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Journée internationale de la paix et le danger du régime iranien

Journée internationale de la paix et le danger du régime iranien
Maryam Radjavi aux côtés de jeunes iraniens lors du rassemblement pour un Iran libre de 2025 à Bruxelles – 6 septembre 2025

Le 21 septembre, proclamé pour la première fois en 1982 Journée internationale de la paix, a été instauré pour souligner la solidarité mondiale contre la guerre et la violence. Son objectif est d’assurer une aide humanitaire aux victimes des conflits et du terrorisme et de promouvoir la sécurité et la stabilité dans le monde.

Si la « paix » est une aspiration universelle, sa signification peut varier selon les contextes culturels, sociaux ou religieux. Du désarmement et de la non-ingérence dans les affaires d’autrui à la protection des droits humains et à la stabilité, la paix est multidimensionnelle et doit être défendue en pratique, et non pas seulement en paroles.

Une journée marquée par la crise et la guerre
Cette année, la Journée internationale de la paix est éclipsée par l’escalade des crises au Moyen-Orient et dans le monde entier. Des millions de personnes continuent de souffrir de guerres dévastatrices et de violences d’État. Selon des rapports internationaux, plus de 60 millions de personnes ont été déplacées ces dernières années, ce qui en fait la crise des réfugiés la plus grave depuis la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles, d’innombrables enfants ont été privés d’éducation et d’avenir.

Le facteur le plus déstabilisateur dans ces troubles persistants est le régime clérical iranien. Gardien autoproclamé de l’idéologie extrémiste, Téhéran est le principal État soutenant le terrorisme et l’architecte des guerres par procuration dans la région.

Téhéran : la plus grande menace pour la paix régionale et mondiale
Le régime iranien, par l’intermédiaire du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de sa force terroriste Al-Qods, dirige des milices mandatées en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen. Son implication comprend le financement et l’armement de milices, la déstabilisation de gouvernements et la prolongation de guerres dévastatrices. Son programme de missiles balistiques, en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, et ses prises d’otages de ressortissants étrangers soulignent encore davantage sa nature de menace pour la paix internationale.

Il ne s’agit ni d’une stratégie défensive, ni d’un exercice de pouvoir légitime. Le bellicisme du régime clérical trouve ses racines dans sa faiblesse intérieure fondamentale et dans la crainte d’un soulèvement populaire. L’exportation du terrorisme est l’outil de survie du régime.

L’appel de la Résistance iranienne
La Résistance iranienne dénonce depuis longtemps le rôle destructeur de la dictature cléricale. Elle a toujours affirmé que la paix, la démocratie et la stabilité au Moyen-Orient sont inaccessibles tant que ce régime restera au pouvoir.

Le 8 avril 2025, dans un message adressé au Sénat américain et intitulé « Politique iranienne », Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a déclaré : « La politique d’exportation du terrorisme et du fondamentalisme est clairement définie dans la Constitution du régime. L’expérience des 46 dernières années démontre que ce régime ne tient pas ses promesses. En 1988, Khomeini a déclaré qu’il était permis de violer des contrats, voire des obligations religieuses, pour préserver le régime. Au cours des années 2000, suite à la révélation des sites nucléaires secrets du régime par le CNRI, Khamenei a même accepté de sceller les sites d’enrichissement d’uranium. Cependant, un an plus tard, il a brisé tous les scellés et a étendu les activités nucléaires du régime. »
Dans un autre message prononcé lors d’une conférence au Sénat américain le 26 octobre 2023, elle a également souligné : « La complaisance envers le régime des mollahs est désastreuse. Il y a des années, le monde a compris que ce régime était irréversible et qu’il ne changerait pas de comportement. Le monde doit désormais admettre que le régime iranien est lui aussi irréversible. Chaque concession accordée au régime alimentera de nouvelles guerres. Une autre conclusion est qu’aucune solution au Moyen-Orient ne sera possible si la tête du serpent à Téhéran n’est pas ciblée.»

La Résistance, voix de la paix
En cette Journée internationale de la paix, il est essentiel de mettre en lumière non seulement les ennemis de la paix, mais aussi ses véritables défenseurs. La Résistance iranienne, par son programme démocratique et son Plan en dix points pour un Iran libre, s’est engagée à établir une république fondée sur la démocratie, l’égalité et la coexistence pacifique avec les pays voisins et la communauté internationale.

Cette vision contraste fortement avec les politiques destructrices du régime clérical. Elle démontre que la paix est à la fois possible et réalisable.

La voie à suivre
L’avenir de la paix au Moyen-Orient dépend de la chute du régime iranien, principale source d’instabilité et de conflit. Un Iran démocratique, libéré de la tyrannie de toute dictature, ouvrira la voie à la coopération, à la fraternité et à une prospérité partagée dans la région.

En cette Journée internationale de la paix, le message est clair : tant que la dictature cléricale perdurera tant que le régime sera au pouvoir, la paix restera hors d’atteinte. Seul son renversement et l’instauration d’un Iran libre et démocratique permettront de hisser le drapeau blanc de la paix sur une région longtemps déchirée par le feu et le sang.