vendredi, mars 29, 2024
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La Haut commissaire aux droits de l’homme de l’ONU exige la protection des Achrafiens

CNRI – La Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme a condamné le 9 septembre le «massacre déplorable » de 52 habitants du camp d’Achraf et appelé la communauté internationale à agir d’urgence pour protéger les opposants iraniens en Irak.

 Lundi, dans son allocution d’ouverture de la 24e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, Navi Pillay a déclaré : « En Irak, les droits humains sont sous l’assaut d’une nouvelle vague de violence. Il est profondément alarmant que les civils soient victimes d’une résurgence du ciblage confessionnel aveugle.» «J’appelle les autorités à faire le maximum pour protéger toutes ces personnes en Irak, et j’exhorte le gouvernement irakien à s’assurer que l’enquête annoncée sur la tuerie déplorable de 52 personnes dans le camp d’Achraf soit totalement indépendante, approfondie et transparente.»

 

 «Les autorités doivent prendre des mesures supplémentaires pour garantir la protection des résidents à la fois dans le camp d’Achraf et dans le camp Liberty

 Le 1er septembre, les forces irakiennes du Premier ministre irakien Nouri al -Maliki ont attaqué les réfugiés sans défense du camp d’Achraf, exécutant 52 membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI). Sept personnes, dont six femmes ont été également enlevées.

 Au moment de l’attaque, quelque 100 personnes vivaient dans le camp en vertu d’un accord quadripartite entre l’ONU, les USA, l’Irak et les habitants.

 Navi Pillay a également exigé la fin des exécutions massives en Iraq et souligné la poursuite des violations des droits humains infligées par le gouvernement Maliki.

 Sur l’utilisation généralisée par l’Irak de la peine capitale, elle a déclaré : «L’Irak n’a pas encore répondu aux appels onusiens et internationaux à un moratoire sur la peine de mort et continue à exécuter périodiquement les personnes par groupes.»

 «Un total de 123 prisonniers ont été exécutés en 2012, et 75 autres en 2013, et ce, malgré l’immense risque de déni de justice découlant de la faiblesse systémiques de l’appareil pénale en Irak.»

 Mme Pillay a également exprimé son indignation devant les 100.000 morts du conflit syrien, les deux millions de réfugiés et les quatre millions de déplacées en Syrie.

 «La souffrance de la population civile en Syrie a atteint des niveaux inimaginables, a-t-elle affirmé. L’utilisation d’armes chimiques a longtemps été considérée comme l’un des plus graves crimes pouvant être commis, mais leur utilisation en Syrie semble maintenant avérée, même si toutes les circonstances et les responsabilités restent à clarifier.»