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Procès en appel des trois complices d’Assadollah Assadi, diplomate terroriste du régime iranien

Assadi a été condamné à 20 ans de prison, le régime ayant renoncé à faire appel

• La composition du gouvernement Raïssi préfigure une escalade du terrorisme. Son ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a été le premier chef de la Force Qods, et son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdullahian, est affilié à la Force Qods et était le protégé de Qassem Soleimani.

• Pour démanteler le terrorisme du régime, il faut désigner la totalité du ministère du Renseignement et du corps des gardiens de la révolution comme terroristes. Il faut juger et punir leurs agents et mercenaires, révoquer leur asile et nationalité et les expulser.

Le mercredi 17 novembre 2021, la Cour d’appel d’Anvers, en Belgique, examinera l’appel de trois agents du ministère du renseignement des mollahs (VEVAK), complices d’Assadollah Assadi, le diplomate terroriste du régime iranien.

Après deux ans et demi d’enquête et de procédure judiciaire, en février dernier, le tribunal d’Anvers a condamné Assadollah Assadi à 20 ans de prison et trois de ses complices à des peines de 15 à 18 ans et à la révocation de leur nationalité belge pour avoir comploté un attentat à la bombe contre le rassemblement de la Résistance iranienne à Villepinte, près de Paris, en juillet 2018.

Craignant une défaite majeure, le régime clérical a retiré son appel contre la condamnation d’Assadi et le tribunal d’Anvers a confirmé sa peine de 20 ans de réclusion.

Les trois complices d’Assadi font partie du réseau terroriste et d’espionnage du régime clérical en Europe, qui, en abusant de leur droit d’asile ou de citoyenneté dans les pays européens, met en danger la sécurité des réfugiés et des dissidents iraniens. Comme l’a montré la décision du tribunal d’Anvers, le VEVAK avait travesti certains de ses agents, comme Mehrdad Arefani, en cellules dormantes sous l’apparence d’écrivains, de poètes et de militants des droits humains.

La police et les autorités allemandes ont saisi les noms et les coordonnées de certains de ces mercenaires dans des affaires appartenant à Assadi, notamment son carnet vert. La Résistance iranienne a demandé la publication des noms de tous ces agents.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), était la principale cible de ce complot terroriste, qui aurait pu devenir l’attentat le plus meurtrier jamais commis en Europe. La décision de justice à laquelle le régime s’est plié montrent que le complot terroriste avait été décidé et planifié par le régime iranien, que la bombe avait été fabriquée en Iran et transportée en Europe par Assadi. Cela a révélé les activités terroristes du ministère des Affaires étrangères du régime, de ses ambassades et autres entités diplomatiques.

En 2019, dans son témoignage de sept heures devant le tribunal, Mme Radjavi avait déclaré que la décision de faire exploser une bombe à Villepinte avait été prise par le Conseil suprême de sécurité du régime avec la participation de (l’ancien ministre des Affaires étrangères) Javad Zarif, présidé par Hassan Rohani (ancien président) et approuvé par Khamenei. La mise en œuvre de cette décision avait été confiée au VEVAK et devait être menée en coopération avec le ministère des Affaires étrangères.

Rohani a reconnu le 28 avril 2021 : « Toutes les questions complexes de politique étrangère et de défense sont discutées au sein du Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN), que ce soit lorsque nous voulons [mener] une opération défensive ou lorsque nous devons mener une opération offensive quelque part ou encore lorsque nous voulons entreprendre une tâche politique importante (…) Elles seront certainement discutées au sein du CSSN. Les commandants militaires et les responsables politiques sont là (…) et à la fin, le Guide suprême doit approuver notre décision. »

Le 24 février 2021, Javad Zarif, alors ministre des Affaires étrangères du régime, soulignait : « La plupart des ambassadeurs de notre ministère des Affaires étrangères ont une structure de sécurité. Notre ministère des Affaires étrangères a été confronté à des problèmes de sécurité depuis le début de son fonctionnement. L’agenda du ministère des Affaires étrangères est un agenda politico-sécuritaire depuis le début de la révolution. »

Englué dans des crises internes et extérieures incurables, Khamenei a trouvé comme seule issue l’intensification de la répression, l’accélération du projet de bombe atomique et le renforcement du terrorisme. C’est pourquoi il a nommé comme président Ebrahim Raïssi, qui était membre de la commission de la mort dans le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988. La composition du gouvernement de Raïssi préfigure une escalade du terrorisme. Son ministre de l’Intérieur, Ahmad Vahidi, a été le premier chef de la Force Qods. Son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdullahian, est affilié à la Force Qods et était le protégé de Qassem Soleimani.

Le régime clérical interprète le silence et l’inaction de l’Union européenne à l’égard du détournement flagrant du statut et des installations diplomatiques à des fins de terrorisme et de meurtre d’innocents au cœur de l’Europe, en particulier après la sentence du tribunal d’Anvers, comme un feu vert pour poursuivre et intensifier ses crimes. Il est temps que l’Union européenne et la communauté internationale prennent des mesures concrètes pour faire face au terrorisme des mollahs.

À cette fin, les mesures suivantes s’avèrent nécessaires :

· Désigner comme terroriste la totalité du VEVAK et du corps des gardiens de la révolution.

· Poursuivre et expulser des pays européens les agents et opérateurs du VEVAK et révoquer leur asile et leur nationalité.

· Renvoyer devant le Conseil de sécurité de l’ONU le dossier de terrorisme, génocide et crimes contre l’humanité du régime iranien, et poursuivre en justice Khamenei, Raïssi et les autres dirigeants du régime.

· Conditionner la poursuite et le développement des liens politiques et commerciaux avec le régime à l’arrêt des exécutions et de l’exportation du terrorisme par les mollahs.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 17 novembre 2021