samedi, juillet 27, 2024
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Sommet Iran libre 2023: en avant vers une République démocratique

Rapport en direct : Sommet mondial sur l'Iran libre 2023, en route vers une République démocratique
Des politiciens éminents se joignent à la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, pour soutenir le soulèvement du peuple iranien pour une république démocratique, laïque et non nucléaire en Iran

Reportage en direct:

Paris, le 1er juillet 2023 – D’éminents dirigeants et législateurs internationaux se sont réuni au siège du Conseil national de la Résistance iranienne à Auvers-sur-Oise. Parallèlement, un grand rassemblement d’Iraniens et de partisans de la Résistance iranienne s’est déroulé à Paris, en soutien au plan du CNRI pour un changement de régime en Iran, visant à établir la liberté et la démocratie.

Au « Sommet mondial pour un Iran libre 2023″, sont intervenus des personnalités de premier plan qui ont abordé des sujets clés tels que le soulèvement en cours en Iran, les menaces posées par le régime pour la sécurité internationale, l’alternative viable et l’impératif d’adopter des  politiques avisées pour favoriser un avenir prospère pour l’Iran.

Maryam Radjavi, présidente-élue de la Résistance iranienne pour la période de transition, a déclaré :

La complaisance ne pourra sauver les mollahs du renversement

Khamenei et son Corps des pasdarans voient clairement arriver les prochains grands soulèvements. C’est pourquoi ils ont fait appel aux Etats-Unis et à l’Europe pour empêcher le changement en Iran, pour faire taire l’avant-garde et les précurseurs du soulèvement populaire, les brider et les priver des droits les plus élémentaires de la liberté d’expression, de rassemblement et d’activités politiques sous prétexte de sécurité ou de souveraineté. Est-ce cela l’Europe du XXIe siècle ?
Je rappelle que le 10 mars 2011, juste un mois avant l’attaque et le bain de sang du 8 avril 2011 à Achraf-1, le Parlement européen, dans une résolution saluant la condamnation du régime iranien, soulignait que « les questions de souveraineté et de juridiction nationale ne peuvent plus être utilisées pour soustraire les Etats à l’examen de leur bilan en matière de droits humains ».
Mais laissez-moi vous dire ce qui jaillit de l’esprit du temps :
Il est possible que la complaisance avec le régime des mollahs fasse couler plus de sang de notre peuple et de notre résistance, qu’elle fasse s’allonger la liste des exécutions, qu’elle remplisse davantage les prisons de braves insurgés, mais il lui sera impossible de sauver Khamenei du renversement.
Il est impossible de ramener ce régime coincé dans une impasse à son équilibre précédent et d’éteindre le volcan du soulèvement.

Cessez d’aider les mollahs !

Il me faut le répéter : nous ne voulons pas et n’avons jamais demandé aux gouvernements du monde d’aider notre peuple et notre résistance à renverser le régime. Nous leur disons plutôt de cesser d’aider les mollahs.
Nous leur disons de prendre exemple sur le peuple américain et sur les nations européennes qui manifestent leur solidarité avec le soulèvement iranien.
Regardez la résolution de la majorité des représentants élus du peuple américain ! Regardez les déclarations de 3600 parlementaires de 61 chambres législatives de 40 pays, notamment la majorité des membres de 29 assemblées nationales. Ils rejettent aussi bien le fascisme du chah que le fascisme religieux et soutiennent le programme en dix points de cette résistance ainsi que l’aspiration du peuple iranien pour une république démocratique et un Iran non nucléaire. Saluons ces parlementaires !

Quel est donc le crime de cette résistance ?

Quel est donc le crime de cette résistance ? Son plus grand crime est de ne pas perdre un seul jour ni une seule heure pour renverser ce régime. Elle ne cesse de chercher à organiser la résistance et le soulèvement.
Avec des membres dévoués qui ont renoncé à une vie de famille, qui sont aux prises avec la culture de la suprématie du genre et de l’égo, tout en s’opposant au « moi d’abord », et qui ont fait le serment de ne vivre et de ne respirer que pour le soulèvement, pour la révolution et pour la liberté.
La Résistance considère la femme iranienne digne de choisir librement et d’avoir une participation active et égale à la direction de la société. Sa devise est : non au voile obligatoire, non à la religion obligatoire et non au gouvernement obligatoire.
Elle veut l’autonomie des composantes ethniques opprimées de l’Iran, du Kurdistan au Baloutchistan et du peuple turkmène aux compatriotes arabes. Tous ceux qui disent à travers le pays : « je donne ma vie pour l’Iran ».
La Résistance s’est levée pour mettre fin au chômage et à la pauvreté de millions de travailleurs iraniens.
Oui, notre résistance s’est levée pour mettre fin au sans-abrisme d’un tiers de la population du pays et à la misère de 80 % d’Iraniens qui vivent sous le seuil de pauvreté.
S’il s’agit là de crimes du point de vue de la charia des mollahs, des despotes et des colonialistes, alors oui, nous revendiquons ces crimes et nous en sommes fiers.
Mais ce que nous n’accepterons jamais, c’est d’échanger l’indépendance du mouvement de résistance et l’indépendance de la terre d’Iran contre les plus grandes richesses du monde, nous n’abandonnerons jamais les principes et les valeurs humaines, de combat et des idéaux pour accéder au pouvoir.
Nous ne tolérerons pas d’être souillés ne serait-ce que par une poussière du chah et des mollahs et leurs devises tyranniques, et nous n’avons le regard tourné vers aucune puissance pour libérer l’Iran.
Mais désormais, dans l’Iran plongé dans les ténèbres par Khomeiny, il y en a qui toute l’année mettent le feu à la nuit, d’une rue à l’autre et d’une ville à l’autre, et font des centres d’oppression, de pillage et de démagogie des cibles de la colère populaire. Cette aube de l’espoir, cet appel vivant à la révolution et à la liberté, portent aujourd’hui le nom d’unités de résistance.

La réponse est une révolution

Amis de la Résistance,
Quand vous partirez d’ici, dites à chaque Iranien que vous rencontrerez que vous avez trouvé le chemin. Dites-leur que la solution est la révolution. Dites-leur qu’on le peut et qu’il le faut.

On nous demande que faites-vous avec tant d’obstacles et de difficultés ? Notre réponse est que l’on peut tous les surmonter. Hanifnejad, le fondateur de l’OMPI, a dit avoir construit l’organisation des Moudjahidine du peuple à partir de rien, mais vraiment de rien.
Une fois, alors que les Moudjahidine du peuple étaient noyés dans le sang, Massoud [Radjavi] a fondé l’Armée de libération nationale iranienne.
Lors du massacre des Moudjahidine du peuple à Achraf-1, alors que le corps principal du mouvement était sur le point d’être anéanti dans l’abattoir du camp Liberty, Massoud a fondé les unités de résistance, dont on voit le résultat dans la poursuite du soulèvement.
Oui, l’histoire de ce mouvement est l’histoire d’initiatives et d’innovations révolutionnaires. C’est en regardant le leadership dévoué et créatif de Massoud, que nous disons que la victoire nous appartient, que l’avenir nous appartient.
On nous demande, à nous et notre peuple, comment ce monstre sanguinaire sera renversé. Nous leur disons avec une résistance maximale, avec une bataille cent fois plus forte, avec les unités de résistance, avec le soulèvement et avec l’armée de la liberté.
Mais comment arriverons-nous à cette destination ?
Avec un labeur et une lutte de tous les instants, sans répit, en essayant tous les chemins, en allumant chaque étincelle humaine, en faisant fleurir chaque bourgeon de résistance, en éveillant chaque conscience endormie et en résistant tellement, en luttant et en luttant jusqu’à ce que les chaînes se brisent, jusqu’à ce que cette voie s’ouvre et jusqu’à ce que ce mur s’effondre. Oui, on le peut et il le faut. Vive le peuple iranien ! Vive la liberté !
La révolution démocratique du peuple iranien vaincra !

Rapport en direct : Sommet mondial sur l'Iran libre 2023, en route vers une République démocratique

Le 48e vice-président américain Mike Pence a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre.

Mike Pence, ancien vice-président des États-Unis a déclaré:

Je me tiens devant vous aujourd’hui en tant qu’ancien vice-président des États-Unis et en tant que simple citoyen. Mais je sais que je parle au nom de dizaines de millions d’Américains des deux partis politiques quand je dis que le peuple américain est pour la liberté et que le peuple américain est pour un Iran libre. Une République iranienne laïque, démocratique et non nucléaire qui tire ses justes pouvoirs du consentement des gouvernés à une République démocratique.

Nous appelons les nations libres du monde à soutenir le courageux peuple iranien et à exercer une pression maximale sur le régime meurtrier de Téhéran. Et ensemble, nous renouvelons notre engagement envers la grande cause que nous partageons, celle pour laquelle nous espérons, prions et défendons, la libération du peuple iranien de décennies de tyrannie et la renaissance d’un Iran démocratique libre, pacifique et prospère.

Le peuple iranien sera un jour libre. Et je suis fier de dire que sous l’administration Trump-Pence, nous n’avons pas fait la sourde oreille aux appels du peuple iranien. Nous ne sommes pas restés silencieux face aux innombrables atrocités du régime iranien. Nous nous sommes tenus aux côtés du peuple iranien épris de liberté. Nous avons pris des mesures.

Nous avons annulé l’accord sur le nucléaire iranien, qui avait inondé les coffres du régime de dizaines de milliards de dollars de palettes remplies d’argent liquide qu’il a utilisé pour réprimer son propre peuple et soutenir des attaques terroristes meurtrières dans le monde entier. Nous avons imposé de nouvelles sanctions paralysantes aux Gardiens de la révolution islamique iraniens. Nous avons lancé une campagne de pression maximale, punissant le régime pour son comportement belliqueux et ses agressions contre ses propres citoyens. Et nous avons vigoureusement appliqué des sanctions pour ramener à zéro les exportations de pétrole de l’Iran et priver le régime de sa principale source de revenus. Nous avons dit très clairement dès le premier jour de notre administration que les États-Unis ne permettraient jamais à l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire.

Nous n’avons pas hésité à prendre des mesures décisives pour arrêter le terroriste le plus dangereux du monde, et Qassem Soleimani a été éliminé.

Nous vivons à une époque qui menace tous les progrès que nous avons réalisés en marginalisant ce régime tyrannique à Téhéran. L’administration américaine actuelle fait des heures supplémentaires pour rétablir l’accord sur le nucléaire iranien, remettant Téhéran sur la voie rapide pour obtenir une arme nucléaire.

La complaisance ne marchera jamais. Un accord sur le nucléaire ne mènera pas à la paix et à la stabilité. Cela conduira à plus de terrorisme, plus de morts et de destructions.

J’appelle l’administration Biden et les dirigeants de toutes les nations éprises de liberté à se tenir aux côtés du peuple iranien, à défendre la cause de la liberté et de la justice et à cesser immédiatement toutes les négociations nucléaires avec Téhéran. Le régime iranien a prouvé à maintes reprises qu’il est incapable de modérer. Chaque branche d’olivier étendue par les nations occidentales au cours des 40 dernières années a été brisée sans ménagement. Seul un engagement renouvelé à exercer une pression maximale peut changer l’avenir de l’Iran. Et cela doit inclure une reconnaissance et un soutien fort à la résistance organisée si bien représentée ici aujourd’hui.

Nous défendons la liberté. Aujourd’hui, je vois que chacun d’entre vous et tous ceux qui sont réunis ici et tous ceux qui regardent. Tout comme le monde libre doit se tenir aux côtés de l’Ukraine, l’Amérique se tiendra aux côtés du peuple iranien contre la tyrannie.

La vérité est que le régime de course n’a jamais été aussi faible qu’il ne l’est aujourd’hui. Le seul objectif du régime est désormais de maintenir son emprise précaire sur le pouvoir, qui s’affaiblit de jour en jour. C’est probablement la raison pour laquelle ils ont choisi Ebrahim Raisi comme président iranien. Je n’ai guère besoin de dire à ceux d’entre vous réunis ici à quel point la race est diabolique.

Aujourd’hui, je me joins à vous pour promettre que ses crimes ne resteront pas impunis, Ebrahim Raisi est indigne de diriger la grande nation iranienne. Il doit être démis de ses fonctions par le peuple iranien et Ebrahim Raisi doit être poursuivi pour crimes contre l’humanité et génocide.

