et exhorte le gouvernement irakien à respecter les droits humains
EUROPA PRESS, Madrid, 12 juillet – La séance plénière du Sénat a approuvé une déclaration institutionnelle mardi exprimant sa « profonde inquiétude au sujet de l’utilisation de la force contre les résidents du camp de réfugiés d’Achraf » en Irak et « déplore que cela ait causé la perte de vies humaines ». Elle exhorte le gouvernement de ce pays arabe à respecter les droits humains.
Le 8 avril dernier, au moins 25 réfugiés iraniens ont été tués et des centaines d’autres blessés dans un assaut des forces de sécurité irakiennes contre le camp, qui abrite en ce moment plus de 3.500 exilés dans l’est de l’Irak.
Dans la déclaration institutionnelle, lue par le président du Sénat, Javier Rojo, en début de la séance plénière, le Sénat exhorte le gouvernement irakien à permettre à observateurs internationaux indépendants d’avoir accès au camp d’Achraf « afin qu’ils puissent se faire une idée complète de la situation ».
Le Sénat rappelle que «la mission d’assistance des Nations unies en Irak suit de près la situation et l’UE, de concert avec l’ONU, a appelé de manière continue et à plusieurs reprises le gouvernement irakien à s’abstenir de recourir à la violence et à respecter les droits humains des résidents du camp. »
Pour la Chambre haute, le camp d’Achraf soulève « des défis complexes sans réponse facile », mais dit que « la solution n’est pas dans l’usage de la force ». Elle souligne que « c’est la responsabilité du gouvernement irakien de respecter les droits humains de ceux qui vivent » là-bas. Par conséquent, elle appelle à «trouver une solution pacifique et durable à la situation ».