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Cela fait trois ans que Maliki empêche l’application de la peine d’Ouday Khadran condamné pour avoir tué et poussé à l’exode la population de Khalis

Depuis janvier 2009, Ouday Khadran, agent de la Force Qods, forge des intrigues contre Achraf et prépare le terrain à la tuerie de ses résidents

 

CNRI – Selon des documents rendus publics par un député irakien le 17 aout, les tribunaux de Karkhe à Bagdad et de Riaz à Kirkouk ont prononcé il y a environ trois ans une peine d’emprisonnement pour Ouday Khadran, le gouverneur de Khalis et agent de la force Qods des pasdaran. Ces jugements ont été rendus sur la base d’accusation de tortures, d’assassinats d’un grand nombre de citoyens de Khalis, d’exode forcé de milliers d’habitants de cette ville et la saisie et le pillage de leurs biens meubles et immeubles. Mais Maliki a empêché l’application de la peine par un décret.

Selon les informations de l’intérieur de la force Qods, récemment sur la réclamation de certains plaignants, le président irakien a demandé l’application de la peine. Mais Maliki une fois de plus s’y est opposé.

Selon ces documents, en juin 2007, les mercenaires du régime aux ordres d’Ouday Khadran, gouverneur de Khalis, ont attaqué des secteurs de la ville et fait plusieurs morts, n’épargnant même pas les malades dans les hôpitaux.  Les assaillants ont aussi tué un policier qui tentait de les empêcher d’assassiner des malades. Ils ont tué des enfants sous les yeux de leurs parents. Cette opération a duré plus d’un mois en utilisant tous les moyens du gouvernement. Fin juin 2007, plus de 8000 habitants de Khalis ont été contraints de partir de chez eux et d’abandonner tous leurs biens. A la suite de quoi les criminels aux ordres de Khadran ont confisqué tous ces biens et pillé cinq mosquées sunnites.

Certaines victimes ont porté plainte devant les tribunaux de Karkhe à Bagdad, de Riaz à Kirkouk et à Salahedine. Selon deux jugements rendus par les cours de Riaz et Kharkhe en décembre 2007, il a été déclaré à « tous les responsables judiciaires, policiers et à tous ceux qui recevront ce jugement » qu’ils sont « autorisés et chargés d’arrêter le condamné Ouday Adnan Ebrahim Al-Khadran ».

Maliki, qui est le principal responsable des crimes de Khalis, empêche par divers moyens la mise en œuvre de ce jugement. En juin 2009, Maliki avait émis une directive « confidentielle et personnelle » adressée au conseil suprême de justice, au ministère de la Défense, au ministère de l’Intérieur, au ministère de la Sécurité et à l’organisation de lutte contre le terrorisme, pour suspendre l’application de la peine. La directive souligne que « le premier ministre, commandant en chef des forces armées a été informé du mandat d’arrêt irréaliste au vu des droits d’Ouday Khadran » et vu « la souffrance endurée par cette famille de l’oppression et de l’élimination physique et de l’expulsion de son domicile » et « le rôle honorable de cette famille dans la réconciliation nationale et la coopération dans l’application du droit dans la province », il demande la suspension du jugement. Il a demandé au Conseil suprême judiciaire « de prendre les mesures nécessaires pour préciser cette plainte mensongère ».

Au mois de juillet de cette année, les plaignants ont demandé justice à la présidence de la république avec l’application de la peine d’arrestation d’Ouday Khedran et de ses hommes de main. Le 3 aout, dans une lettre au Conseil judiciaire suprême irakien, la présidence de la république écrit : « Donnez l’ordre de prendre les mesures judiciaires et d’appliquer les ordres d’arrestation d’Ouday Khadran, gouverneur de Khalis et de ceux qui l’entourent. » Selon les informations reçues, une fois de plus Maliki s’y est opposé.

Outre la répression et le meurtre de la population irakienne, Ouday Khazran, ces dernières années a compté parmi les exécutants des basses œuvres criminelles des mollahs et l’organisateur de nombreuses attaques et agressions contre Achraf. Dans la coordination quotidienne avec l’ambassade du régime et la Force Qods, il était en permanence en train de forger des intrigues contre Achraf. L’ambassade des mollahs, profondément préoccupée par l’ampleur du soutien des habitants de la province de Diyala pour Achraf et l’OMPI, l’a chargé à maintes reprises d’organiser des manifestations à l’entrée du camp ou dans la ville voisine de Khalis avec des agents recrutés ou de mettre en place des expositions de propagande.

Il est l’un des premiers qui sur les ordres de Téhéran à avoir brandi cette histoire fabriquée de toute pièce de terres agricoles confisquées par Achraf. Les journaux gouvernementaux en Iran le 3 janvier 2010 ont écrit en le citant : « des citoyens irakiens ont porté plainte contre les Moudjahidine devant un tribunal local de Khalis demandant d’être indemnisés de cette occupation de 1500 hectares de leurs terres agricoles par les Moudjahidine ces dernières années. Le journal Al-Vafagh, lié au régime de Téhéran écrivait lui aussi le 3 mars 2009 en le citant : « Cela fait plus de 18 ans que les Moudjahidine ont pris le contrôle de plus de 15 km2 de terrain de la région de Khalis. »

Ouday Khadran le 26 février 2010, en coordination avec la force terroriste Qods, a réuni quelques habitants du secteur sous le prétexte d’organiser une réunion sur les problèmes de la région, les a amenés à la porte d’entrée d’Achraf pour, qu’avec les agents des services de renseignement des mollahs installés là, ils insultent, menacent et se livrent à de la torture psychologique des Achrafiens.

En organisant une exposition du 15 au 18 septembre 2010 dans la salle de la jeunesse et des sports de Khalis, Ouday Khadran a prétendu que l’OMPI avait tué plus de 25.000 Irakiens. Une exposition aussi grotesque que mensongère qui a rencontré l’indifférence et le boycott total de la population.  

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 aout 2011