Alors que le régime n’a jamais été aussi faible, le mouvement de résistance n’a jamais été aussi fort. Les unités de résistance en Iran sont une source d’espoir pour le peuple iranien. Ils sont le moteur du changement de l’intérieur lors des soulèvements et des manifestations continues. Et chaque jour ils se renforcent Tandis que le régime dépérit. Sous la direction de MEK, les enseignants, les travailleurs et les retraités sont courageusement descendus dans la rue.

L’un des plus grands mensonges que le régime au pouvoir a vendu au monde est qu’il n’y a pas d’alternative au statu quo de la tyrannie et de la répression en Iran. Mais il existe une alternative, une alternative bien organisée, entièrement préparée, parfaitement qualifiée et populairement soutenue appelée le MEK. Et merci Mariam Radjavi pour votre leadership exceptionnel et votre courage personnel. Vous êtes une source d’inspiration pour le monde.

Le plan en 10 points pour l’avenir de l’Iran garantira la liberté d’expression, la liberté de réunion et la liberté de chaque Iranien de choisir ses dirigeants élus le mois dernier. J’étais fier de rejoindre un groupe de plus de 100 anciens dirigeants mondiaux appelant le président Joe Biden et les dirigeants de l’Union européenne à se joindre à nous pour soutenir la résistance iranienne et plus particulièrement le plan en 10 points de Maryam Radjavi.

Nous voulons que la paix vienne et soutenir la résistance est une condition préalable à la paix.

Le régime de Téhéran veut faire croire au monde que les manifestants iraniens veulent revenir à la dictature du Chah. Mais comme je l’ai vu de mes propres yeux et entendu des dirigeants de ce mouvement et des familles qui composent le peuple iranien, ils ne veulent pas remplacer un dictateur par un autre. Le peuple iranien veut être libre.

Toutes les nations libres du monde doivent continuer à soutenir le peuple iranien et ses appels à la liberté et exiger que les dirigeants iraniens cessent leurs actions dangereuses et déstabilisatrices chez eux et à l’étranger. Nous sommes aux côtés du fier peuple iranien parce que c’est juste et parce que le régime de Téhéran menace la paix et la sécurité de la région et du monde.

Mais aucun régime oppressif ne peut durer éternellement car à l’intérieur chaque cœur humain est un feu inextinguible qui brûle pour être libre. Tout comme l’Union soviétique s’est effondrée sous le poids de ses propres erreurs, il en sera de même du sort des oppresseurs en Iran. »

Le 70e secrétaire d’État américain Mike Pompeo a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre.

Mike Pompeo, ancien secrétaire d’État américain

« Nous sommes tous ici aujourd’hui parce que nous croyons à la même cause pour laquelle ces manifestants se battent, pour qu’un jour le peuple iranien ne vive plus sous le régime brutal et oppressif.

Nous connaissons tous ce régime. C’est un régime qui écrase son peuple et se moque de la noble histoire de cette grande nation. C’est un régime qui est sans aucun doute une force du mal partout dans le monde, on le voit.

Je dois dire qu’en regardant ces manifestants, en voyant les gens dans les rues de Paris aujourd’hui, en vous voyant tous dans cette salle, j’ai un énorme espoir. Je crois que le mouvement que nous voyons mené par vous est clairement différent de ce que nous avons vu dans le passé. Ces soulèvements ont été menés par des femmes et dirigés par la jeunesse iranienne. Ils ne demandent pas de réforme. Ils appellent à la liberté, quelque chose qui est profondément cohérent avec l’histoire iranienne.

Les slogans sont entendus quotidiennement dans tout l’Iran, ils rejettent les mollahs. Alors que nous regardions la manifestation se dérouler ces derniers mois, nous n’avons pas vu de mouvement en désarroi. Nous avons vu l’unité. Nous avons vu un peuple unifié faire preuve d’une bravoure et d’une coopération incroyables pour faire tomber ce régime.

Les manifestations en Iran nous rappellent à tous que la liberté compte et que c’est quelque chose pour laquelle il vaut la peine de se battre. Lorsque le général Soleimani menaçait les Américains et que nous l’avons éliminé, nous nous sommes assurés qu’il ne tuera pas un autre Américain. Nous nous sommes assurés qu’il ne tuera pas un autre Iranien. Il était de notre responsabilité de faire ce que nous pouvions pour aider à garantir la liberté des personnes à travers le monde et à l’intérieur de l’Iran contre le CGRI et leur acolyte Qassem Soleimani.

Le régime de Téhéran est depuis longtemps le principal État parrain du terrorisme au monde. Nous voyons les missiles à guidage de précision avec le Hezbollah. On le voit envoyer des drones à travers le monde pour que les groupes terroristes utilisent pour cibler des Israéliens innocents et d’autres personnes qui s’opposent à la vision théocratique et kleptocratique de Khamenei et du Raïssi, le boucher de Téhéran.

Au-delà du Moyen-Orient, nous pouvons également voir maintenant clairement que le régime compte sur Vladimir Poutine comme un mécène majeur. Il fournit des drones et d’autres armes pour tuer des Ukrainiens innocents.

Pour la première fois, nous voyons le régime à son point le plus faible en 40 ans. Les Iraniens de tous les coins du pays pouvaient voir l’incompétence frappant du régime qui a ruiné le pays. Le gaz et d’autres produits de base sont devenus inabordables non pas à cause des sanctions américaines, mais à cause des actions du régime et de sa kleptocratie.

Tout cela montre clairement que l’Iran ne fonctionne pas, les gens le savent, disant au monde entier qu’il reste une passion pour la liberté dans le pays. Je suis attristé que leur message semble maintenant tomber dans l’oreille d’un sourd. Certes, aux États-Unis, il est ignoré dans les endroits les plus importants.

Vous avez tous lu qu’au cours des dernières semaines, les gouvernements européens, ainsi que l’administration Biden aux États-Unis, ont poussé, encore une fois comme un zombie, à conclure un accord avec le régime iranien.

Nous devons être clairs, chacun de nous, ce genre d’action ne se produit que lorsque nos dirigeants sont plus intéressés à amadouer le régime iranien et à conclure un accord, qu’à se tenir aux côtés du peuple iranien. Et qu’un tel accord, formel, informel ou autre, serait une calamité pour le peuple iranien.

Le désir aveugle de l’administration Biden complaire et de négocier a fait du monde un endroit plus dangereux. Il s’agit d’une trahison totale du peuple iranien; et conclure un accord donnerait une légitimité au régime. Notons que cela l’enrichirait également.

Si nous croyons en la cause de la liberté, si nous pensons que cela compte toujours de l’Ukraine à l’Iran, alors nous ne pouvons pas tolérer la levée des sanctions contre le régime iranien. Nous devons plutôt appeler nos dirigeants à soutenir les courageux Iraniens qui s’opposent à leur gouvernement despotique. Elles ne sont pas le produit de l’ingérence étrangère, ces protestations. Ce ne sont pas des agitateurs extérieurs. Ils sont le résultat de 40 ans d’opposition organisée. Je prie pour que ce soit le moment pour l’Amérique et toutes les nations qui apprécient la liberté de vraiment les soutenir.

Stephen Harper, ancien Premier ministre canadien, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre.

Stephen Harper, ancien premier ministre canadien

Amis, aujourd’hui, je veux partager avec vous trois messages. Le premier message est le suivant : le peuple iranien continue de montrer qu’il souhaite vivre dans une nation libre et démocratique. Ils l’ont montré une fois de plus lors de la dernière vague de protestations qui a commencé en septembre dernier et qui se poursuit à ce jour malgré la brutalité du régime, la mort de centaines de personnes et l’emprisonnement de milliers d’autres, le peuple iranien a encore une fois pris le parti rues pour exiger la fin de la dictature théocratique.

Cette dernière vague de protestation a été dirigé par les femmes d’Iran. Mais pour être clair, ces protestations sont bien plus qu’un mouvement féministe contre le hijab. Ils sont enracinés dans plus de 40 ans de résistance organisée avec des femmes comme Maryam Radjavi qui jouent un rôle de premier plan.

Et un autre point important. Ces manifestations regardent vers l’avenir, pas vers le passé. Ils veulent la fin de la dictature théocratique de Khamenei et Raïssi, mais ils n’appellent en aucune manière à la restauration de la dictature monarchique du Chah.

Le peuple iranien exige un État libre, constitutionnel et démocratique. C’est mon premier message. La seconde, mes amis, c’est que ce changement est à portée de main. Ne croyez pas la propagande selon laquelle le régime est bien enraciné. Malheureusement, cette ligne ne vient pas uniquement du régime, mais aussi fréquemment de soi-disant experts politiques en Occident.

Dans les pays occidentaux, vous rencontrerez ces analystes qui connaissent bien certains domaines de la politique étrangère. Mais à cause de cadres défectueux, ils évaluent constamment mal ce qui se passera dans les affaires étrangères. L’une de ces erreurs de jugement constantes est de surestimer largement la force des régimes qui gouvernent uniquement par la force brute, et de sous-estimer largement et d’être constamment surpris par l’inévitable fragilité de ces régimes.

En fait, les gouvernements occidentaux commettent aujourd’hui la même erreur avec l’Iran qu’ils ont commise dans les années 1970. À l’époque, nos gouvernements nous assuraient que le régime du Shah était tout-puissant et entièrement aux commandes.

Le régime des mollahs est beaucoup plus vulnérable que celui du Chah. Bien que plus brutal, il est plus dysfonctionnel et il est profondément pourri de l’intérieur.

L’Iran est dans une situation explosive. C’est exactement comme un baril de poudre qui pourrait exploser à n’importe quel moment par n’importe quel déclencheur. Aucun soi-disant expert occidental n’a prédit que la mort d’une jeune femme, Mahsa Amini, entraînerait des protestations soutenues à l’échelle nationale.

Mon troisième message est toujours de rappeler qu’il existe une alternative viable au régime. Ne croyez jamais la propagande du régime, encore trop souvent répétée dans nos nations occidentales, selon laquelle la seule alternative au régime est le chaos. À eux, je demande comment un changement du statu quo en Iran pourrait-il vraiment être pire. Comment quelque chose pourrait-il être pire qu’un régime théocratique avec une idéologie apocalyptique, poursuivant sans relâche les armes nucléaires, et souhaitant ouvertement éffacer des nations de la surface de la terre ?

Mes amis, la seule politique réaliste face à ce régime n’est pas la peur et la faiblesse, c’est la détermination et la force. Il ne s’agit pas d’assouplir les sanctions, mais de les durcir. Ce n’est pas accepter les violations des droits de l’homme, c’est les condamner. Ce n’est pas pour excuser les institutions du régime, c’est pour les répertorier comme agents de la terreur. Il ne s’agit pas de se rassembler pour obtenir un autre accord nucléaire pathétiquement inefficace. C’est faire comprendre au régime que ses ambitions nucléaires ne seront jamais tolérées. Ce n’est pas pour renforcer les relations avec ce régime ignoble, c’est pour faire ce que mon gouvernement a fait au Canada: fermer les ambassades du régime dans le monde.

Je ne suis pas ici pour dire au peuple iranien qui devrait être son gouvernement. C’est à eux de décider lors d’élections ouvertes et libres. Mais il existe des alternatives. Je suis signataire de cette lettre ouverte, soutenue par plus de 117 anciens présidents, premiers ministres et dirigeants du monde entier, qui propose des recommandations politiques complètes à tous les gouvernements sur la question de l’Iran.

Il met en évidence le chaînon manquant de la politique occidentale envers l’Iran. C’est l’incapacité à tendre la main, à aider la résistance iranienne et à soutenir des alternatives viables au régime.

Il est temps de mettre fin aux décennies de silence et d’inaction de la communauté internationale. Il est temps de tenir les dirigeants de la République islamique responsables de leurs crimes. Il est temps d’être solidaire avec le peuple iranien dans son désir d’un État libre, laïc et démocratique.

Mes amis, c’est l’avenir que vous, le Conseil national de la Résistance iranienne, avez constamment et inlassablement défendu: en faveur d’élections libres, de la liberté de réunion et d’expression, du pluralisme et de l’État de droit, des droits de l’homme et de l’égalité des sexes, de la séparation des religions et des État et l’autonomie des minorités ethniques de l’Iran et bien sûr un État non nucléaire en paix avec le monde.

C’est votre vision. Et cela vaut la peine de se battre. C’est la vision de la grande majorité du peuple iranien.

