CNRI – Dans le cadre des luttes intestines du pouvoir iranien, Hassan Rohani, le président des mollahs, a pris pour cible les membres de la faction du Guide Suprême, Ali Khamenei. Il a particulièrement attaqué Ebrahim Raissi, un candidat à l’élection présidentielle du 19 mai et connu pour avoir été membre de « la commission de la mort » en 1988 et responsable de milliers d’exécutions en Iran.
« Le peuple va dire une nouvelle fois déclarer (par son vote) qu’il ne veut pas de ceux qui n’ont pratiqué que les exécutions et l’emprisonnement durant les 38 dernières années« , a affirmé Rohani lors d’un discours à Hamedan le 8 mai dernier.
Rohani a fait ces commentaires en oubliant que durant son mandat, plus de 3 000 exécutions ont eu lieu en Iran et lui-même a été l’un des principaux acteurs de la torture et des meurtres contre les iraniens depuis que le régime intégriste est au pouvoir.
« Vous ne les connaissez pas, moi si ! Un jour ils ont décidé lors d’une réunion de construire des murs sur les trottoirs de Téhéran pour séparer les hommes et les femmes, a-t-il affirmé, bien qu’aucun responsable n’ait jusque-là dénoncé un tel projet funeste. Pourtant, Rohani avait précédemment s’était déclaré fier d’avoir été le premier responsable du pays à avoir mis en place la réglementation obligatoire du hijab au sein de l’armée et d’avoir personnellement dirigé son application obligatoire après la révolution de 1979. Il a également ouvert la voie en exhortant à des exécutions publiques.
Selon le quotidien officiel Etelaat, Rohani aurait prôné, lors d’une intervention le 15 juillet 1980, l’exécution publique de prisonniers politiques à l’Université de Téhéran.