vendredi, mars 29, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: AchrafIran/Irak: scénario commun de fausses informations sur les sept otages iraniens pour...

Iran/Irak: scénario commun de fausses informations sur les sept otages iraniens pour préparer leur extradition

Massacre à Achraf – N ° 68

Scénario commun de fausses informations des mollahs et Maliki pour tromper les USA et l’ONU sur les sept otages

Préparation du terrain pour déporter ou tuer les otages en faisant croire le mensonge qu’ils ne sont pas en Irak

Selon des informations et les détails irréfutables pouvant être facilement prouvés devant un tribunal, les otages sont toujours en Irak sous le contrôle des forces spéciales de Maliki, et les USA et l’ONU doivent agir immédiatement pour les libérer

• Appel à l’ONU et aux USA à s’entretenir avec les 42 survivants d’Achraf et à se rendre immédiatement à la prison Charaf

Dès les premiers jours après le massacre et les exécutions collectives de membres de l’OMPI à Achraf le 1er septembre, sur la base d’informations précises et incontestables, et par le biais de détails, la Résistance iranienne a annoncé que les sept Achrafiens pris en otage sont en Irak et sous contrôle des forces spéciales de Maliki. En outre, la Résistance iranienne a constamment révélé de nouveaux détails sur leur localisation, leurs conditions de détention, et les forces impliquées dans cette affaire, appelant à une intervention immédiate des États-Unis et de l’ONU pour obtenir leur libération.

Réciproquement, le régime des mollahs et Maliki ont eu recours à un scénario commun et par la diffusion d’informations fausses et trompeuses tentent de faire croire aux Etats-Unis et à l’ONU que les otages ne sont pas en Irak et ont été transférés en Iran dès le début. L’objectif est de réduire la pression internationale sur gouvernement irakien pour lui laisser les mains libres afin de déporter ou de tuer les otages. Un autre objectif est de sauver Maliki et ses collaborateurs des conséquences politiques et juridiques de ce crime contre l’humanité. À cette fin, le régime des mollahs, le gouvernement irakien et certains partenaires internationaux essaient aussi vainement de faire avancer ce scénario immonde comme quoi l’attaque du 1er septembre a été mise en œuvre par des milices irakiennes infiltrées dans l’appareil de sécurité irakien et que non seulement Maliki n’a pas joué de rôle, mais qu’il est aussi assez contrarié par cette atteinte à la souveraineté de l’Irak.

La Résistance iranienne dispose de documents crédibles, d’informations dignes de foi et de témoins dignes de confiance qui sans l’ombre d’un doute prouvent que le massacre et les exécutions collectives à Achraf ont été perpétrées sur les ordres personnels de Maliki et de son conseiller à la sécurité Fallah Fayaz, à la demande du régime iranien et que les otages sont à l’intérieur de l’Irak et sous le contrôle des forces spéciales de Maliki jusqu’à ce jour, vendredi 27 septembre. Ces documents et preuves peuvent être produits devant un tribunal et les témoins sont prêts à témoigner si leur sécurité est garantie. Figurent ci-dessous des références à certains de ces détails :

1. Depuis un certain temps, Khamenei avait chargé la Force Qods de faire exécuter le plan de ce massacre par le gouvernement irakien. En raison des événements en Syrie, le mardi 27 août, le commandant de la Force terroriste Qods Gassem Soleimani est parti en toute hâte en Irak. Il a rencontré Maliki et son conseiller à la sécurité Fallah Fayaz vers minuit et leur a donné le programme de l’attaque d’Achraf.

2. Le 31 août, une réunion s’est tenue au siège de la police de Khalis pour une dernière évaluation du plan d’attaque et la coordination finale. Y participaient le commandant de la police de Diyala, le commandant des opérations de Diyala , le commandant de la 5e division stationnée à Diyala, commandant de la force de protection d’Achraf, le commandant de la police fédérale de Diyala, directeur de la police de Khalis, et plusieurs militaires et commandants de la sécurité venus de Bagdad. Ali Gheidan, commandant de l’armée de terre irakienne, a également participé à cette réunion par téléphone.

3. Pour préparer l’assaut, quelque temps auparavant, un groupe d’agents du Renseignement des services du Premier ministre irakien s’étaient installé à Achraf, dont le major Ahmed Khozair et le capitaine Haidar Azab, deux criminels impliqués dans le massacre des Achrafiens en 2009 et 2011 et qui reçoivent leurs ordres directement des services du Premier ministre irakien. Trois semaines avant l’agression, afin de faciliter le massacre, ils avaient coupé l’eau et de l’électricité d’Achraf pour forcer les habitants à se rassembler dans une zone limitée afin d’économiser leur eau et électricité. Dans les jours précédant l’attaque, ces deux officiers irakiens criminels ont emmené un groupe la force d’assaut à des fins de reconnaissance derrière le remblai de terre dans le nord d’Achraf. Ces hommes, masqués, repéraient les points d’entrée, les itinéraires de l’assaut, et les lieux de rassemblement des habitants.

