Le Parisien Auvers-sur-Oise, hier soir. Deux par deux et main dans la main, la centaine dinvités de la Fête du feu ont sauté chacun leur tour les petits bûchers dressés pour loccasion par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans le jardin de leur quartier général à Auvers-sur-Oise. Un rite de purification avant la nouvelle année, qui commence en Iran le premier jour du printemps.
Le Parisien Auvers-sur-Oise, hier soir. Deux par deux et main dans la main, la centaine dinvités de la Fête du feu ont sauté chacun leur tour les petits bûchers dressés pour loccasion par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans le jardin de leur quartier général à Auvers-sur-Oise. Un rite de purification avant la nouvelle année, qui commence en Iran le premier jour du printemps.
« En sautant le feu, on se débarrasse de toutes les mauvaises choses accumulées durant lannée précédente et on capte lénergie et la chaleur des flammes. Cette tradition a les mêmes racines que la fête de la Saint-Jean », explique Omid Khadir, un membre de lorganisation.
Pourchassés dans leur pays, les membres de ce parti opposé au régime des mollahs sont installés sur la commune depuis 1981, date de la révolution iranienne. Pour eux célébrer cette fête ancestrale antérieure à lIslam et réprimée comme païenne par le pouvoir iranien est, plus quune tradition, un véritable acte de résistance : « En Iran les jeunes célèbre bruyamment la Fête du feu, en sautant des bûchers et en faisant sauter des pétards dans les rues. Cest un acte dopposition contre le régime, qui tente sous tous les prétextes dempêcher ces célébrations », explique la présidente du CNRI, Maryam Radjavi.