Elizabeth Truss, ancienne Premier ministre britannique, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Maryam Radjavi et du CNRI pour un Iran libre.

Elizabeth Truss, Premier ministre britannique et chef du Parti conservateur (2022)

Je crois que nous sommes à un carrefour international concernant l’avenir de la démocratie et de la liberté. Je ne pense pas que la liberté et la démocratie aient été plus menacées depuis des décennies. Et il est vital que nous entretenions la flamme de la liberté. Et je félicite Mme Radjavi pour ce qu’elle a fait pour promouvoir la liberté de l’Iran. Nous sommes confrontés à une énorme menace de la montée des régimes autoritaires à travers le monde.

La réalité est que ces régimes seront enhardis parce que le monde libre n’en a pas fait assez. Après la guerre froide nous sommes devenus complaisants. Nous avons laissé les gens penser que le combat pour la liberté était terminé. Nous pensions qu’à mesure que les pays s’enrichiraient, ils deviendraient plus libres et plus démocratiques. Mais malheureusement, ce n’était pas vrai.

Nous avons vu la Russie et l’Iran, deux pays dotés d’énormes ressources naturelles, sévir contre leurs adversaires internes et externes. Nous avons vu les médias libres être éradiqués, nous avons vu la liberté d’expression décimée.

Et ces actions ne sont pas seulement internes. Ils ont affecté les pays voisins en utilisant des activités terroristes et d’autres moyens pour saper la liberté et la démocratie dans la région, ainsi que pour déstabiliser les pays qui sont sur la bonne voie. Le fait est que nous vivons maintenant dans un monde où moins de citoyens sont en démocratie qu’il y a 30 ans.

Et la leçon que nous devons en tirer est que les gens qui croient en la liberté et la démocratie doivent travailler ensemble et nous devons redoubler d’efforts.

Les gens ici aujourd’hui comprennent cela mieux que quiconque. Parce que vous avez affronté la brutalité du régime iranien. Vous savez ce que ça fait d’être persécuté par le CGRI. Vous savez ce que c’est que de ne pas pouvoir parler librement. Vous savez ce que c’est que de ne pas pouvoir accéder à des médias libres.

Et c’est pourquoi je n’abandonnerai jamais, jamais, l’espoir d’un Iran libre et démocratique. Et je crois qu’en fin de compte la liberté et la démocratie prévaudront en Iran parce que c’est finalement ce que les gens veulent. Parce que lorsque les gens choisissent, ils choisissent la liberté.

Mais le fait est que nous, dans le monde libre, n’avons pas fait assez. Nos gouvernements n’ont pas fait assez pour tenir tête à ces régimes autoritaires. Il y a eu trop de complaisance. Il y a eu trop de vœux pieux. Il y avait trop d’espoir que les choses changeraient alors qu’il était évident que les choses n’allaient pas changer et n’ont pas changé.

Il y a trois choses que nous devrions faire spécifiquement en ce qui concerne l’Iran. Tout d’abord, l’Iran ne doit pas se doter d’armes nucléaires. Ils sont sur la voie de développer ces armes nucléaires et nous ne pouvons pas leur permettre de gagner du temps. Nous devons être plus durs.

La deuxième chose est que nous devons soutenir les femmes courageuses d’Iran. C’est extrêmement inspirant de voir des femmes menacées dans leur vie, sont prêtes à manifester contre le régime épouvantable et les violations des droits humains dont elles sont victimes, et nous devons les soutenir dans ce combat.

Et nous devons également travailler ensemble en tant que démocraties libres pour mettre fin au recours à la prise d’otages et à la détention injuste. J’ai vu comment la diplomatie a été subvertie par l’utilisation de la prise d’otages pour tenter d’obtenir d’autres fins politiques, et il est important que nous ne jouions pas les uns contre les autres en tant que pays occidentaux, mais nous devaons travailler ensemble pour mettre fin à cette pratique épouvantable et avoir une stratégie claire.

Il est maintenant temps pour nous de prendre cette mesure. Il est maintenant temps de tourner le dos à l’accommodement et à la complaisance. Il faut être beaucoup plus positif quant à l’avenir de l’Iran et à l’avenir des autres pays.

Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre.

Hubert Védrine, ministre français des Affaires étrangères (1997-2002)

J’ai accepté l’invitation pour trois raisons. D’abord un intérêt personnel, ancien et réel pour l’Iran, son histoire, sa culture. Le pays que j’ai vu plusieurs fois à titre personnel, une fois en tant que ministre pour voir le président Khatami, pour voir s’il avait une marge de manœuvre ou pas. Il n’avait pas de marge de manœuvre. La troisième raison : une véritable admiration pour le courage des Iraniens, notamment les femmes, surtout depuis l’assassinat de Mahsa Amini. C’est vraiment impressionnant et ça donne confiance.

L’analyse de la situation de ce pays, qui était très bien expliqué par les intervenant, me donne le sentiment, et c’est ma troisième raison, c’est que tout devient possible en Iran. C’est pourquoi j’ai saisi l’occasion de venir vous dire, Madame, par rapport à votre énorme et fantastique mouvement, que vous avez maintenant une très très grande responsabilité. Vous n’êtes pas simplement un mouvement courageux qui combat historiquement la dictature et tout ce que ça représente. Vous ne représentez peut-être pas toute l’avenir de l’Iran, mais une grande partie de l’avenir de l’Iran.

Ça donne une responsabilité nouvelle, énorme, qui devient crédible. Et on n’est plus dans la simple dénonciation de toutes les horreurs de la dictature. Alors j’essaierais de poser les questions que je sais très compliqués – et je ne vais pas me mêler de la politique intérieur iranienne, ni maintenant ni demain.

Mais il est évident, si les opposants au régime iranien étaient unis, ça serait beaucoup plus puissant, mais je ne vais pas plus loin. Le droit d’amitié se cache derrière cette remarque. Une remarque d’efficacité politique simplement.

Deuxièmement, on va énormément attendre de vous, des indications sur comment vous concevez le changement. Vous l’avez dit un peu tout à l’heure. Mais, évidemment, ça ne va pas suffire. Et plus le changement va devenir crédible, plus on va vous demander, à d’autres peut-être, mais surtout à vous, comment vous imaginer la suite. Est-ce qu’il est possible qu’il y ait un changement sans tragédie, ou avec le moins de tragédie possible ? donc ces questions vont venir vers vous de plus en plus, on vous demandera de plus en plus qu’elle est la démocratie que vous imaginez demain pour l’Iran ?

Le vice-président Pence a dit tout à l’heure, et je suis d’accord, le peuple iranien ne voudra pas d’un autre dictateur. Ce qui nous ramène à la démocratie. Mais quelle démocratie ? vous avez répondu déjà, en partie. Vous vous êtes déjà avancé sur ce terrain très compliqué, vous avez dit des choses… Mon pronostique c’est que ces questions vont devenir pressantes.

Comment vous concevez le changement, comment vous concevez la démocratie après ? comment vous allez gérer la transition ? quel sera le rôle de la justice et de la politique ? Est-ce que les choses seront cotées par le justice ou par une Assemblée constituante, ou par une autre processus ?

Je ne sais pas quelle sera votre réponse, ce n’ai pas à moi ancien ministre français passionné par l’Iran de répondre, ce n’ai pas mon rôle, mais je sais que ça vas venir vers vous. Et vous avez une responsabilité historique d’y répondre par la suite. Et très vite on vous demandera, mais quel sera l’Iran de demain ?

J’ai évoqué des questions intérieurs historique et politique concernant l’Iran ; mais on vous demandera qu’est que vous ferez après, et il y évidement la question nucléaire que je n’y reviendrais pas ; et la question du voisinage, l’évolution récente entre l’Iran et l’Arabie, par exemple, sous l’impulsion chinoise, qui est un élément tout à fait nouveau dans la région. Je ne vais pas énumérer.

Dès lors qu’on se dira qu’il y a un changement en vue – on ne sait pas quand- quel sera le positionnement future de cet Iran Nouveau que nous appelons de tous nos vœux, tous ici. Par rapport aux voisin et aux grand interlocuteurs mondiaux. Ce sont des questions qu’on ne pose pas d’habitude à une opposition qui est engagé dans le combat, simplement le combat de la résistance à la répression, le combat à la dictature, l’appel à la démocratie, c’est le socle ça. Mais je sens qu’on va passer à l’étape suivant.

Je voudrais être le porte-parole ici, par anticipation, de tous ceux qui vont s’intéresser de plus en plus à votre parcours historique et à votre rôle demain, et qui vous poserons ce genres de questions. Et les réponses vont déterminer le processus, plus ou moins rapide, plus ou moins crédible, plus ou moins métrisé, pour aboutir à l’Iran de demain, que nous espérons connaitre très très bientôt.
Bon courage madame

Amb. John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, pour un Iran libre.

John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis et ambassadeur auprès des Nations Unies

Je pense qu’un point central à garder à l’esprit ici est que même si les mollahs gouvernent l’Iran par la violence, la chose la plus critique qui les maintient au pouvoir aujourd’hui est probablement l’aide extérieure fournie par l’Occident et d’autres au régime.

La façon de changer l’image à l’intérieur de l’Iran n’est pas de s’engager dans une assistance supplémentaire au régime, de ne pas lui donner une autre bouée de sauvetage, mais de couper ses bouées de sauvetage et de permettre à la voix du peuple d’être entendue. Il n’y a pas de lien plus direct entre l’existence continue du régime et ce soutien extérieur que l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 était un mauvais accord lorsqu’il a été conclu. Ça ne s’est pas amélioré avec le temps et ça ne s’améliorera jamais.

La pire conséquence de tout type d’accord intérimaire rejoignant l’accord de 2015, quel qu’il soit, serait le dégel inévitable de milliards de dollars d’actifs, certains détenus sur des comptes séquestres pour la vente de pétrole iranien, d’autres saisis en raison de la réimposition de sanctions. par les États-Unis et quelques autres en 2018. Tout cet argent irait directement aux mollahs de Téhéran. Ils ne l’utiliseraient pas au profit du peuple iranien. Ils l’utiliseront pour plus d’activités terroristes dans le monde. Ils l’utiliseront pour continuer à développer leurs programmes nucléaires et de missiles balistiques.

Comme beaucoup l’ont dit, la position du régime continue de se détériorer. Il est plus faible qu’à aucun moment depuis 1979. Et la conséquence en est que le monde extérieur devrait travailler avec la résistance organisée de l’Iran pour en profiter pour fracturer le régime au sommet et le renverser.

Les manifestations de ces dix derniers mois ne portent évidemment pas sur un code vestimentaire. Ils constituent une menace idéologique directe pour la légitimité fondamentale du régime lui-même. Combiné avec tous les autres facteurs, y compris le travail du CNRI au fil des ans, cela nous a amenés à une position où le régime est si vulnérable. Et pourtant, même en cette période de vulnérabilité, les ayatollahs sont capables de faire pression et d’influencer les gouvernements occidentaux à leur avantage. Pas seulement les petits gouvernements, mais aussi les grands gouvernements.

C’est le genre de soutien de l’extérieur qui donne aux ayatollahs la conviction qu’ils peuvent survivre à toute la pression que nous exerçons sur eux.

pour toutes les personnes en Occident et à l’extérieur qui disent que le MEK et le CNRI sont si hors de propos, et qu’ils ne sont pas populaires en Iran, et qu’ils n’ont pas vraiment d’importance : s’ils sont si hors de propos, pourquoi le gouvernement de Téhéran absolument absorbé par la nécessité de supprimer le MEK et le CNRI et de ne pas permettre à leurs voix d’être entendues ?

Je pense que c’est ce que fait le gouvernement de Téhéran. C’est la plus grande preuve de l’influence de toutes les personnes impliquées dans le travail dont nous sommes ici aujourd’hui pour parler.

Je pense que cela pourrait avoir une importance vraiment énorme pour réveiller les États-Unis sur le sophisme selon lequel vous pouvez négocier avec les ayatollahs et vous attendre à arriver à un accord dont ils respecteront les engagements. C’est un exemple de l’Occident qui renforce les ayatollahs, et non les affaiblit. Et il est temps de changer à 180 degrés. Je vais juste vous laisser avec ce que je pense que le résultat, le seul résultat acceptable de toute cette lutte doit être. Il n’y a qu’une seule base de légitimité dans le gouvernement dans le monde aujourd’hui, et Abraham Lincoln a dit qu’elle nous a dit ce que c’était. Si l’Iran le mérite, l’Iran l’obtiendra. Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Janez Janša, ancien Premier ministre slovène, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Janez Janša, Premier ministre de la République de Slovénie (2020-2022)

Le changement en Iran est inévitable parce que le peuple iranien ne veut pas de ce régime. Ils ont montré qu’ils rejetaient toute forme de dictature et de tyrannie. J’appelle les démocraties occidentales à imposer des sanctions globales au régime iranien et à mettre le CGRI sur liste noire en tant qu’organisation terroriste. C’est ainsi que nous pouvons démontrer notre solidarité avec le peuple iranien.

