Rohani laisse de côté les gestes de modération par crainte de la nouvelle politique américaine et la fin des avantages gratuits
Dans ses déclarations après l’annonce de la nouvelle politique américaine contre le régime des mollahs et le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), le président du fascisme religieux au pouvoir en Iran, Hassan Rohani, a laissé de côté les gestes de modération par crainte de voir la fin des fins des avantages gratuits qu’il avait obtenu dans un passé révolu.
Annonçant une obéissance absolue aux Guide suprême, et faisant un éloge écœurant des Gardiens de la Révolution et du bellicisme du régime dans la région entrainant les tueries d’innocents en Syrie et en Irak, il les a décrits comme étant « la voix des peuples opprimés de la région ».
Rohani a qualifié de » force puissante qui a toujours été avec le peuple », le CGRI, qui est la force la plus brutale dans l’histoire iranienne. Il a également appelé Khamenei, qui est responsable des meurtres du plus grand nombre de musulmans, sunnites comme chiites, comme étant « le lien entre la religion et la politique » dont les « ordres » devraient être « obéis ». Il a promis « d’exécuter le commandement du Guide pour une économie résiliente et de le rendre opérationnelle ».
Le ministre des Affaires étrangères du régime des mollahs, Djavad Zarif qui se trouvait aux côté de Rohani lors de son discours, a publié pour sa part une déclaration intitulée « La déclaration de la République islamique d’Iran », publiée sur le site du ministère des Affaires étrangères. Dans cette déclaration, il a qualifié le CGRI de « l’avant-garde de la lutte contre les terroristes » et de facteur de « paix pour la population de la région » et de « préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité de l’Irak et de la Syrie ». Il a écrit que le régime des mollahs poursuivra son chemin « sous la direction éclairée et intelligente du Guide suprême ».
Rohani avait déjà tenu autre déclaration ridicule visant à empêcher une politique américaine ferme le 11 octobre. Il avait déclaré alors : «Le CGRI est« non seulement populaire auprès la nation iranienne, mais l’est aussi auprès du peuple irakien parce qu’il a sauvé Bagdad, il est populaire parmi les Kurdes d’Irak , parce qu’il a sauvé Erbil, et il est populaire parmi les gens de Damas et de la Syrie, parce qu’il a sauvé Damas, il est également populaire parmi le peuple Libanais parce qu’il a soutenu l’intégrité et l’indépendance du Liban », avant d’ajouter, « les Gardiens de la révolution ont toujours aidé les opprimés et se sont dressés contre les terroristes. «
Ces propos sont tenus alors que les liens du CGRI avec Al-Qaïda et les Talibans et son rôle provoquant les conditions de la création de l’Etat islamique, ne sont plus un secret. Tout le monde sait aujourd’hui que le régime des mollahs et ses Pasdaran sont responsable du massacre de près de 500 000 personnes innocentes en Syrie, du déplacement de plus de la moitié de la population syrienne, de l’effusion de sang en Irak et de la guerre et des tueries au Yémen.
Les propos d’un Rohani effrayé montrent une fois de plus combien il est ridicule de qualifier de modéré celui dont le rôle est de porter assistance à un régime qui a exécuté 120 000 prisonniers politiques et détient le record du taux d’exécution par habitant dans le monde. Les exécutions ont été décrites par Rohani comme étant les applications du décret divin ou de la loi du pays.
Bien que pour sauver le régime, le président de cette théocratie peut se cacher derrière un masque de modération, mais il arrive des moments où il est amené à se démasquer et de reconnaitre d’être le serviteur des Gardiens de la Révolution et le valet du Guide suprême.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 octobre 2017
Lire le livre: Les Gardiens de la Révolution : L’armée intégriste et terroriste