêcher son renversement.

Le peuple iranien a exprimé son véritable vote lors des soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020. Ce vote est résumé par les slogans « A bas le principe du guide suprême », « A bas Khamenei » et « A bas Rohani ». Et sur cette base, le peuple boycottera plus que jamais les élections parlementaires illégitimes des mollahs. Le boycott de cette mascarade électorale est un devoir patriotique et l’engagement du peuple iranien envers ses martyrs, en particulier les plus de 1 500 tués du soulèvement de novembre. Les lois que ce Parlement a ratifiées au cours des 40 dernières années n’ont servi et ne serviront qu’à accroître la répression, la misogynie et le pillage, sont contraires aux intérêts du peuple et donc nulles et non avenues. Tous les députés du parlement du régime sont impliqués dans les crimes et les trahisons de cette tyrannie.

Mme Radjavi a conclu son discours en soulignant que le CNRI est le porte-drapeau du renversement de la dictature religieuse et le défenseur persistant des principes et valeurs les plus importants nécessaires pour se démarquer de ce régime et pour établir un futur Iran démocratique. Il est maintenant grand temps d’instaurer un Iran libre de toute forme de dictature, un Iran sans torture, sans exécution, sans discrimination religieuse et sexuelle. Le temps est venu d’établir une république fondée sur le libre vote du peuple iranien, sur la séparation de la religion et de l’État, et sur le pluralisme, la justice et l’égalité.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 février 2020