Le plan en dix points de Mme Radjavi mérite notre soutien. Je resterai engagé sur cette question urgente. Vous pouvez compter sur mon soutien. Je vous exprime à tous ma gratitude pour votre engagement à la cause d’un Iran libre.

Le membre du Congrès américain Raul Ruiz a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.
Le membre du Congrès américain Raul Ruiz a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollaا et pour un Iran libre.

Raul Ruiz, membre de la Chambre des représentants des États-Unis (depuis 2013)

Je suis ici pour être solidaire avec vous, la diaspora iranienne qui n’a jamais abandonné l’espoir d’un Iran libre et démocratique. Je suis ici pour rêver collectivement avec les veuves, les parents, les étudiants, les travailleurs, les femmes et les filles qui ont été tués en prison, violés, torturés pour avoir osé rêver de liberté et d’égalité par un régime qui a trop longtemps violé leurs droits humains.

Et en tant que mari et père, cela me brise vraiment le cœur d’entendre les histoires de femmes et de filles qui sont attaquées pour avoir voulu l’égalité des droits et de voir ce que le peuple iranien doit traverser juste pour être entendu et reconnu. Pendant des décennies, les Iraniens se sont battus avec leur gouvernement pour devenir une démocratie respectant leurs droits humains fondamentaux. Après des années de répression, le peuple iranien a vu cette lutte s’enflammer à nouveau l’année dernière. Il a de nouveau pris feu à cause d’une courageuse jeune femme de 22 ans nommée Mahsa Amini, qui a été arrêtée à Téhéran le 13 septembre 2022, pour avoir prétendument porté son foulard trop lâche.

Trois jours plus tard, comme de nombreux jeunes hommes et femmes arrêtés arbitrairement, Masa est décédé tragiquement en détention. Sa mort a déclenché des protestations dans tout l’Iran. Nous avons vu des Iraniens courageux descendre dans les rues pour montrer leur soutien dans une démonstration de solidarité. Et courage. Des femmes et des filles iraniennes, des hommes et des garçons, des étudiants et des travailleurs qui prennent courageusement position et ne disent plus aux femmes qui vivent selon un ensemble de règles distinctes de celles des hommes, et ne sont plus ciblées et attaquées simplement pour avoir pris la parole et s’être exprimées.

Aujourd’hui, nous nous tenons ici et applaudissons vos efforts pour exiger un avenir autour d’une République d’Iran libre et démocratique, une démocratie qui permettra au peuple iranien de faire entendre sa voix. Une démocratie permet au peuple de tenir son gouvernement responsable en permettant aux Iraniens d’exprimer leurs griefs par le biais de leur liberté d’expression et de protestation. Une démocratie qui permet au peuple iranien de voter, lui permettant de faire partie du processus décisionnel pour améliorer sa propre vie.

Et une démocratie qui respectera les droits humains, les droits des minorités et les droits des femmes, où la dignité et les droits de chacun sont respectés en vertu de la loi. Et c’est pourquoi, en tant que membre du Congrès, je suis un fier partisan de la résolution 100 de la Chambre, qui exprime les sentiments du Congrès des États-Unis et du peuple américain en faveur du désir du peuple iranien d’une République démocratique et non nucléaire de l’Iran et condamne les violations des droits de l’homme.

La diaspora iranienne et le brave peuple iranien, en particulier les femmes et les filles, risquent leur vie chaque jour pour un Iran libre. C’est à cause de votre courage, de votre cœur et de votre volonté que je sais qu’un jour nous verrons. La République libre démocratique d’Iran.

Le membre du Congrès américain Lance Gooden a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour un Iran libre.

Lance Gooden, membre de la Chambre des représentants des États-Unis (2019-présent)

Nous croyons en un Iran libre. Nous croyons au plan en 10 points de votre part, Madame Radjavi, merci pour votre leadership. Et nous sommes si heureux d’être ici et que cet événement ait eu lieu. L’OMPI a une action très importante et est dirige la résistance et c’est à cause de cela qu’il y a cette obsession de Téhéran contre eux, cela leur donne tant de crédibilité. Il est évident que vous faites quelque chose de bien et ils sont très inquiets et nous voulons continuer à vous soutenir tous en tant que membre du Congrès.

Nous apprécions le mouvement de résistance à l’intérieur du pays. Nous apprécions les jeunes qui risquent leur vie pour tenir tête à ce régime. Et nous voulons simplement vous encourager, en particulier la jeunesse iranienne, à poursuivre votre combat. C’est un combat organique de l’intérieur. Ce ne sont pas des forces extérieures qui résistent à ce gouvernement. Il s’agit d’un combat national organique.

Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères (2007-2010)

Merci Madame Radjavi et encore une fois, félicitation. Aujourd’hui c’est une journée spéciale, je suis très heureux d’être Français. Comme vous l’avez vu certainement, des milliers d’Iraniens manifestaient dans les rues de Paris. Parce que, Ah oui, cela a été une journée spéciale pour eux parce que, vous l’aurez remarqué, dans d’autres villes de France (les manifestations étaient compliquées). Donc, bravo, vous avez obtenu l’autorisation pour les Iraniens de venir exprimer leur soutien à votre mouvement de résistance et leur soutien à la perspective attendu pour nouvelle République, comme c’est écrit ici (le thème de la conférence) et de libération attendue de votre pays.

Je suis d’accord avec ce qu’a dit mon collègue Hubert Védrine, et je serais sans doute d’accord avec ce que dira ma collègue Michèle Alliot-Marie, je voudrais insister sur un point très particulier : l’Iran est un pays dirigé par des barbares. Et par des barbares religieux, ce qui est pire. L’Iran fabrique un certain nombre d’armes de guerre, un certain nombre de drones qui, en ce moment, bombardent et assassinent le peuple ukrainien.

Et je vous prie de faire un peu le rapprochement et combiner les faits. Les drones sont fabriqués par un pays qui nous menace, l’Iran. Pour beaucoup de raisons, nous sommes hostiles ; et la République française et le gouvernement français et le peuple de France sont tout à fait hostiles à cette pression et à ce danger en perspective.

Dans ce nouveau monde, il y a une alliance qui se crée et qui est très dangereuse. Je parle de la Russie, qui elle-même assassine les Ukrainiens, je parle de l’alliance entre la Russie et l’Iran. La fourniture d’armes de l’Iran à la Russie et ce qui en suit, c’est-à-dire l’assassinat du peuple ukrainien qui se défend très bien, et je le salue aussi.

Alors je ne voudrais pas que mon admiration pour le combat de Madame Radjavi et pour le retentissement qu’il a dans le monde et pour tout le bien que je lui souhaite pour pouvoir enfin changer ce régime des mollahs, je parle de la guerre qui se noue maintenant, et des Iraniens qui ne voient pas que ce qui se passe dans leur pays est lié à tout cela. C’est ça un tel danger. Donc, le monde est très dangereux, les armes fabriquées par l’Iran tuent en ce moment.

Je voulais ne pas laisser de côté ce pays en saluant une fois de plus votre combat Madame, le combat de tous ceux qui sont ici et qui aujourd’hui, ici (à Auvers sur Oise) mais aussi à Paris, donc en France, sont les soutiens précis d’un combat que je vous souhaite évidemment victorieux et je vous remercie beaucoup.


Peter Altmaier, ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie (2018-2021) ; ministre fédéral de l’Environnement, de la Conservation de la nature et de la Sûreté nucléaire (2012 – 2013); Chef de la Chancellerie allemande et ministre fédéral des Affaires spéciales (2013 – 2018)

Je suis impressionné par la patience du peuple iranien à travailler dur pendant des décennies pour mettre en place la démocratie en Iran. Le Plan en dix points de Mme Radjavi est une déclaration universelle des valeurs fondamentales de la liberté individuelle et de la démocratie. Ce plan en dix points doit jouer un rôle clé dans les efforts du peuple iranien. Après les activités nucléaires du régime, après la terreur causée par le régime, le régime a commis un crime plus désastreux. Ils se sont rangés du côté de la Russie en Ukraine.

Le régime iranien a opprimé sa jeunesse et ses espoirs pour l’avenir. Il faut les arrêter. Ils perdront et s’effondreront.

Soyons prêts. Ma suggestion à mon propre pays, à tous les Européens et à vous tous est de se rallier autour du plan en dix points et de convaincre les gouvernements de le soutenir. Commençons la préparation concrète du changement en Iran.

Vous devez vous préparer à la liberté et à la démocratie.

Le peuple iranien espère que le cauchemar de l’oppression prendra fin. Nous avons tous la responsabilité de vous soutenir. Vous le méritez. Tous les peuples libres du monde le méritent.

John Bercow, ancien président de la Chambre des communes du Royaume-Uni, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

John Bercow, président de la Chambre des communes du Royaume-Uni (2009-2019)

Je veux faire trois remarques directes. Tout d’abord, le changement est à portée de main. Le fait que les droits de l’homme soient flagrants n’est pas synonyme de l’inévitabilité de leur continuation. Tout comme la vitesse des communications modernes est un phénomène frappant à observer, la rapidité avec laquelle un régime apparemment dominant construit sur du sable peut, doit et tôt ou tard s’effondrera sous l’impact de la pression publique l’est également.

Le deuxième point que je dois dire, Mesdames et Messieurs, que je considère comme un conseil de désespoir et une démonstration choquante de cynisme politique par le régime bestial meurtrier et voyou en Iran : la notion de Tina. Tina représente, bien sûr, « il n’y a pas d’alternative » ou pas d’alternative qui ne se reproduira pas immédiatement ou

muter dans le chaos. Pourquoi dis-je ce cynisme choquant ? Eh bien, Khamenei et Raisi – et d’ailleurs, aucun des deux n’est apte à essuyer les bottes de quiconque ici présent aujourd’hui – ne peut pas commencer à conceptualiser, encore moins à articuler, la défense de son propre bilan, son bilan économique, qui est désastreux, son violation des droits de l’homme, qui est flagrante, leur mépris. Pour les principes de base d’un bon gouvernement, qui est implacable et continu, et par conséquent, ils se retrouvent avec la position d’arrière latéral pathétique, faible et méprisable de dire que nous ne pouvons pas vraiment dire beaucoup de bien de nous-mêmes. Mais il n’y a pas d’alternative pour que le chaos s’ensuive. Et bien sûr, tout est question de bataille de volontés. Et je dis la bataille des volontés parce que s’ils peuvent persuader les gens qui ne font pas partie de leur régime d’être engourdis par l’apparente inévitabilité de tout cela, et d’être victimes du mensonge monstrueux, rien ne peut être fait à ce sujet.

Et bien sûr, cet argument s’enchaîne parfaitement dans ce que j’appellerai, si je puis me permettre, ce que je ne devrais probablement pas, la thèse de l’apaisement. La thèse de l’apaisement est la suivante : Eh bien, ils ne sont pas très gentils, mais nous devons les apaiser. Nous devons les reconnaître. Nous devons les accueillir. Nous devons, dans une certaine mesure, pour le meilleur ou pour le pire, les accepter. Aucune de ces choses n’est vraie, pas un instant.

Bien sûr, le changement est possible, si ceux qui sont les victimes de la barbarie actuelle veulent que cela change. Aucun d’entre nous n’est susceptible de dire que la résolution des problèmes politiques est facile ou rapide. En effet, certains problèmes sont insolubles. Ils ne sont pas simples. Ils ne sont pas sans complications ni hauts et bas.

Mais ce qui est simple, c’est le choix entre un gouvernement choisi par le peuple et le gouvernement imposé au peuple, et sur ce principe central de savoir si vous avez un système politique libre ou non, vous ne pouvez franchement pas vous empaler sur une clôture hérissée ou non sans risque très considérable pour votre propre personne et pour bien d’autres encore.

