Le week-end dernier, le régime iranien a testé un missile balistique qui a la capacité d’atteindre l’Europe.
Ce qui est choquant, c’est que le régime des mollahs a eu le culot de mener une telle activité alors qu’il tente activement de persuader les Européens de prendre des mesures pour contrer les effets des sanctions américaines qui sont actuellement en vigueur.
Mais le pire, c’est que les Européens se plient aux exigences de Téhéran et sont en train de mettre en place une « entité ad hoc » qui est une entité tierce qui s’occupera des transactions effectuées entre Téhéran et les entreprises européennes. De cette façon, les transactions ne se feront pas via le système bancaire international, contournant ainsi les sanctions américaines.
Les pays de l’UE soutiennent cette mesure, notamment les signataires européens du plan d’action global conjoint (JCPOA) – le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, ainsi que la Chine et la Russie – les autres signataires de l’accord nucléaire. Cependant, malgré le soutien européen, aucun pays ne souhaite héberger l’entité ad hoc.
Lorsque le président américain a annoncé qu’il quittait l’accord nucléaire de 2015, il a donné un certain nombre de raisons qui justifient sa décision. Il a souligné que le régime des mollahs est le « principal sponsor du terrorisme » et qu’il exporte des armes dangereuses et sème le chaos dans la région. Il a mentionné le fait que le régime des mollahs apporte un soutien considérable aux milices terroristes et aux groupes mandataires, citant Al-Qaïda, les Talibans, le Hezbollah et le Hamas.
Le président américain a également fait mention du fait que l’accord nucléaire a levé les sanctions économiques paralysantes qui ont fourni au régime « plusieurs milliards de dollars, dont une partie en espèces », ce qui lui a permis de poursuivre ses funestes activités. Depuis que l’accord, Téhéran a augmenté son budget militaire de près de 40 pourcents en dépit de son économie chancelante. Il a utilisé les fonds pour construire des missiles nucléaires et soutenir ses mandataires terroristes au Moyen-Orient.
Face à un tel comportement dangereux, comment les dirigeants européens peuvent-ils justifier leur complaisance ? Comment peuvent-ils décider de se ranger du côté du régime iranien, qui est le premier État sponsor du terrorisme dans le monde, avec des réseaux de financement et des cellules opérationnelles travaillant dans le monde entier ?
Maintenant que Téhéran a testé de manière provocante un missile balistique capable d’atteindre certaines parties de l’Europe, les dirigeants de l’UE vont peut-être ouvrir les yeux et réaliser qu’ils ne doivent pas être complaisant avec ce régime et opter pour une politique de fermeté.