4. A minuit, le 31 aout (cinq heures avant l’assaut), le commandant de la police de Diyala, le général Jamil Chemari qui reçoit directement ses ordres du bureau de Maliki, s’est rendu à Achraf et a pris ses quartiers dans le poste de la police d’intervention rapide pour y effectuer la coordination nécessaire avec le colonel Nahad, chef de la police d’intervention rapide à Achraf, pour déclencher l’attaque. Auparavant, il avait envoyé en congé forcé des officiers du bataillon de la protection d’Achraf pour les empêcher de connaitre la moindre information sur l’attaque et ses auteurs.

5. La force d’assaut appartenait à la division dorée de Maliki transférée à Achraf depuis Bagdad quelques heures avant l’attaque. Sous la supervision de Jamil Chemari, ils ont été transférés derrière le remblai nord de la rue 100. Composée de tueurs professionnels, cette division est appelée par les Américains la sale division. Une comparaison entre les photos officielles et séquences vidéo de ces forces spéciales de Maliki et des assaillants montre avec clarté l’affiliation de cette force. Un groupe de 8 hommes, expert en explosifs de la sale division, est arrivé de Bagdad à Achraf avant l’attaque, a été briefé par les services de renseignement avant de débuter l’opération. Ils ont effectué plus de 200 explosions à Achraf.

6. Le 1er septembre, le site de CNN a cité « deux fonctionnaires du ministère irakien de l’Intérieur » : « Les forces de sécurité ont attaqué le camp d’Achraf après que leur base ait été touchée par des obus de mortier. Les fonctionnaires ont dit que le raid avait fait des victimes, mais ils ont dit qu’ils ne pouvaient fournir aucun autre détail. » Reuters a cité dans une dépêche le même jour « deux sources de sécurité irakiennes » disant que «l’armée et les forces spéciales ont ouvert le feu sur les habitants». Reuters a ajouté que ces deux sources « croyaient que les résidents n’étaient pas armés ».

7. L’agence Mehr du ministère du Renseignement des mollahs (Vevak), a cité le 1er septembre le ministre du Renseignement, après une réunion ministérielle : «Cela fait longtemps qu’il y avait des questions en suspens entre le gouvernement irakien et les occupants de la base d’Achraf. Ces individus ont toujours bravé la souveraineté de l’Irak. Par conséquent, il est probable que, dans ce cas, le gouvernement irakien a été forcé d’affronter les terroristes de la base d’Achraf. » Quelques heures plus tard, cette dépêche publiée à la fois par Mehr, et l’agence Qods des pasdarans, a été retirée.

8. Selon le plan d’opération, les forces de la sale division de Maliki devait assassiner tous les habitants d’Achraf et en enlever au moins douze. Cependant, ils n’ont pas réussi à approcher certains habitants, et n’ont pu arrêter tous ceux qu’ils avaient prévu d’appréhender. Le même jour, les pasdaran ont annoncé que 70 membres de l’OMPI avaient été tués et Qassem Soleimani, commandant de la Force terroriste Qods, déclarait à l’Assemblée des Experts que 10 membres de l’OMPI avaient disparus.  (Agences de presse officielles)

9. Après leur arrestation, les sept otages ont été transférés derrière le remblai nord de la rue 100 à bord de deux véhicules appartenant aux habitants. Pour aller derrière le remblai, ces deux véhicules devaient nécessairement passer par la place Laleh et la rue principale d’Achraf où les forces irakiennes sont présentes en permanence et rien ne peut passer sans leur connaissance et leur permission. Une photo du véhicule des habitants abandonné de l’autre côté du remblai est jointe. De l’autre côté du remblai, les otages ont été emmenés à Khalis, puis à Bagdad dans sept véhicules officiels noires, Land Cruiser Toyota, aux vitres teintées et sous escorte de la sale division. Ce convoi a été vu sur la route d’Achraf à Bagdad par des villageois vivant autour d’Achraf et d’autres habitants entre Khalis et Bagdad.

10. Les otages ont d’abord été emmenés dans la zone verte de Bagdad dans un lieu spécial des services du premier ministre, puis après deux ou trois jours, ils ont été emmenés dans la prison de la division dorée à l’aéroport de Bagdad. Ils ont été séparés et placés dans diverses cellules, dans le but d’exercer davantage de pression sur eux.

11. La présence des otages dans cette division a été gardé tout à fait secrète et très peu de gens le savaient. Maliki avait donné l’ordre aux commandants de la division et à tous ceux qui étaient au courant, de faire semblant de ne rien savoir sur le lieu de détention des otages. Les autorités irakiennes ont reçu pour instruction de répondre aux interlocuteurs internationaux que le pouvoir irakien n’a rien à voir avec la question des otages.