Il existe bien sûr une alternative. Il existe une alternative de plus de 40 ans de préparation bien organisée, bien structurée, dotée de ressources adéquates, cohérente sur le plan conceptuel et dirigée avec infatigabilité, indestructibilité et inépuisabilité par Madame Radjavi.

Nous ne céderons pas. Nous ne vous abandonnerons pas. Nous ne manquerons pas. Nous prendrons la parole et parlerons comme vous le faites et pendant que vous vous battez pour votre droit d’aînesse. Trop de gens en Iran ont trop souffert pendant trop longtemps avec trop peu d’efforts pour y remédier. Cela doit changer. Et moi, Madame Radjavi, je pense en commun avec tout le monde dans cette salle aujourd’hui, j’ai une confiance absolue que vous êtes la personne avec ce plan pour une société civilisée sous la forme du plan en 10 points qui peut offrir un réel espoir d’un meilleur, vie décente et prospère dans un avenir hésitant pour le peuple iranien.

Le général James Jones, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Le général James Jones, le premier conseiller à la sécurité nationale du président Barack Obama, le 14e Commandant suprême allié en Europe

C’est un moment où les démocraties sont confrontées aux défis de régimes autocratiques, qui, à tort selon moi, pensent que leur idéologie, basée sur la domination et l’oppression, est en quelque sorte destinée à prévaloir malgré tout. Mesdames et messieurs, nous allons gagner ce concours. Et reléguer les régimes despotiques dans les poubelles de l’histoire.

Nous sommes donc aujourd’hui unis face à un formidable défi à notre liberté, sous le spectre de la tyrannie religieuse qui plane sur une grande nation, mettant en péril la stabilité régionale, mettant en péril la paix mondiale et la prospérité partagée. Cela exige notre attention, notre détermination, notre courage et notre attachement indéfectible aux principes de liberté et de démocratie. Le régime, avec son emprise répressive, étouffe les droits humains fondamentaux du peuple iranien. Sa posture belliqueuse et ses ambitions nucléaires constituent une grave menace, sapant l’effort concerté de la communauté internationale pour favoriser une paix durable.

Nous ne pouvons pas et ne resterons pas les bras croisés alors que les voix des opprimés et réduits au silence et les espoirs de millions de personnes sont anéantis.

Lors de la récente vague de protestations qui a éclaté dans tout l’Iran en septembre dernier, nous avons assisté au crescendo d’une Symphonie de résistance qui s’est jouée pendant 4 décennies, L’écho, La détermination inébranlable de millions d’Iraniens pour le changement.

Les courageuses unités de résistance affiliées au CNRI en Iran continuent d’entretenir les feux pour une nation meilleure et plus libre en risquant leur vie et leur sécurité contre toute attente. Ces manifestations constituent un témoignage vivant des aspirations du peuple iranien, aspiration à une société fondée sur des principes démocratiques et une gouvernance inclusive.

Nous reconnaissons également la politique périlleuse d’engagement avec le régime, qui sape à la fois la cause de la démocratie en Iran et les valeurs chéries qui sous-tendent nos propres sociétés. En fermant les yeux sur les violations odieuses des droits de l’homme et le comportement agressif du régime, nous avons par inadvertance. Légitimer son régime oppressif et intensifier les menaces à la paix et à la sécurité mondiales.

Il est donc temps de recalibrer cette approche, en donnant la priorité au soutien du peuple iranien dans sa quête de liberté et de démocratie. Ce n’est pas le moment de faire plus de concessions à un régime qui s’est révélé indigne de toute forme de confiance.

Il ne faut pas céder et reculer est hors de question. Il est temps d’apporter notre plein soutien aux membres du MEK à Achraf et de protéger leurs droits fondamentaux contre toute attaque du régime. Nous devons reconnaître que sous l’adhésion enthousiaste du régime à ce qu’il considère comme un apaisement se cache une peur anonyme et consultable. Ils craignent l’impact et l’influence croissants des forces d’opposition à l’intérieur de l’Iran. Ils reconnaissent que le Conseil national de la Résistance iranienne est une menace pour leur régime tyrannique, une menace redoutable pour leur régime tyrannique. Cette reconnaissance en elle-même est une confirmation retentissante de la puissance et de l’efficacité du CNRI sous la direction visionnaire de Madame Radjavi.

Le plan en 10 points de Madame Radjavi, qui reflète les valeurs démocratiques chères à la communauté internationale et que les Américains reconnaissent comme étant véritablement jeffersonien, est une lueur d’espoir.

Le moment est donc venu de dire adieu à la politique ratée consistant à penser qu’on peut toujours faire confiance au régime pour rejoindre la famille des nations libres. Nous sommes aux côtés du peuple iranien et de son mouvement de résistance inébranlable.

Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur, a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et de l’OMPI pour un Iran libre.

Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur

Je voulais exprimer ma gratitude pour vos actions courageuses depuis si longtemps. Vous représentez des valeurs universelles que tout le monde mérite. Depuis que je connais Maryam Radjavi, je n’ai jamais vu diminuer votre engagement pour la liberté et la démocratie. Votre récit n’a jamais changé. Votre activité n’a jamais diminué. Votre détermination n’a pas changé.

Le monde a changé, cependant, et pas toujours pour le mieux. Dans le monde entier, il y avait des menaces à la liberté et à la démocratie. On le voit sur tous les continents.

Vous tous qui vous battez pour la démocratie, vous vous battez pour plus que vous-mêmes, plus que l’Iran, pour le monde.

Votre pays est un symbole de ce que nous pouvons faire et de ce que nous devons faire en matière de liberté. Vos compatriotes ont du courage pour protester. Et Mahsa Amini est un symbole tragique qui nous rend tristes mais nous responsabilise aussi. Nous avons la responsabilité de ne pas nous contenter de mots et de dire qu’il y a des choses à faire. Nous devons agir. Nous avons le devoir d’être clairs dans notre dialogue diplomatique et nos actions concrètes sur le terrain.

Je pense que nos pays et nos institutions ont le devoir de montrer leur détermination à un moment où les choses bougent. Nous disons que là où il y a une volonté, il y a un chemin. Le chemin de la démocratie est devant vous et devant nous. Il est de notre responsabilité d’emprunter cette voie. Pour un cœur courageux, rien n’est impossible. Pour vous, rien n’est impossible.

Le sénateur Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.
Le sénateur Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.
Le sénateur Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères

C’est un monde de liberté qui se tient à vos côtés aujourd’hui pour les valeurs dont nous sommes si fiers. Il y a une particularité dans ce qui se passe aujourd’hui à Paris aujourd’hui. C’est le triomphe des valeurs qui sont garanties par le pays de France pour permettre aux voix libres des réfugiés politiques de s’exprimer librement. C’est la valeur de la démocratie qui est reprise par les milliers de personnes qui disent que Madame Radjavi est leur chef.

La majorité des législateurs italiens ont signé le document qui soutient clairement le plan en dix points de Madame Radjavi, la liste noire du CGRI et l’engagement à poursuivre la promotion de la liberté, de la justice et des droits de l’homme en Iran.

La diabolisation que le régime dirige vers le MEK permet à d’autres acteurs, de fausses oppositions et des acteurs des régimes passés, de venir prétendre qu’ils ont un statut égal à celui de l’opposition principale. Il s’agit d’une stratégie qui tente de répandre la haine contre vous et contre nous qui vous soutenons.

La députée Anna Firth a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Anna Firth, membre de la Chambre des communes du Royaume-Uni

Avec les braves jeunes femmes et jeunes hommes d’Iran et bien sûr, avec vous, Madame Radjavi, et votre plan en 10 points, je veux que vous sachiez que le Parlement britannique salue votre incroyable courage et votre détermination, et nous sommes à vos côtés dans votre lutte vitale pour la justice, pour la démocratie, pour l’égalité et pour la liberté en Iran.

Je veux que vous sachiez que le Parlement britannique salue votre incroyable courage et votre détermination et nous sommes à vos côtés dans votre lutte vitale pour la justice, la démocratie, l’égalité et la liberté en Iran.

Et nous sommes à vos côtés car il est clair que votre courage et votre détermination doivent continuer. Cela doit continuer jusqu’à ce que l’oppression des femmes cesse. Elle doit continuer jusqu’à ce que cesse l’utilisation de la violence sexuelle comme moyen d’opprimer les femmes, et elle doit continuer jusqu’à ce que le meurtre et l’empoisonnement délibéré d’enfants innocents cessent. Et enfin, cela doit continuer jusqu’à ce que chaque homme et chaque femme soient traités de manière égale dans un Iran libre.

Mais aujourd’hui, je me tiens ici avec beaucoup d’espoir, car aujourd’hui, samedi 1er juillet 2023, est le jour où 3600 parlementaires de 40 pays se sont réunis pour signer une nouvelle politique mondiale sur l’Iran. En signant une déclaration en faveur de la République démocratique laïque d’Iran et en offrant notre plein soutien à Madame Radjavi et à son plan en 10 points.

Ce n’est pas le moment d’accommoder le régime et de laisser Téhéran dicter notre politique iranienne. Parce que je crois que le régime s’effondre. Je crois que le régime est faible et que nous sommes dans un moment de changement majeur. Parce que rappelons-nous, les dictatures ont tendance à tomber comme le disait Ernest Hemingway : Les gens font faillite progressivement puis soudainement.

Le député David Jones a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

David Jones, membre de la Chambre des communes du Royaume-Uni

Les récentes manifestations de masse en Iran ont démontré la force du soutien populaire à l’OMPI. Et c’est une cause de préoccupation importante pour le régime, qui ne reculera devant rien dans ses tentatives de saper, de discréditer et, espèrent-ils, de neutraliser le mouvement d’opposition démocratique dans ce pays.

La concentration obsessionnelle et inébranlable du régime sur l’OMPI sert simplement à souligner l’efficacité de l’OMPI à contrer l’autorité du régime et à exposer ses vulnérabilités.

Le soulèvement a également révélé la vacuité des fausses alternatives politiques, en particulier celles liées aux restes de la propagande du régime du Shah. Les tentatives de présenter ces groupes comme les leaders des leaders du soulèvement se sont avérées infructueuses. Et le peuple iranien, qui a enduré des années d’oppression, d’emprisonnement et d’exécutions politiques sous le Shah, ne retournera pas à une telle dictature.

La remarquable croissance soutenue des réseaux de l’OMPI au sein de la société iranienne est un fait indéniable. Le régime sait que l’OMPI a les forces de l’unité, une structure bien organisée et la capacité de mobiliser des protestations à l’échelle nationale. Et il sait aussi. Que l’OMPI est la seule organisation avec un plan alternatif clair pour l’Iran. Et c’est pourquoi le régime tente toutes les astuces pour éliminer la formidable opposition qu’est l’OMPI. Mais notre rôle aujourd’hui, nous tous, doit être d’affirmer clairement notre insistance pour que les droits des membres de la résistance iranienne soient protégés où qu’ils se trouvent, que ce soit en Albanie, en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie , ou aux États-Unis et dans tous les pays.

Dans chaque pays, ils ont le droit de mener une activité politique légitime, de dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme en Iran et de présenter leur plan pour l’avenir du pays. Et tout pays démocratique raisonnable ne devrait être que trop heureux de protéger ces droits.

Le député Steve McCabe a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Steve McCabe, membre de la Chambre des communes du Royaume-Uni

Nous savons tous que la seule chose que le régime des mollahs comprend, c’est la force et la détermination. Ils veulent que le monde libre croie qu’ils sont retranchés et puissants. La vérité est qu’ils sont détestés et faibles. Et il y a une alternative, prête et attendant dans les coulisses.

La fin est proche sous votre CNRI. Nous pouvons nous attendre à un Iran épris de liberté et démocratique. Ce n’est pas le moment de faire preuve de douceur envers les mollahs. C’est le moment de faire monter la pression. J’ai écrit au ministre britannique des Affaires étrangères pour demander que nous nous assurions absolument que les sanctions n’expirent pas en octobre.


le sénateur Joseph Lieberman, ancien membre du Sénat américain ; Nominé à la vice-présidence des États-Unis en 2000

Il ne fait aucun doute que le courant de l’histoire se dirige en Iran vers la liberté, vers la Résistance, vers le CNRI et le MEK, et contre la tyrannie des mollahs en Iran. La tyrannie corrompue, intéressée, extrême, répressive, agressive et soutenant le terrorisme à Téhéran. Vous dans le CNRI et le MEK et les combattants de la résistance à Téhéran les effrayez plus que n’importe quel gouvernement dans le monde, y compris des gouvernements puissants comme le mien et l’Européen. Pourquoi? Parce que vous représentez le peuple iranien et que vous êtes la menace la plus immédiate pour la survie de ce régime.

