CNRI – Un autre dossier de corruption vient d’éclater au grand jour en Iran. Le procureur général Mohsen Eje’i a déclaré le 30 janvier : « en mars 2011 les prêts non remboursés des banques iraniennes s’élevaient à 50.000 milliards de tomans (20 milliards de dollars), aujourd’hui ils ont doublé. »
Ses propos s’inscrivent dans la lutte intestine que se livrent les divers clans du régime.
» Récemment il est apparu qu’un individu avait fait un emprunt de 8000 milliards de tomans (3 milliards $) et ne l’a pas remboursé. Malgré tout, les responsables n’ont pas porté plainte à son encontre », a expliqué le procureur du régime.
Pour sa part Seraj, le directeur de l’Organisation des inspections générales, a déclaré : » il y a quelque 100 000 milliards de tomans d’arriérés bancaires, dont 80 % se trouvent aux mains de 30 personnes, et les banques s’abstiennent de porter plainte à leur rencontre. »