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Condamnation de l’intrusion de la police irakienne à Achraf

C NRI – Dans une lettre adressée à la Secrétaire d'État américaine, le 29 mai 2009, le Comité italien des parlementaires et citoyens pour un Iran libre a condamné l'intrusion soudaine des forces de police irakiennes à Achraf.

La Cité d’Achraf abrite de 3400 membres de la principale opposition démocratique iranienne, l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).

Dans sa lettre, le Comité signale à Hillary Clinton, que « compte tenu du fait que la protection du camp est aux mains des forces irakiennes, l'intrusion soudaine de la police irakienne à Achraf est considérée comme une action répressive menée à la demande du régime iranien. Cette initiative est en violation des engagements donnés par le gouvernement irakien à l'ambassade américaine de respecter les droits des résidents d’Achraf. »

Le Comité ajoute : «Malgré les engagements internationaux du gouvernement irakien et la résolution du 24 avril du Parlement européen à l’adresse de ce gouvernement, qui stipule que les droits des résidents d'Achraf doivent être respectés conformément aux Conventions de Genève et qui lui demande de mettre fin à son blocus, le gouvernement irakien n’a toujours pas reconnu les droits des résidents d’Achraf. »

« La semaine dernière, le président du régime iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et son secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, Saïd Jalili, ont rencontré à Téhéran M. Hoshyar Zibari, le ministre irakien des Affaires étrangères. Ils ont instamment demandé à M. Zibari de mettre en œuvre les accords bilatéraux visant à fermer la Cité d’Achraf. C’est précisément la promesse faite par [l'ancien conseiller irakien à la sécurité nationale] M. Mowaffaq al-Roba’i. »

Le comité conclut en disant : « Ce à quoi nous assistons aujourd'hui est une conséquence directe des pressions du régime iranien, et cela peut conduire à une catastrophe humanitaire. Par conséquent, il s’avère indispensable que vous interveniez immédiatement. »

La lettre est signée par les présidents du comité, les députés italiens Carlo Ciccioli et Elizabetta Zamparutti, et le président de l'organisation des droits de l'homme d'Helsinki Watch en Italie, Antonio Stango.