C’est pourquoi ils dépensent tant d’argent pour attaquer le CNRI et le MEK, de l’argent qui serait bien mieux dépensé pour améliorer la qualité de vie des Iraniens. C’est pourquoi ils ont travaillé si dur pour perturber le rassemblement pacifique à Paris, et c’est pourquoi ils ont tant menacé le gouvernement albanais, qui a été si admirablement accueillant envers le CNRI et le MEK et l’accomplissement de la noble valeur nationale albanaise.

On m’a demandé de parler de quelques sujets qui ont été très bien traités aujourd’hui. Le premier est le faux récit du gouvernement de Téhéran selon lequel il n’y a pas d’alternative au gouvernement et donc les puissances du monde doivent accepter les tyrans comme permanents et négocier avec eux. J’ai dit hier lors de cette réunion, et je le répète aujourd’hui, que c’est exactement ce qui a payé Hitler dans les années 1930.

Existe-t-il une alternative au régime iranien ? Bien sûr, il y en a. C’est l’écrasante majorité du peuple iranien qui veut être à nouveau libre et vivre une vie égale à celle du reste du monde civilisé.

Et existe-t-il une organisation prête à diriger la transition vers le pouvoir du peuple iranien? Bien sûr, il y en a. C’est le CNRI et le MEK. D’autres organisations d’opposition au régime pourraient-elles rassembler les dirigeants mondiaux qui sont dans cette salle, les dirigeants des parlements ?

Nous avons beaucoup parlé aujourd’hui, comme il se doit toujours, du plan en 10 points de Mme Radjavi. C’est un grand plan, un plan pour la liberté, l’égalité et l’opportunité pour le peuple iranien. C’est celui que chaque nation démocratique civilisée dans le monde devrait soutenir avec enthousiasme. Mais le CNRI et Mme Radjavi ont autre chose. Ils ont un plan de transition. C’est là pour que tout le monde puisse le voir, et c’est un plan désintéressé qui montre que

cette organisation ne vise pas à prendre le pouvoir. Il s’agit de faire en sorte que le peuple iranien prenne le pouvoir lorsque ce régime tombera.

Le deuxième sujet concerne l’Occident et ce dont on parle apparemment à Oman, bien que nous ne le sachions pas, est désastreux. Mais ce dont on parle est choquant, des milliards de plus aux tyrans qu’ils utiliseront pour soutenir le terrorisme. Pas pour leur peuple. Je lance donc un appel à nous tous qui sommes ici du monde entier, y compris la délégation des parlements. Nous devons rentrer chez nous d’ici et insister pour que nos dirigeants quittent la table à Oman et disent au revoir aux représentants des tyrans de Téhéran, appliquent les sanctions qui existent pour adopter plus de sanctions et susciter chez les tyrans de Téhéran, la seule émotion qui affectera eux, qui est la peur.

Aucun mouvement ne peut réussir sans un grand leader. Mme Maryam Radjavi est un grand leader. Elle a des principes et est persévérante, elle a une vision claire de l’avenir. Elle est une extraordinaire planificatrice et leader d’un mouvement. Elle est inspirante, mais je veux dire autre chose qui, à mon avis, est d’importance mondiale. Comme les dirigeants de la Révolution américaine, elle est une femme de foi. Elle est une fervente musulmane. Elle a soutenu la liberté de religion dans le nouvel Iran, mais cela ne signifie pas la liberté de religion. En fait, je dirais que comme les héros de la révolution américaine, sa foi en Dieu et son adhésion aux valeurs de l’islam lui donnent la force d’aller de l’avant comme elle l’a fait et la guident dans tous les principes pour lesquels elle se bat.

Le général Wesley Clark, candidat à la présidence des États-Unis en 2004, a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

le général Wesley Clark, le 12e commandant suprême allié en Europe ; Candidat à la présidentielle américaine en 2004

Le monde est réellement en guerre. En ce moment même, des jeunes hommes et femmes risquent leur vie, la perdent en Ukraine. Et pas seulement ceux qui sont en première ligne. Les civils sont également la cible des bombes et des missiles russes ainsi que des drones iraniens. Nous ne pouvons jamais oublier cela. L’Iran est du mauvais côté, sous les ayatollahs, à la fois de la lutte pour la démocratie et de la lutte pour la paix et la liberté en Europe. Le gouvernement iranien doit partir. Assez.

Depuis plus de 40 ans, ce régime iranien brutal s’est cherché des ennemis à l’étranger et chez lui. Il survit grâce à la peur, à la haine et à la répression. Trop c’est trop.

Les hommes et les femmes du MEK se sont battus contre le régime tyrannique des ayatollahs à Téhéran. Vous avez lutté quotidiennement pour protester, mobiliser, recueillir des informations, Pour obtenir une compréhension internationale. Et apporter la liberté et les valeurs démocratiques à l’Iran.

Je suis tellement impressionné par la force du mouvement de résistance. Vous dénoncez le régime pour sa répression brutale. Vous gagnez le soutien de plus en plus de personnes en Iran. Et vous semez la peur dans le cœur de ceux qui commettent la terreur en Iran. Et je crois que nous serons à Téhéran l’année prochaine.

Mais cela ne peut se produire qu’avec un leadership sur le terrain. Ce n’est pas quelque chose qui est motivé par des forces extérieures. Elle doit provenir du cœur et de l’âme du peuple iranien. Et c’est ce que vous montrez au monde.

Mme Radjavi, je tiens à vous féliciter pour votre leadership en tant que personne qui a passé sa vie à diriger, à l’enseigner, à l’apprendre et à la pratiquer. C’est incroyable ce que vous faites et ce que vous accomplirez à l’avenir, le plan en 10 points et la force de cette organisation. Seule une organisation comme la vôtre peut survivre et gagner cette lutte. Ce n’est pas pour les faibles de cœur. Mais seule une organisation telle que la vôtre devrait prévaloir. Parce que vous avez les bonnes valeurs, la bonne approche et les bons plans. Le peuple iranien mérite la liberté. Ils méritent la démocratie. Ils méritent une société plus ouverte. Ils méritent l’opportunité d’une vie meilleure. Et vous pouvez les aider à gagner cela, et vous le ferez.

Bientôt, il n’y aura plus de dictature. Et il n’y aura pas non plus de retour aux dictateurs du passé. C’est un principe important. Vous êtes l’avenir.


Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à la présidence en 2022

Cette année, la résistance iranienne a fait face à d’énormes obstacles pour ce rassemblement. Le régime iranien a demandé à la France, pays de la démocratie et des droits de l’homme, d’empêcher la tenue de cet événement. Et le gouvernement a succombé aux exigences du régime. C’est dommage! Il n’y a pas d’autre explication que le chantage.

D’autres ont tenté de recommander aux dignitaires d’autres pays de ne pas y assister sous prétexte de problèmes de sécurité. Mais nous sommes ici aujourd’hui, plus forts que jamais, unis dans notre quête de justice et de liberté et vous soutenant.

Au cours des deux dernières décennies, vous avez dirigé le mouvement que les mollahs pensaient avoir détruit. C’est le mouvement de l’espérance et de la foi. C’est le seul mouvement qui est resté inébranlable. Ces vingt années ont été remplies de moments de triomphe, mais aussi d’adversité. À travers tout cela, vous Maryam, êtes restée résolue, refusant de vous plier sous la pression de la tyrannie. Vous nous avez tous inspirés et allumé un feu dans nos cœurs qui ne s’éteindra jamais.

Mais de nouvelles générations se sont également jointes à vous, en particulier des jeunes femmes courageuses. Leur combat ne concerne pas que les femmes. C’est une question de dignité humaine pour les hommes comme pour les femmes. Et toutes ces nouvelles générations se battent pour le plan en dix points, pour un Iran laïc, démocratique et dénucléarisé. Ils l’ont adopté partout en Iran et à l’extérieur de l’Iran aussi.

Les défis auxquels nous avons été confrontés ces derniers temps ont été difficiles. Le régime, aidé par les partisans de l’apaisement, a tenté de créer de fausses alternatives. Ils tentent de saper votre indépendance et votre détermination. Ils ont essayé toutes les astuces du livre pour démanteler votre progression. Mais ils ont échoué. Ils ont sous-estimé la détermination de ceux qui défendent la justice. Ils ont sous-estimé votre capacité.

Les mollahs ont eu recours à la diplomatie des otages et au chantage. L’Occident a malheureusement cédé aux exigences du régime. Ce fut un moment de tristesse mais cela n’a pas brisé votre résolution ni la nôtre. Nous sommes prêts à relever tous les défis qui se présentent à nous. Vous nous avez fait preuve de leadership. Nous sommes réunis ici pour vous célébrer, la femme brillante face à la bande criminelle d’hommes assoiffés de sang.

Pour ceux d’entre nous qui vous tiennent la main depuis de nombreuses années, cela a été un sommet incroyable. Ce mouvement a pris de l’ampleur. Tout ira très vite à partir de maintenant, et nous devons être prêts.

La puissance de notre unité et la résilience de notre esprit amèneront l’aube d’une nouvelle ère en Iran, un avenir sans les mollahs et la violence, et les grues qui pendront les gens. Nous allons construire ensemble un avenir, un avenir de liberté et de démocratie, du triomphe de l’esprit humain et de la démocratie. Avec vous, la flamme de la liberté continue de briller dans tous nos cœurs.


Prof. Rita Süssmuth, présidente du Bundestag (1988-1998)

Nous n’abandonnons pas. Nous sommes venus de loin. Aujourd’hui, nous ne sommes pas faibles. Parce que je peux vous assurer maintenant, nous avons un grand groupe de parlementaires et de politiciens et de gens du monde entier qui nous aident à devenir plus forts. J’ai été vraiment influencé par de bonnes personnalités, dont Madame Radjavi. Elle nous encourage à dire que nous allons continuer. Personne n’est capable de le faire seul. Vous devez avoir plus de monde que nous n’en avons vu aujourd’hui. Je peux continuer et dire aujourd’hui que toutes les mauvaises nouvelles concernant la Résistance iranienne sont une expression de peur de la part du régime, et en même temps, c’est une expression de reconnaissance.

Lorsque vous vous souvenez de la misère, de la torture et des meurtres infligés aux femmes et aux hommes iraniens, c’est une misère incroyable. Mais nous avons continué [à engager le régime]. Cela a été fait par de nombreuses personnes, des parlementaires et des gouvernements.

Mais quelles sont les opportunités ? Nous savons ce que vous avez fait pour votre peuple et pour le monde entier. Ne vous arrêtez pas pour espérer, pour suivre vos rêves. Nous devons continuer à nous battre et à résister.

Carsten Müller, membre du Bundestag allemand, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Carsten Müller, membre du Bundestag allemand

La plupart d’entre vous savent peut-être que Rita Süssmuth est une personne emblématique. Elle a un courage incroyable. Nous devons vous donner du courage, à vous et au peuple iranien. Le CNRI a publié un plan en 10 points très sophistiqué pour un changement de régime.

C’est une approche intelligente. Il n’est pas étonnant que plus de 3 000 politiciens de nombreux pays se tiennent à vos côtés. Ce qui se passe en Iran est triste, c’est pourquoi ce merveilleux sommet devrait envoyer le message que le peuple iranien ne sera pas maîtrisé.

Nous voulons vous encourager comme Rita l’a dit. Nous sommes à vos côtés et voulons nous assurer que nous le ferons ensemble.

Lisa Chambers, chef du Sénat irlandais, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Lisa Chambers, chef du Sénat irlandais (décembre 2022-présent)

Nous avons un travail important à faire ici aujourd’hui pour mettre en lumière les atrocités et les défis auxquels est confronté le peuple iranien, mais surtout, pour nous engager à faire quelque chose à ce sujet. Et nous avons la plate-forme

et la capacité de forcer ce changement avec le peuple iranien. L’Irlande a été claire dans sa condamnation de la répression des manifestations par les autorités iraniennes, ainsi que des violations flagrantes des droits de l’homme dans le pays. Nous avons appelé à plusieurs reprises les autorités iraniennes à respecter les droits fondamentaux que sont la liberté d’expression et la liberté de réunion. De toute évidence, ces droits ne sont pas respectés aujourd’hui en Iran. Notre gouvernement a fait part de ces préoccupations directement à l’ambassade d’Iran à Dublin et aux responsables à Téhéran et continue de le faire à ce jour.

