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A la veille du conseil des ministres de l’UE, Maryam Radjavi s’adresse dans une lettre aux dirigeants de l’UE :

• Empêchez le déplacement force des Achrafiens et d’annuler la date butoir de fermeture d’Achraf au 31 décembre
• Le régime des mollahs cherche à assurer sa survie par la prolifération nucléaire et le massacre de son opposition à Achraf
• Les sanctions ne sont pas suffisantes face à ce régime, la véritable solution reste un changement de régime par le peuple iranien et sa Résistance

Parallèlement au conseil des ministres de l’UE, la présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi, a adressé des lettres séparées à Herman Van Rompuy, Président de l’Union européenne, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et la baronne Ashton, Haute Représentative de l’Union européenne. Elle leur demande de conduire un effort international pour empêcher un déplacement forcé des 3400 opposants iraniens du camp d’Achraf en Irak et de faire échouer le plan d’un massacre planifié et un nouveau Srebrenica.

Des informations venant de l’intérieur du régime de Téhéran, dit-elle, confirment que les forces irakiennes, agissant sous la supervision de la Force terroriste Qods, ont l’intention d’attaquer Achraf et de perpétrer un bain de sang.  En bref, le plan comporte un déplacement violent des habitants vers diverses casernes à travers l’Irak, suivi de leur massacre et de leur déportation vers le régime des mollahs.

Mme Radjavi a ajouté : Le gouvernement irakien veut faire passer le plan de déplacement forcé pour une solution pacifique aux yeux de la communauté internationale ou du moins de gagner l’aval ou la non-opposition à ce plan de ses interlocuteurs étrangers, y compris de l’UE.  C’est pourquoi il promet qu’il acceptera une surveillance de l’ONU dans les nouveaux emplacements. L’expérience a montré cependant qu’aucune des promesses du gouvernement irakien n’est digne de confiance. Six heures avant le massacre du 8 avril, l’ambassade américaine, citant le premier ministre irakien, avait assuré les habitants du camp que l’Irak ne ferait pas usage de la violence. C’est pour cette raison qu’il y a sept mois, les Achrafiens ont annoncé qu’ils n’accepteraient d‘être réinstallés à l’intérieur de l’Irak que si le nouvel endroit était protégé par les forces américaines ou les casques bleus de l’ONU. 

Mme Radjavi a souligné : Un massacre à Achraf fait partie de la stratégie des mollahs pour se maintenir au pouvoir. Il y a deux autres composantes à cette stratégie, qui sont l’acquisition de la bombe atomique et l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme et la domination de la région. Aussi, bien que des sanctions globales contre ce régime soient nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour l’empêcher de se doter de la bombe atomique.  La véritable solution est un changement de régime par le peuple iranien et sa résistance. Seul le langage de la fermeté est efficace avec ce régime qui contraint le gouvernement irakien à soutenir le dictateur syrien, qui occupe des ambassades étrangères en Iran et prend des diplomates en otages.

Mme Radjavi a demandé aux dirigeants de l’UE de s’efforcer à réaliser les points suivants au Conseil de l’UE, y compris à la session de jeudi des ministres des Affaires étrangères : 
1– Adopter des sanctions globales, spécialement pétrolières, contre le régime ;
2– Couper toutes les relations diplomatiques avec le régime et fermer toutes les ambassades ;
3 – Interdire tout déplacement force des Achrafiens en Irak et faire annuler la date butoir de la fin de l’année jusqu’à ce que le HCR ait terminé son travail et que l’ensemble des habitants aient été transférés vers des pays tiers. L’UE doit conditionner l’octroi de crédits et d’aides économiques et financiers et la poursuite des relations commerciales avec l’Irak avec une solution pacifique et consensuelle pour Achraf.
4- Réaffirmer le statut collectif de réfugié des Achrafiens et leur assurer une protection par des casques bleus jusqu’à ce qu’ils soient tous transférés dans des pays tiers.
5- Accepter de toute urgence un nombre d’Achrafiens, spécialement des blessés et des malades.

Dans une conférence de presse présidée par Struan Stevenson, Président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Irak le 30 novembre, en présence de Maryam Radjavi, Alejo Vidal-Quadras, Vice-président du Parlement européen, Howard Dean, dirigeant du parti démocrate américain (2005-2009), le général Hugh Shelton, chef d’état-major des armées américaines (1997-2001); John Bruton, Premier ministre irlandais (1994 – 1997) et ambassadeur de l’UE aux USA (2004 – 2009); Rita Sussmouth, ancienne présidente du Bundestag allemand ; Günter Verheugen, commissaire européen (1999-2010); Patrick Kennedy, congressman américain (1995-2011) ; et Dirk Claes, sénateur et Président du comité parlementaire belge pour un Iran démocratique, et José Bové, eurodéputé français, les participants ont apporté leurs soutiens à ces demandes,.  Ils ont souligné que si l’Irak cherche à déplacer de force les résidents, ces derniers ne peuvent rien faire d’autre que de résister. Si quelqu’un veut qu’ils capitulent et veut prendre pour cible et leur vie et leur honneur politique, ce sera en vain.  Dans les conditions où ils ont fait preuve de toutes les flexibilités, c’est à nous désormais de soutenir leur résistance, ont dit les participants.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1 décembre 2011