samedi, juillet 27, 2024
AccueilActualitésActualités: NucléaireL’Iran possède du gaz pouvant servir dans une bombe atomique

L’Iran possède du gaz pouvant servir dans une bombe atomique

le directeur général de l’AIEA, Mohammad ElBaradeï Bloomberg, 3 septembre – L’Iran a produit près de 6,8 tonnes de gaz servant à enrichir l’uranium, selon un rapport confidentiel de l’agence de contrôle obtenu par l’agence de presse Bloomberg.

Le rapport de l’Agence internationale d’énergie atomique a également dit que l’Iran n’a pas clarifié des questions importantes sur ses activités nucléaires secrètes après plus de deux ans d’enquête.

« La transparence totale de l’Iran est indispensable et fait défaut », dit le rapport.

Préparé par le directeur général de l’AIEA, Mohammad ElBaradeï pour les pays membres de l’agence, le rapport intervient un jour après que l’Union européenne ait menacé de déférer l’Iran devant le conseil de sécurité à cause de son programme nucléaire.

Les Etats-Unis et l’UE sont inquiets que le programme puisse conduire à la production d’une bombe atomique. L’UE a offert des avantages à l’Iran, comme des liens commerciaux et de la technologie pour qu’il abandonne ce programme. L’Iran a rejeté ces offres, disant que ses travaux nucléaires visaient à produire de l’électricité, ce qui lui permettrait d’exporter davantage de pétrole. Le rapport d’ElBaradei ne conclut pas si l’Iran fabrique ou non une bombe atomique.

Le rapport dit que l’Iran a converti de l’uranium en environ 7 tonnes de gaz que l’on appelle de l’hexafluorure d’uranium qui peut servir à fabriquer une bombe atomique.

Un ancien inspecteur de l’AIEA David Albright a déclaré dans une interview téléphonique depuis Washington que cette quantité serait suffisante pour une bombe atomique.

Le rapport de l’AIEA dit également qu’il n’a pas pu déterminer avec exactitude tous les aspects des développements des centrifugeuses utilisées dans le processus d’enrichissement de l’uranium. Selon les termes d’un accord passé en novembre avec la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ; l’Iran s’est engagée à cesser cette production. L’opposition en exil, le Conseil national de la Résistance iranienne maintient que l’Iran n’a pas cessé de produire des centrifugeuses.