Le gouvernement irlandais a été très clair. Les exécutions perpétrées par les autorités iraniennes et les condamnations sévères de manifestants pacifiques sont inacceptables et nous condamnons fermement ces actions.

L’année dernière, en octobre, à la suite du décès de Masha Amani, j’ai rédigé une résolution pour le Sénat irlandais qui a été adoptée avec le soutien unanime de tous les membres de notre Assemblée sur les questions touchant le peuple iranien, en particulier les violations contre les femmes et les filles.

Nous avons condamné les actions incessantes et oppressives des autorités iraniennes. Nous soutenons le droit à la liberté d’expression et la liberté de réunion du peuple iranien. Nous condamnons les restrictions d’accès à Internet, qui restreignent la liberté d’expression mais aussi la liberté de réunion.

Je veux rendre un hommage particulier aux femmes iraniennes inspirantes. Qui chaque jour ont sacrifié leur bien-être et leur sécurité et celle de leurs familles dans la lutte pour la liberté de l’Iran. Beaucoup d’entre eux ont payé le sacrifice ultime. Aujourd’hui, nous nous souvenons de ce sacrifice.

En tant que petite nation insulaire de l’Union européenne, nous savons ce que signifie se battre pour une République démocratique libre parce que nous l’avons fait nous-mêmes. Nous voulons la même chose pour l’Iran et nous voulons vous aider à réaliser ce que nous avons réussi à réaliser il n’y a pas si longtemps.

Nous tous qui avons le luxe et le privilège de vivre dans une démocratie avons le devoir de ne jamais garder le silence sur les problèmes qui touchent le peuple iranien, de ne jamais fermer les yeux sur les atrocités perpétrées contre le peuple iranien par les autorités iraniennes et d’utiliser chaque once de pouvoir et d’influence dont nous disposons, au niveau national, au sein de l’Union européenne et à travers le monde, pour provoquer le changement que réclame le peuple iranien.

Je tiens à préciser aujourd’hui que la majorité des membres du Sénat et de la Chambre basse, comme l’illustrent les deux documents présentés ici aujourd’hui, soutiennent le plan démocratique du président Radjavi autour du plan en 10 points.

Enda Kenny, ancien Premier ministre irlandais, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Enda Kenny, Premier ministre d’Irlande (2011-2017)

Je crois fermement aux droits du peuple iranien et de tous les autres peuples à vivre dans une République laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou son droit de naissance, n’a de privilège sur les autres.

Je viens d’Irlande, je suis catholique et je n’ai jamais été en Iran. Mais je sais quelque chose sur votre situation. Je suis opposé à la peine de mort et je suis membre de la Commission internationale contre la peine de mort.

Cette planète sur laquelle nous vivons fait face à de nombreux défis. Malheureusement, trop de millions de personnes vivent sous des régimes brutaux de dictature, d’autocratie et d’existence théocratique meurtrière. L’Iran en est un exemple, et je sais que le peuple iranien rejette une telle philosophie. La marche vers la liberté, la démocratie et l’égalité des droits n’est jamais facile. Ce ne sera pas le cas, et cela ne l’a pas été non plus pour le peuple iranien ?

J’ai entendu la plupart des choses aujourd’hui sur l’Iran, mais j’ai lu quelque chose récemment que je pense qu’il vaut la peine de répéter. En temps de crise, où les dictatures s’appliquent, l’histoire normale est d’éviter la vérité à tout prix. Mais un rapport qui n’évite pas la vérité est le rapport des Nations Unies sur les droits en Iran, publié en mars parce qu’il est austère et captivant dans ses conclusions. Son auteur ne ment ni n’ignore la vérité sur ce qui se passe en Iran sous ce régime. Javed Rehman a déploré la réponse brutale du gouvernement aux manifestations nationales qui ont éclaté en septembre dernier après l’arrestation de Masha Amini et son violent passage à tabac lors de son transfert au centre de détention de Téhéran et sa mort par la suite à l’hôpital de Kasra. Je salue le courage, la bravoure et la résilience de cette jeune femme, et j’espère que notre esprit soutiendra le peuple iranien à l’avenir.

Ce rapport traite également de l’utilisation illégale de la force létale contre des manifestants et décrit des cas spécifiques où cela s’est produit. Rapports d’arrestations et de détentions de manifestants, 18 000 arrêtés depuis le début des manifestations. Des dizaines de défenseurs des droits humains, 500 étudiants, 45 avocats et 576 militants de la société civile signalent également des affaires. Avec la torture et les mauvais traitements infligés aux manifestants, y compris les abus sexuels, et la répression massive de la société civile, y compris les défenseurs des droits humains, les avocats, les journalistes et les artistes, ils sont accusés d’infractions et leurs méthodes de communication sont confisquées.

J’ai été contacté avant de venir ici par l’ambassade d’Iran, pour me dire que j’allais rencontrer des terroristes et des membres d’une secte. Est-ce que ces choses se passent aux yeux du monde ? Pourquoi l’Iran ne remplit-il pas ses obligations internationales en vertu des conventions du droit de l’enfant et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ?

Ce régime n’est pas parti et deviendra plus paranoïaque, plus brutal, plus violent et plus dangereux avant de se fracturer, et il se fracturera, il se fracturera face au soutien écrasant à une nouvelle direction pour l’Iran par des millions d’Iraniens qui n’ont pas peur de se démarquer dans des manifestations non violentes et pacifiques, car quelles sont leurs aspirations légitimes.

Alors permettez-moi de laisser le peuple iranien sur cette pensée. Il y a toujours un chemin vers un monde meilleur. Il y a toujours de l’espoir pour une meilleure alternative. Et votre plan en 10 points est la base de ce nouvel Iran.

Louis Freeh, ancien directeur du FBI, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Louis Freeh, ancien directeur du Federal Bureau of Investigation

Madame Radjavi, nous vous soutenons pour de très nombreuses raisons. Mais vous savez que vous avez été pour nous un héros, une inspiration et une raison d’agir et de lutter. Nous vous remercions beaucoup.

Le régime est un peu comme, d’après mon expérience de procureur, ce qu’on appelait autrefois une entreprise criminelle continue. Et il est dirigé par des gangsters. Et ils ont leurs propres règles. Mais à un moment donné, cette entreprise cède et s’effondre sous le poids de son propre mal, en particulier ici parce que le régime a perdu la confiance politique, économique et morale du peuple iranien.

Michael Mukasey, ancien procureur général des États-Unis, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Michael Mukasey, procureur général des États-Unis (2007-2009)

J’ai ici une lettre qui contient une déclaration en faveur d’un Iran libre. Mais il exprime non seulement les opinions des personnes qui l’ont signé, qui viennent de tout l’éventail des opinions politiques aux États-Unis, et des personnes qui ont servi dans toutes les branches du gouvernement des États-Unis et dans l’armée américaine, mais il exprime les vues.

Cela s’appelle une déclaration américaine en faveur d’un Iran libre, ce qui signifie qu’elle exprime les valeurs les plus profondes du peuple américain et le soutien le plus fort du peuple américain.

Pas seulement pour vous, pas seulement pour les gens d’ici, pas seulement pour les gens dans les rues de Paris, pas seulement pour les gens d’Achraf 3, quoique certainement pour eux, mais pour les gens engagés dans cette lutte en Iran dont nous savons qu’elle est va sortir comme il se doit grâce aux efforts de vous et des autres.

John Baird, ancien ministre canadien des Affaires étrangères, a prononcé un discours en faveur du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

John Baird, ancien ministre canadien des Affaires étrangères

Le régime iranien et les partisans de l’apaisement ont tout fait pour empêcher ces événements de se dérouler à Paris, mais ils ont échoué. Ils ont échoué à cause de la résilience de vous tous, et ils ont échoué à cause du leadership fort de Madame Maryam Radjavi. C’est mauvais pour le régime, mais c’est particulièrement mauvais pour ceux qui prêchent l’apaisement.

Le régime et les mollahs craignent que cet événement, et plus important encore, le mouvement au sens large, ne soit une reconnaissance claire que ceux au pouvoir savent que le CNRI est une alternative à ce régime brutal. Et tous les dirigeants de Téhéran savent que leur jour du jugement approche. Je suis tellement fier du leadership du gouvernement canadien et de notre premier ministre de l’époque, Stephen Harper, lorsqu’il a coupé les relations avec l’Iran et que nous avons expulsé chacun des représentants des mollahs de notre pays.

J’ai un message spécial pour ceux qui nous regardent à l’intérieur de l’Iran et nos amis d’Achraf 3. Les gens épris de liberté dans tous les coins de ce monde regardent avec une immense admiration pour votre détermination et votre persévérance. Nous sommes solidaires de votre grand combat. Ils voient et méprisent également la répression brutale menée par les mollahs et le CGRI. Le monde a documenté leur violence et les atrocités qu’ils ont commises.

Il y aura un jour de jugement et un jour de responsabilité. Et que cela se soit produit en 1988 ou que cela se soit produit la semaine dernière, soyons très, très clairs que ces monstres maléfiques seront traduits en justice, en particulier un nommé Ebrahim Raisi.

Ce n’est pas une question de savoir si, c’est seulement une question de savoir quand ce régime tombera. La résistance gagnera, un jour meilleur pour le peuple iranien se profile à l’horizon et un nouveau gouvernement fera de grandes choses pour l’Iran et le peuple iranien. Il réhabilitera et revitalisera l’économie et contribuera à faire sortir les 80 % de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Un nouveau gouvernement mettra fin à la corruption, à l’incompétence, à la corruption et au vol des ressources de la nation. Il concentrera la grande richesse de la nation au profit du peuple iranien. La révolution qui se déroule actuellement à travers l’Iran est forte et très bien organisée. Cela se produit grâce au courage et à la bravoure de littéralement des milliers d’unités de résistance dans tous les coins et toutes les villes de l’Iran.

Cela n’arrive pas par accident; cela se produit grâce au plan en 10 points du CNRI. Et surtout, cela se produit grâce au leadership d’une femme incroyablement forte, Madame Maryam Radjavi.

Judy Sgro, députée canadienne, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Judy Sgro, députée canadienne, ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration (2003-2005)

Madame Radjavi, votre plan en 10 points est un véritable exemple de démocratie. Et je suis si heureux de voir que tant de pays l’ont reconnu. Mais je voulais vous donner une brève mise à jour sur certaines des choses que le Canada a faites au cours des deux derniers mois, certaines des actions diplomatiques, des sanctions et d’autres mesures punitives.

La situation des droits de la personne en Iran demeure, bien sûr, un domaine d’intérêt clé pour le Canada. Le Canada a dirigé la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la situation des droits de la personne en Iran, qui a été adoptée en décembre 2022 pour la 22e année secrète. En octobre, le Canada a accueilli une réunion de femmes ministres des Affaires étrangères sur le thème des violations des droits de la personne en Iran.

En novembre, lors d’une session spéciale du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies consacrée à la détérioration de la situation des droits de l’homme en Iran, le Canada a de nouveau appuyé l’initiative d’établir une mission internationale d’établissement des faits pour enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme en Iran liées aux récentes manifestations, avec un accent particulier sur les femmes et les enfants. Et en décembre, le Canada a appuyé une initiative dirigée par les États-Unis visant à expulser l’Iran de la Commission américaine sur le statut de la femme.

Le Canada était son partenaire de groupe de coordination, le Royaume-Uni, l’Ukraine et la Suède s’efforcent de tenir l’Iran responsable de son Abattage du vol PS752, qui a causé la mort de nombreux citoyens canadiens et d’autres ayant des liens particuliers avec le Canada. Nous continuerons à travailler avec tous nos partenaires. Nous sommes en route vers la voie de la Démocratie. Vous pouvez compter sur le Canada et sur tous vos autres partenaires qui chemineront ensemble sur la voie de la démocratie.

Gov. Gary Locke, ancien secrétaire américain au Commerce et gouverneur de l’État de Washington, a prononcé un discours à l’appui du soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, debout avec Mme Radjavi, le CNRI, et le MEK pour un libre Iran.