12. Le 22 septembre, les otages ont été emmenés à bord de véhicules spéciaux venus à cet effet à la sale division, à la prison « Charaf » dans la zone verte de Bagdad, derrière le bâtiment des services du premier ministre. La terrible prison Charaf est à la disposition de « l’organisation de lutte contre le terrorisme » de Maliki où la force Qods est très active.

13. Maliki a donné l’ordre qu’immédiatement après le départ des otages de la sale division, l’ONU soit invitée à inspecter tout le site de cette division, y compris la prison et ses cahiers d’écrous pour voir que les otages n’y sont pas. Une des raisons de leur transfert était de les éloigner de la vue de l’ONU et des multiples requêtes faites au pouvoir irakien.

14. Avec quelques uns de ses bourreaux, Maliki veut arracher des renseignements et des faux aveux aux otages pour forger de fausses accusations contre l’Ompi sur leur présence durant 27 ans en Irak. Il adonc donné l’ordre d’exercer des pressions sévères sur eux.

15. La force terroriste Qods et l’ambassadeur du régime iranien à Bagdad font les arrangements nécessaires avec les autorités irakiennes pour faire venir des tortionnaires et des interrogateurs du Vevak et des pasdaran pour les otages.

16. Kamal Amine, porte-parole du ministère des « droits humains » irakien a déclaré le 12 septembre, « les forces de sécurité ont arrêtés ces individus (les 7 otages) pour les avoir attaquer (les forces de sécurité). » (Radio Irak Libre, 12 septembre) la chaine télévisée Biladi, de la coalition au pouvoir, a déclaré le 4 septembre : « les forces de sécurité irakienne sont en train d’interroger des membres de l’organisation du peuple d’Iran sur la base d’accusions en relation avec leur implication dans des affaires terroristes. Une source responsable de la sécurité a dit que les autorités avaient arrêtées sept membres de cette organisation pour des raisons judiciaires. »

17. Le HCR, dans sont communiqué du 13 septembre a déclaré : « Selon des informations parvenues au HCR, sept individus qui habitaient au camp du Nouvel Irak et ont disparu du camp le 1er septembre, sont détenus quelque part en Irak et pourraient être en danger d’être renvoyés contre leur volonté en Iran. Ces sept personnes sont toutes connues du HCR pour être des demandeurs d’asile, et l’agence espère avoir une chance de pouvoir les interroger. » Le porte-parole du HCR a fait des déclarations similaires le 24 septembre en soulignant ces points.

18. Mme Catherine Ashton, Haute représentante de l’UE, dans sa lettre du 19 septembre écrit : « nous avons des raisons de croire que ces 7 habitants du camp sont détenus près de Bagdad et qu’il existe un risque significatif qu’ils puissent être envoyés en Iran. »

19. Le témoignage des 42 survivants du massacre du 1er septembre montre clairement que les forces assaillantes étaient affiliées au gouvernement irakien et que les otages ont aussi été enlevés et emmenés par ces mêmes forces.

20. Ce n’est pas la première fois qu’en disséminant de fausses informations ou des nouvelles trompeuses, le régime iranien et ses éléments en Irak cherchent à faire dévier la politique internationale, spécialement celle du gouvernement américain sur les problèmes de la région. Les fausses informations du régime iranien sur les armes de destruction massive imaginaires du régime irakien précédent et les fausses allégations comme quoi elles étaient cachées dans les bases de l’Ompi, figurent au nombre des tromperies pour lesquelles la communauté internationale et la population de la région a payé un prix exorbitant avec des victimes innombrables.

Grâce à des sources variées et nombreuses à différents niveaux et dans divers secteurs, la Résistance iranienne est certaine de l’exactitude et de la crédibilité de ses informations et n’a pas le moindre soute que les otages sont toujours en Irak, et elle peut défendre ce dossier devant n’importe quelle autorité. Malheureusement, à ce jour, ni le gouvernement américain, ni l’ONU n’ont pris la moindre mesure efficace pour mener des investigations sérieuse sur la situation des otages.

Pendant deux semaines, la Résistance iranienne a donné des informations sur la présence des otages à la prison de la sale division, mais les USA et l’ONU n’ont pas fait de visite dans cette prison et à ce jour n’ont parlé avec aucun des survivants du massacre pouvant fournir une aide efficace pour comprendre l’affaire.

Par conséquent, tout en rappelant la responsabilité du gouvernement américain et de l’ONU pour les vies et la sécurité des otages, la Résistance iranienne les appelle à conduire une inspection inopinée à la prison Charaf avant que le gouvernement irakien n’ait la possibilité de les déplacer, de rencontrer et d’interroger les 42 survivants qui sont désormais à Liberty et d’intervenir immédiatement pour libérer les otages.

Photo officielle des forces spéciales irakiennes à l’entrée d’un bâtiment officiel

à Bagdad arborant l’enseigne de « ministère de l’intérieur»

(Nouri Maliki est lui-même depuis trois ans en charge de ce ministère.)

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 septembre 2013