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Conférence des Amis d’un Iran Libre au Parlement Européen

ImageL’enquête des eurodéputés sur le rapport de HRW concernant l’OMPI

 

NCRI, BRUXELLES, 21 septembre 2005 – Une conférence majeure s’est tenue mercredi 21 septembre au Parlement européen à Bruxelles sous l’égide d’Alejo Vidal Quadras, premier vice-président du Parlement européen. Cette conférence avait pour objectif de présenter un rapport de 130 pages, contenant les résultats des recherches menées par un groupe d’eurodéputés sur le rapport de l’ONG américaine Human Rights Watch  à propos des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).

Après la publication du rapport de HRW, un groupe d’eurodéputés, d’avocats et de juristes, ont ouvert une enquête indépendante sur ce rapport. Pour ce faire, une délégation du PE s’est rendue à la base Achraf pour vérifier minutieusement les allégations qui y étaient portées. La conférence de mercredi, intitulée “Rapport de Mission : les Moudjahidine du peuple d’Iran ”, voulait faire part des résultats de cette mission d’enquête.

C’est Alejo Vidal Quadras, premier vice-président du Parlement Européen, qui a ouvert la séance. Il a estimé que le rapport de HRW n’était qu’un document politique visant à attaquer l’OMPI par le biais d’une campagne de désinformation. “L’OMPI forme le groupe d’opposition le plus actif qui représente la menace principale pour le régime iranien », a-t-il dit. “Cette organisation doit être prise en considération dans toute équation sur la question iranienne”

Paulo Casaca, co-président des Amis d’un Iran Libre et président de la délégation du PE à l’OTAN, a dit que “La visite de notre délégation à Achraf permet d’affirmer sans aucun doute qu’il n’existe pas le moindre document confirmant les propos de HRW contre l’OMPI. Notre enquête in situ permet de dire que les allégations de HRW sont sans fondement. Un seul exemple suffit à discréditer le rapport : HRW avait prétendu qu’une personne aurait été assassinée. Or, sa famille l’a formellement démenti”

André Brie, membre de la commission des Affaires étrangères du Parlement Européen, qui faisait également partie de la délégation en visite à Achraf, a qualifié le rapport de HRW contre l’OMPI de “mesure ignoble” visant à diffamer la Résistance contre la tyrannie en Iran. “Ce rapport est injustifié et sans aucun fondement. Nous n’avons constaté aucun cas de violence à Achraf. Il y avait un climat de franchise, sincère et humain et c’est une expérience que j’ai jugée intéressante”, a-t-il dit. « L’inclusion de l’OMPI sur la liste du terrorisme est scandaleuse », a-t-il ajouté avant de demander le retrait de cette étiquette.

Le Pr. Raymond Tanter, ancien membre du Conseil national de sécurité américain et président du Comité de politique iranienne, basé à Washington, a estimé que le rapport de HRW était un « instrument dans les mains des mollahs pour ternir l’image de l’OMPI»

Raymond Tanter a condamné le rapport, ajoutant qu’  « enlever le nom de l’OMPI de la liste du terrorisme aiderait à installer la démocratie en Iran. L’OMPI est le principal ennemi du régime iranien, c’est pourquoi la retirer de la liste signifierait un début de changement de régime. Nous devons soutenir une opposition iranienne capable d’organiser des manifestations et des grèves en Iran. Cette force c’est l’OMPI qui est membre de la coalition du Conseil national de la Résistance iranienne. »

M. Lars Rise, de la commission des Affaires étrangères du Parlement norvégien et qui s’est également rendue à Achraf, a déclaré : « A Achraf, j’ai eu des entretiens directs avec de nombreuses personnes qui parlaient couramment des langues européennes. Je pense que cette enquête est bien plus documentée que les interviews téléphoniques de HRW. Tout comme mes collègues, je pense que toutes les allégations de HRW contre l’OMPI sont fausses et infondées. Nous avons scrupuleusement examiné tous les cas, et aucun n’était valide. »

M. Rise a aussi demandé à ce que l’OMPI soit retirée de la liste noire.

Struan Stevenson, co-président du groupe interparlementaire des Amis d’un Iran Libre et vice-président du groupe chrétien-démocrate conservateur au Parlement Européen, a souligné qu’en publiant un rapport contrefait, HRW avait rendu un service au régime des mollahs. « Alors que le régime des mollahs viole tous les jours les droits de l’homme, il est étonnant que Human Rights Watch ne lui prête pas autant d’attention qu’à l’OMPI. »

Mohammad Mohadessine, président de la commission des Affaires étrangères du CNRI, faisait également partie des intervenants. « Le rapport de  Human Rights Watch  contre l’OMPI trahit les principes des droits de l’homme », a-t-il dit. «Le rapport est un tissu de mensonges préparé par le ministère des renseignements des mollahs, mais publié indirectement par HRW. Les rapports rédigés par les parlements norvégien et britannique et le Comité de politique iranien basé à Washington, ainsi que les témoignages d’officiers américains ayant servi une année dans la base Achraf en Irak, attestent que le rapport et sa campagne de propagande n’étaient que des mesures à visée politique contre la Résistance iranienne »

Mme Azadeh Zabeti, avocate en Grande-Bretagne, a affirmé que “durant notre visite à Achraf, nous avons examiné toutes les allégations de Human Rights Watch. Notre recherche a révélé que ce rapport est le résultat d’une campagne de propagande très complexe menée par le ministère des renseignements du régime iranien dans le but de diaboliser la Résistance iranienne.” Mme Zabeti a cité de nombreux exemples de déclarations mensongères du rapport.

Mme Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation France Liberté a fait dire par un message à la conférence : « Je sais que votre réunion examine le rapport de Human Rights Watch  sur l’OMPI. France Liberté pense que ce rapport, rédigé de façon mensongère, enlève toute crédibilité à HRW ». Elle a ajouté que le rapport avait des motifs politiques et qu’il était sans fondement.

 

Eric Sotas, président de l’Organisation mondiale contre la Torture, a également envoyé un message à la conférence dans lequel il a condamné les actes de terrorisme et les mesures répressives contre les membres de la Résistance iranienne.