Gouverneur Gary Locke, ancien secrétaire américain au commerce et gouverneur de l’État de Washington

Mme Radjavi, pour votre leadership inébranlable et votre dévouement à un Iran démocratique et libre, mais aussi pour avoir présenté un plan en 10 points pour une nation démocratique. C’est un plan qui a été approuvé par plus de la majorité des membres de notre nouveau Congrès, quelque 238 membres ont signé en faveur. C’est un témoignage de la puissance et de la justesse de votre cause. Le peuple des États-Unis d’Amérique est entièrement solidaire du peuple iranien et soutient pleinement son désir d’être un peuple libre.

Comme en témoignent les dirigeants politiques du monde entier ici aujourd’hui, des gens du monde entier se tiennent aux côtés du peuple iranien. Parce que vous menez un soulèvement héroïque contre un régime terroriste corrompu et brutal.

Il est clair que le peuple iranien veut un changement politique fondamental qui transformera le système actuel de fascisme religieux despotique en un régime démocratique laïc qui place les besoins, les rêves et les aspirations du peuple au-dessus de la répression chez lui et du terrorisme à l’étranger. Les démocraties doivent se tenir aux côtés du peuple iranien et doivent soutenir les groupes d’opposition et de résistance qui ont joué un rôle crucial pour contrer les actions répressives du régime et donner de l’espoir à des millions de personnes en Iran qui aspirent à la liberté. Des rassemblements comme celui-ci montrent au monde que le régime pervers ne parle pas au nom du peuple. Que les Iraniens sont attachés aux idéaux de la démocratie comme la liberté d’expression, l’assemblée publique et des élections équitables.

En plus d’être un État parrain du terrorisme, le régime de Téhéran continue de supprimer les droits humains les plus fondamentaux de son propre peuple. Les femmes en Iran souffrent d’un système de discrimination et d’inégalité et, selon les lois du pays, la vie d’une femme est littéralement considérée comme deux fois moins précieuse que celle d’un homme. L’effet combiné est que les femmes et les filles en Iran, la moitié de la population iranienne, sont vulnérables à la violence, le harcèlement imprégnant tous les aspects de leur vie.

Des Kurdes aux Arabes, des Baloutches aux diverses nationalités et ethnies, et parmi les adeptes des divers groupes religieux, tous veulent une République libre fondée sur la séparation de la religion et de l’État.

Comme le montre ce sommet, les dirigeants politiques du monde entier sont solidaires du peuple iranien. Et il n’y a pas que les femmes qui ont souffert sous le régime. Les minorités ethniques en Iran sont

parmi les groupes les plus subjugués, déshumanisés et réprimés sous le régime actuel et la dictature du Shah.

Ryszard Czarnecki, député européen polonais, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Ryszard Czarnecki, membre du Parlement européen de Pologne, ministre de l’Intégration européenne (1997-1999)

La récente attaque meurtrière contre Achraf-3, qui s’est soldée par la mort d’un membre du MK et de nombreux blessés, a provoqué une grande colère parmi les membres de notre Parlement européen. Nous entendons certains dire que [les membres] de l’OMPI sont en Albanie pour des raisons humanitaires et n’ont pas le droit à l’activité politique. Les connaissant depuis de nombreuses années, je peux certifier que quel que soit leur pays d’implantation, ils ont pour tradition d’agir dans le cadre des lois de leur pays d’accueil. Mais il est totalement impossible de leur dire de se priver d’activité politique. S’ils le font, pourquoi en premier lieu ont-ils quitté l’Iran pour s’exiler ?

Je me souviens très bien qu’en 2016, le MEK cherchait à faire garantir ses droits fondamentaux avant d’être transféré en Albanie. Le Premier ministre albanais Rama m’a personnellement donné cette garantie dans sa lettre du 19 avril 2016. J’ai tweeté cette lettre et vous pouvez la voir sur mon Twitter. Le Premier ministre a écrit dans cette lettre pour examiner les versions anglaise et albanaise, pleinement engagé et déterminé à garantir aux réfugiés iraniens tous les droits stipulés dans la Convention de Genève de 1951, la Convention européenne des droits de l’homme et l’ensemble de la législation internationale.

Après la signature de cette lettre par le Premier ministre albanais, tant nous au Parlement européen que les membres du MEK du Camp Liberty avons été convaincus d’être transférés en Albanie parce que ces conventions garantissaient tous leurs droits, y compris le droit à l’activité politique et la liberté d’expression. . C’est après cela que plus de 3 000 résidents d’Achraf ont été transférés en Albanie.

Je voudrais également ajouter qu’au cours de ces dernières années, ils ont eu de nombreuses réunions politiques en Albanie auxquelles ont participé de hauts responsables albanais. Cela montre clairement qu’il n’y avait pas un tel engagement à ne pas être politiquement actif sur la table. Par conséquent, je demande au Premier ministre albanais de demander aux autorités compétentes de remplir de manière responsable les obligations qu’il a lui-même recommandées il y a six ans.

Aujourd’hui, après les développements des neuf derniers mois, il ne fait aucun doute que l’avenir de l’Iran réside dans cette alternative. Le Mouvement de la résistance iranienne, dirigé par Madame Radjavi, s’emploie actuellement à apporter la démocratie et la liberté en Iran. Son compagnon envisage une république laïque et démocratique. L’Iran est une vision globale d’un avenir meilleur pour le peuple iranien. Le mois dernier, Madame Radjavi nous a été invitée au Parlement européen, où elle a été reçue par nos députés bien plus que de nombreux chefs d’État.

Cela montre l’admiration et le soutien que le Parlement européen a pour elle et son mouvement.

L’eurodéputé Helmuet Geuking a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

L’eurodéputé Allemand Helmuet Geuking
Le peuple iranien est pacifique. Ils ont été pris en otage par les mollahs. En janvier, on a découvert que le régime iranien enrichit de l’uranium à des niveaux plus élevés. Ils fabriquent maintenant des missiles à longue portée pouvant emporter des ogives nucléaires.

Nous, pays démocratiques, devons être conscients et les médias doivent faire prendre conscience de la situation. Mme Radjavi est l’espoir dans cette lutte. Nous sommes convaincus que vous l’emporterez.

Dorien Rookmaker, eurodéputée néerlandaise, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Dorien Rookmaker, membre du Parlement européen des Pays-Bas

Tu es dans mon coeur. Je vous respecte beaucoup, Mme Radjavi, et vous tous ici êtes si courageux et patients. Tu vas réussir. Ces terribles escrocs qui tiennent votre pays en otage se dissoudront dans les airs. J’espère te revoir.

J’ai mis du temps à comprendre l’Iran. J’ai vu votre peuple au parlement. J’ai mis du temps à te choisir. Mais je sais que vous êtes les bonnes personnes et je vous ai choisi et je m’y tiendrai.

Geir Hilmar Haarde, ancien Premier ministre islandais, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.
Geir Hilmar Haarde, Premier ministre islandais (2006-2009)

Les dirigeants occidentaux ont fait une erreur dans leur politique envers l’Iran. Malheureusement, la politique actuelle envers le régime ne peut être décrite que comme une politique d’apaisement. Cette politique a encouragé le régime à accroître ses violations des droits de l’homme, le recours à la prise d’otages et le terrorisme mondial. Je fais partie des signataires d’anciens chefs d’État qui ont signé la lettre pour exhorter les dirigeants mondiaux à changer leur politique envers l’Iran.

Maintenant que le peuple iranien appelle à un changement de régime, une mauvaise politique peut être encore plus préjudiciable. Les politiciens occidentaux sont passés à côté d’un élément clé de la politique envers l’Iran, qui est le mouvement de la Résistance iranienne pour la liberté et la démocratie. Ils sont tombés dans le piège du régime qui cherche à cacher ce mouvement. Toute politique doit tenir compte du peuple iranien et de son mouvement de résistance. Le régime craint ce mouvement car il a le potentiel d’apporter des changements en Iran.

Le plan en dix points propose un projet pour un Iran libre et démocratique fondé sur les valeurs que nous soutenons tous. Il est temps pour l’Occident d’abandonner la politique d’apaisement envers le régime iranien et de soutenir les aspirations du peuple iranien à la liberté et à la démocratie.

Petre Roman, ancien Premier ministre roumain, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Petre Roman, Premier ministre de Roumanie (1989-1991)

Toutes les dictatures ont le même mantra : il n’y a pas d’alternative. Est-ce parce qu’ils se soucient de l’avenir de l’Iran ? Absolument pas. Ils sont convaincus qu’ils peuvent éliminer toute alternative pour leur propre pouvoir personnel, contre le peuple.

Vous devriez dire à ces dictateurs en Iran : Attention, criminels ! L’histoire nous raconte des histoires formidables sur la façon dont les gens conquièrent leur liberté et comment naissent des alternatives démocratiques.

Le combat pour la liberté l’emporte toujours. Les circonstances en Iran montrent que le changement de régime et l’effondrement de la barbarie sont très proches.

Avdullah Hoti, ancien Premier ministre kosovar, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Avdullah Hoti, Premier ministre du Kosovo (2020-2021), ministre des Finances (2014 et 2017)

Malgré la répression du régime, le peuple iranien continue sa résistance. Il est clair que l’élan du changement est proche. Je crois maintenant qu’il est temps pour les dirigeants démocratiques de l’Iran de clairement

décrire comment la société iranienne va être organisée après le changement de régime et quelle assurance constitutionnelle sera mise en place pour protéger les droits de l’homme et la démocratie.

Tu vas gagner.

Dominique Attias, président du conseil d’administration de la European Lawyers Foundation, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre .

Dominique Attias, président du conseil d’administration de la Fondation européenne des juristes

Comment continuez-vous et ne laissez personne vous décourager ? Vous vous battez depuis 40 ans et vous avez payé le prix fort. Vous nous emportez avec vous dans votre rêve d’un Iran démocratique. Ce voyage est un exemple extraordinaire. Le peuple iranien est isolé et menacé, mais vous continuez à vous battre chaque jour.

Les mollahs ont peur, d’où leurs menaces contre vous. Ils n’ont pas compris que par leurs règles, ils s’affaiblissent chaque jour. Ils finiront tous dans les flammes de l’enfer. Nous veillerons à ce qu’ils soient tenus responsables de leurs crimes.

Certains gouvernements acceptent l’inacceptable pour des intérêts géopolitiques. Nous, citoyens, ne voulons pas avoir affaire à ces régimes. Nous ne devrions pas négocier avec ces régimes. Nous ne devrions pas vendre nos âmes au diable. La résistance iranienne montre l’avenir et Maryam Radjavi est en faveur de la liberté pour tous les citoyens d’horizons différents. Ces femmes ont la valeur de la justice et de l’égalité des sexes. Les femmes doivent pouvoir choisir ce qu’elles veulent porter.

Le régime empoisonne les jeunes filles parce qu’il ne respecte pas leurs libertés. Nous voulons l’égalité et la primauté du droit. Nous voulons la justice. Nous ne voulons pas retourner au shah. Non au shah, non aux mollahs. Les femmes sont fortes. Vous symbolisez la révolution. Vous êtes devenu le noyau de la révolution. Les femmes d’Iran sont une source d’inspiration et les hommes acceptent leur rôle de leadership.

Aujourd’hui, le régime a nommé Ebrahim Raïssi, le boucher, comme président. Il continue de tuer ceux qui s’opposent au régime. Nous devrions nous rappeler chaque jour que ceux qui ne soutiennent pas le peuple iranien devraient avoir honte.

Nous vous soutenons. Nous suivons votre exemple. Au cours des siècles passés, tout était question d’hommes. Ce siècle est celui des femmes.

Kira Rudyk, députée ukrainienne et chef du parti Golos, a prononcé un discours de soutien au soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs en Iran, aux côtés de Mme Radjavi, du CNRI et du MEK pour un Iran libre.

Kira Rudyk, députée ukrainienne, chef du parti Golos, vice-présidente de l’ADLE

Nous avons tiré des leçons depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La première est la leçon d’unité. Nous ne pouvons pas nous battre seuls. Mais si vous avez des amis solides à vos côtés, vous pouvez vous battre et gagner.

Mme Radjavi m’a dit une chose très importante. Elle a dit que le combat sera long. Il y aurait des bons et des mauvais jours. Quand il y a de mauvais jours, vous devez vous rappeler que nous pouvons et que nous devons. Et je partage cela avec tous mes amis et collègues.

La troisième leçon est que le mal impuni revient. Il se répète encore et encore et encore. C’est pourquoi il est essentiel non seulement de gagner la guerre, mais aussi d’avoir justice.

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