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Iran : Le rapport de Human Rights Watch contre l’OMPI n’est pas fondé, selon un groupe parlementaire

ImageCNRI, 25 novembre – Faisant face à un isolement international et des crises sociales et politiques en Iran, le régime intégriste ressent le besoin de ternir l’image de sa principale opposition, le Conseil national de Résistance et l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, pour éviter sa chute.

Dans cette optique, une énorme quantité de documents de désinformation a été diffusée par les agents du ministère des Renseignements du régime iranien, le VEVAK, ces derniers mois.
Pour tenter de maintenir les restrictions sur les activités de la Résistance iranienne, les mollahs ont utilisé tous les moyens pour maintenir la marque de terrorisme injuste sur le groupe d’opposition. Le rapport de l’ONG Human Rights Watch basée à Washington en mai 2005 est un exemple clair des complots des mollahs.

Le groupe interparlementaire européen, les Amis d’un Iran Libre, ont entrepris une étude détaillée des allégations du groupe des Droits de l’Homme et en dessous est une note du premier vice président du groupe parlementaire européen à propos de leur étude :

Le rapport de Human Rights Watch sur l’organisation Moudjahidine du peuple d’Iran publié en mai 2005, a entraîné l’élaboration de ce rapport (« Les Moudjahidine du peuple d’Iran » – Rapport de mission).

Le rapport traite manifestement des abus présumés de l’OMPI, mais ce qui est très surprenant, bien au-delà de son mandat d’organisation humanitaire, elle a pris une position très politique en recommandant de ne pas soutenir le principal groupe d’opposition iranien. 

Cette déclaration politique a été pour le moins déconcertante du fait de l’inquiétude grandissante de la communauté internationale sur la conduite du régime clérical en Iran et les appels croissants à abandonner la politique d’apaisement envers l’Iran, qui a conduit à la mise à l’écart de l’OMPI en premier lieu.

Au Parlement européen, nous avons décidé d’entreprendre une enquête complète sur les violations supposées des droits de l’homme par l’OMPI contenues dans le rapport de Human Rights Watch.
A cet effet, au contraire de HRW, qui s’est contenté uniquement de douze heures d’entretiens téléphoniques avec douze individus suspects, nous nous sommes sentis obligés de conduire une étude détaillée pour nous occuper pleinement de chaque aspect de cette affaire.

En plus d’une recherche intensive, une délégation d’europarlementaires a visité la base Achraf en Irak, où elle a eu des entretiens privés en tête-à-tête avec les membres et des responsables de l’OMPI. Des inspections surprises ont aussi été faites sur les sites supposés d’abus.
Nous avons trouvé que les allégations contenues dans le rapport de HRW étaient infondées et dénuées de toute vérité. Nous sommes aussi arrivés à la conclusion que le  rapport de HWR était erroné. De plus, au cours de notre étude nous nous sommes rendus compte d’une campagne de désinformation élaborée et complexe du ministère iranien des renseignements et de la sécurité (VEVAK) contre l’OMPI.

Les recommandations de HWR de ne pas soutenir l’OMPI sont clairement liées aux appels croissants à retirer le nom de l’organisation de la liste du terrorisme. Je ne suis pas d’accord avec les recommandations de HRW. Dans l’espoir de modérer le régime clérical, les pays occidentaux ont injustement taxé l’OMPI de groupe terroriste, sapant leurs propres principes et leurs propres valeurs morales. Ainsi, la justice requiert que l’OMPI soit retiré de la liste du terrorisme.
Alejo Vidal Quadras Roca
Parlement Européen
Premier Vice-Président