jeudi, mars 28, 2024
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Iran : une femme reçoit cent coups de fouet en public

Iran : une femme reçoit cent coups de fouet en public

CNRI – Mercredi, le régime intégriste iranien a fouetté une femme en public à Golpayegan, au centre de l’Iran. Les médias officiels ont rapporté que la femme, qui a été identifiée uniquement par ses initiales S.T., a reçu cent coups de fouet.

Elle a été flagellée, car elle était soupçonnée d’avoir eu une aventure avec un homme, selon Najafali Alyan, le procureur du régime à Golpayegan. Ses remarques ont été rapportées par l’agence de presse affiliée à l’État, Serat, le 27 avril.

Il n’y a pas eu de rapports dans les médias de l’État de femmes étant fouettés en public en Iran au cours de ces dernières années.

La femme purge actuellement une peine de prison de 15 ans pour son rôle présumé dans l’assassinat de son mari en juillet 2012. Le pouvoir judiciaire du régime iranien est tristement célèbre pour ses verdicts draconiens sans procédure conforme, et il a été condamné à plusieurs reprises par des organisations internationales des droits de l’homme.

Farideh Karimi, une militante des droits de l’homme et membre du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a fermement condamné la flagellation publique à Golpayegan.

Elle a déclaré : « La flagellation publique d’une femme en Iran est une nouvelle mesure misogyne du gouvernement Rohani, qui est extrêmement inquiétante et abjecte. Les femmes politiques occidentales qui visitent l’Iran devraient reconsidérer ces données et leur impact sur le régime dans son attitude qui s’enhardit. »

Elle a ajouté : « Compte tenu de la nouvelle vague de répression des femmes en Iran, nous exhortons les militants et les organisations de défense des droits des femmes à se lever et se prononcer contre les politiques misogynes des mollahs. »

La semaine dernière, le régime des mollahs a lancé un nouveau plan pour réprimer les femmes pour « port incorrect du voile. » Il a déployé quelque 7000 « agents de la police des mœurs » en civil à Téhéran chargés de réprimer les femmes dans les rues et d’alerter les organismes officiels d’application de la loi des cas de « mauvais port du voile » et autres « violations » des lois intégristes des mollahs.

Le régime iranien a pendu au moins 66 femmes et 2300 hommes depuis qu’Hassan Rohani a pris ses fonctions en tant que président en 2013.