
Un nouveau rapport du Centre de recherche parlementaire du régime iranien a révélé la paralysie totale du système éducatif iranien au cours de la première année du 7e Plan de développement du régime, montrant comment des décennies de corruption, de mauvaise gestion financière et de priorités politiques ont paralysé l’un des secteurs les plus vitaux du pays.
L’évaluation, couvrant la période allant du lancement du plan à septembre 2025, dresse un tableau sombre : les politiques éducatives du régime n’ont pas réussi à atteindre les objectifs les plus élémentaires. Presque toutes les dispositions clés du plan restent inappliquées, laissant le système stagnant et incapable de répondre aux besoins de développement du pays.
Plus des trois quarts des engagements non tenus
Selon le rapport, plus de 78 % des mandats éducatifs du 7e Plan n’ont pas été exécutés du tout ou n’ont été que partiellement mis en œuvre. Sur 16 directives stratégiques nécessitant des documents de politique détaillés et des instructions juridiques, seules deux ont été achevées.
Cela signifie que plus de 85 % des exigences fondamentales pour transformer le système éducatif iranien restent non résolues, malgré le passage d’une année entière depuis l’adoption du plan.
#Iran’s Lost Children: Tens of Thousands of Students Sacrificed in the Iran-Iraq Warhttps://t.co/gQmSN6PZKZ
— NCRI-FAC (@iran_policy) 25 septembre 2025
Parmi les 19 objectifs énoncés, seuls deux ont été pleinement atteints, tandis que 58 % de tous les objectifs quantitatifs ont complètement échoué. L’analyse du centre de recherche conclut que « le secteur de l’éducation n’est même pas entré dans la phase de mise en œuvre réelle du programme ».
Défaillances structurelles et manque de ressources
Le rapport identifie plusieurs raisons principales à l’échec du régime à mettre en œuvre ses propres plans :
De graves pénuries budgétaires, représentant environ 40 % des échecs. Les réformes clés sont au point mort faute de financement.
Incompétence managériale et manque d’expertise, représentant également environ 40 % du problème. L’indécision chronique et le manque de leadership compétent ont rendu le système inerte.
Des documents réglementaires non approuvés signifient que le programme est toujours dépourvu de fondement juridique pour sa mise en œuvre.
Des objectifs irréalistes et idéalistes qui ignoraient la détérioration des infrastructures et les contraintes de ressources de l’Iran.
Même lorsque des actions limitées ont été entreprises, le rapport note que beaucoup n’étaient que des « gestes formels » sans impact mesurable sur la qualité de l’éducation.
Données manipulées et faux rapports
Le Centre de recherche parlementaire a également critiqué les agences exécutives du régime pour manipulation statistique et faux rapports.
Par exemple, des projets de construction achevés avant le début du 7e Plan ont été présentés de manière trompeuse comme faisant partie de ses réalisations. « L’écart entre les rapports officiels et les progrès réels révèle un grave décalage entre les performances déclarées et les performances réelles », indique le rapport.
Des tâches fondamentales, telles que l’élaboration d’une feuille de route nationale pour la réforme de l’éducation et la mise en place de cadres de suivi, restent inachevées, alors qu’elles étaient légalement requises dans les six premiers mois de la mise en œuvre.
Les véritables priorités du régime
Alors que les salles de classe iraniennes souffrent d’infrastructures obsolètes, de pénuries d’enseignants et de financements insuffisants, le régime clérical continue de détourner les richesses nationales vers ses ambitions militaires et nucléaires.
Au lieu d’investir dans l’éducation, des milliards de dollars sont détournés vers les programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques du régime, ainsi que vers le financement de milices par procuration au Moyen-Orient. Parallèlement, la corruption systémique et les scandales de détournement de fonds massifs ont encore davantage épuisé les ressources publiques.
Cette négligence délibérée reflète une tendance de longue date : le régime sacrifie le développement social et le bien-être des jeunes pour maintenir la répression et l’agression régionale.
Un avenir hypothéqué par la mauvaise gestion du régime
L’éducation est le fondement du progrès à long terme de toute nation, mais sous le règne des mollahs, elle est devenue une victime du contrôle idéologique, du déclin économique et de l’effondrement institutionnel. Par le biais de ses politiques destructrices, le régime a fait en sorte que la jeunesse iranienne reste piégée dans un cycle de mauvaise éducation, de chômage et de désespoir, des conditions qui renforcent la dépendance du système à l’égard de la répression plutôt que de la réforme.

