CNRI Dans une conférence de presse à Londres lundi, le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne a fait des révélations sur le programme de production de missiles porteur dogive du régime de Téhéran. Voici une dépêche de lagence Associated Press sur cette conférence :
Un groupe iranien en exil a avancé lundi que Téhéran dissimule plus de 300 missiles de logue portée dans deux villes iraniennes et que des experts en armement coréens coopèrent à la production de missiles de ce pays.
Le groupe, le Conseil national de la Résistance iranienne, a affirmé quune augmentation de la production de missiles porteurs dogives « mène la communauté internationale au bord du gouffre et conduisent les événements vers la guerre. »
Le CNRI, lié aux Moudjahidine du peuple, un groupe que Washington et lUnion européenne ont mis sur la liste des organisations terroristes, a un passé mitigé dinformations exactes.
Il y a trois ans, le groupe avait révélé des informations sur deux sites nucléaires cachés, ce qui avait aidé à découvrir pratiquement deux décennies dactivités iraniennes secrètes, et avait déclenché les craintes actuelles sur lintention de Téhéran de fabriquer une bombe. Mais la plupart des informations que le groupe a présentées, nont pu être vérifiées publiquement.
Le groupe affirme que des experts de la Corée du Nord travaillent avec les autorités iraniennes sur les système de guidage, la production dogives, le système de carburant des missiles et les systèmes dexplosions, au complexe des industries de missiles Hemmat, au nord-est de Téhéran, pour développer un nouveau missile balistique dune portée de 3000 km. Les Nord-coréens ont travaillé avec lIran sur un autre projet de missile dun milliard de dollars (830 millions deuros) jusquà cet été, affirme le groupe, où deux essais de missiles de longue portée Shahab-4 ont échoué et le projet a été abandonné.
« Les experts nord-coréens sont basés en Iran pour une longue période et réside dans un hôtel du complexe Hemmat et dans les zones résidentielles des complexes militaires », a dit Hossein Abedini, membre de la commission des affaires étrangères du groupe. « Afin dempêcher les fuites dinformation, le régime des mollahs ne leur permet pas de résider hors des complexe militaires. »
Les demandes répétées de commentaires auprès de lambassade dIran à Londres nont reçu aucune réponse lundi.