samedi, juillet 27, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: Présidente élueSix pendaisons et trois condamnations à mort en deux jours

Six pendaisons et trois condamnations à mort en deux jours


ImageLa Résistance iranienne appelle le Haut commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme à protester contre ces exécutions barbares
Afin d’accentuer la répression et le climat de terreur,  le régime des mollahs a pendu six personnes à Téhéran et Hamedan (ouest de l’Iran) entre hier et aujourd’hui. Deux autres hommes à Téhéran et à Karadj (ouest de la capitale) ont été condamnés à mort. 

Le journal gouvernemental Etemad a rapporté que trois personnes, Hamidreza, Nosratollah et Reza, ont été pendus hier à Hamedan pour trafic de drogue. Ces dernières années, de nombreux prisonniers politiques ont été exécutés sous couvert de trafic de drogue. Le journal Chargh a écrit que trois hommes, Amir-Reza, Mehdi et Akbar, ont été pendus ce matin à Téhéran pour homicide.

Le journal Etemad a également publié que deux hommes avaient été condamnés à mort pour meurtre. Selon le journal Khorassan, la 71e chambre criminelle a aussi condamné un homme à mort. 

Cela porte le nombre des pendus et des condamnés à mort respectivement à 17 et à six depuis l’élection du pasdar-terroriste Mahmoud Ahmadinejad. Trois des victimes, pendues à Téhéran, Hamedan, Machad (nord-est), Ispahan (centre), Salmas et Ardebil (nord-ouest), Bandar Abbas (sud) et Pol-e-Dokhtar (ouest), avaient moins de 18 ans lors de leur exécution ou de leur condamnation.

Le Conseil national de la Résistance iranienne appelle le Haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Mme Louise Arbour, et l’ensemble des organisations  internationales des droits de l’Homme à protester contre ces crimes barbares et à entreprendre des actions urgentes pour stopper ces exécutions.  

Le silence et l’inaction de la communauté internationale, notamment l’échec de l’Union européenne à soumettre une résolution de condamnation à la CDH de l’ONU dans le cadre de la politique de la complaisance avec les mollahs criminels, et l’absence d’un rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran, n’ont fait qu’encourager les mollahs à poursuivre et à intensifier leurs crimes et leurs exécutions médiévales en Iran.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 10 août 2005