samedi, juillet 27, 2024
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Les « cyber crimes » ont augmenté de 63 % en Iran – chef de la cyber police

Les « cyber crimes » ont augmenté de 63 % en Iran - chef de la cyber police

CNRI – Le chef de la cyber police iranienne, FATA, a déclaré que la « cybercriminalité » sur le réseau social Telegram a connu une « augmentation de 63 % » en 2017 en Iran. Kamal Hadianfar a précisé, le 26 juillet, que 43 % des cas de cyber criminalité se manifestent sur Telegram et 20 % sur Instagram, a rapporté l’agence de presse Mehr News.

Concernant le blocage de Twitter, le chef de FATA l’a qualifié de « plateforme pour les terroristes » et ajouté : « Twitter ne sera pas retiré de la censure. » Or, la majorité des autorités iraniennes utilisent Twitter pour faire de la propagande. Les commentaires du chef de la police FATA ont eu lieu à la suite de différends entre l’exécutif et l’appareil judiciaire iranien concernant la censure de ce réseau social.

Abdolsamad Khorramabadi, vice procureur général des mollahs, s’en est pris au ministre de la Communication et de l’Information, Mahmoud Vaezi, déplorant le fait qu’il ait ignoré les ordres de censure pour les chaînes « criminelles » sur Telegram, dont celle des Moudjahidine du Peuple.

Abdolsamad Khoramabadi, cité par l’agence de presse ISNA, le 26 juillet, a affirmé que « la chaîne des Moudjahidine du Peuple est une chaîne criminelle sur Telegram. Un mandat judiciaire a été lancé contre elle, mais n’a malheureusement pas encore été bloquée ».

Khorramambadi a menacé que si les ordres n’étaient pas mis en œuvre, il engagerait des poursuites contre le ministère de la Communication et de l’Information.

Il faut noter que Mahmoud Vaezi a reconnu le 19 juillet dernier l’inefficacité de la censure en Iran dans un échange avec les journalistes : « Durant ces dernières années, nous avons censuré de nombreux réseaux sociaux. Mais dans un délai très rapide, les gens se sont tournés vers d’autres réseaux sociaux. Nous avons bloqué We-Chat, qui était chinois, et dans les 24h, 3,5 millions de personnes se sont inscrites sur Whatsapp. Nous avions en effet été en mesure de communiquer avec les autorités chinoises pour bloquer We-Chat. Mais Whatsapp est une société américaine. Nous sommes donc allés de mal en pis. »

Inquiet à propos de l’étendu de la messagerie Telegram, il a déclaré : « Les gens se sont inscrits sur Telegram après Viber. Nous sommes actuellement en contact avec les dirigeants de Telegram, mais ils ne sont pas prêts à bloquer les chaînes politiques. »