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Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies et les observations de la Mission américaine à l’ONU sur le programme balistique iranien confirment l’urgence d’évincer les pasdaran du Moyen-Orient

Commission des Affaires étrangères du CNRI: Le renversement du régime de Téhéran est impératif pour résoudre la crise du Moyen-Orient ; l’éviction des pasdaran et leurs mercenaires de la région en constitue la première étape.

Exhibant les restes de missiles balistiques et des armes que le régime des mollahs a fournis à ses mercenaires au Yémen, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley, a déclaré le 14 décembre que le régime iranien fournissait illégalement des armes aux milices houthis du Yémen, et que des preuves probantes indiquent que ce régime « sème le conflit et l’extrémisme, en violation directe des résolutions du Conseil de sécurité. »

Elle a ajouté : « Le soutien des pasdaran aux milices et groupes terroristes s’accroît. Leurs missiles balistiques et leurs armes de pointe sont déployés dans les foyers de tension de la région. Il est difficile de trouver un conflit ou un groupe terroriste au Moyen-Orient qui ne porte pas les empreintes de l’Iran. »

Par ailleurs, un rapport d’enquête de l’ONU indique que le missile lancé du Yémen en destination de Riyad le 4 novembre 2017, « porte le logo des industries Shahid Bagheri, un fabricant iranien. »

Mentionnant le Secrétaire général de l’ONU qui a produit un rapport spécial sur le transfert d’armes et de missiles balistiques dans la région, illustrant que Téhéran contribue activement à attiser les conflits dans la région, l’ambassadrice américaine a conclu que le régime constitue « une menace pour la paix et la sécurité du monde entier. »

Depuis le début des années 1990, la Résistance iranienne a divulgué à maintes reprises les détails du programme balistique des pasdaran et du transfert de missiles aux terroristes dans la région, et a souligné que l’objectif principal du régime est de dominer les pays arabes et islamiques. Cependant, la politique de complaisance occidentale a encouragé les mollahs à s’engager plus profondément dans le terrorisme et les violations des lois internationales.

Le 8 mars dernier, la Résistance iranienne a révélé les procédés par lesquels les Gardiens de la révolution ont mis sur pied des sociétés de façade pour transférer des munitions et des missiles aux Houthis du Yémen. Le 20 juin, le bureau de représentation américain du CNRI a divulgué l’emplacement et les détails de 42 centres de production et de sites de lancement de missiles et la hiérarchie de l’Organisation des industries aérospatiales (AIO), composée de huit groupes, dont Hemmat Industry, Bagheri et les groupes Ya Mehdi. Des informations sur des sous-groupes des industries Bagheri ont également été révélées.

Les actions du régime iranien au Yémen sont en violation flagrante de la résolution 2216 du Conseil de sécurité des Nations unies concernant le Yémen et de la résolution 2231 du CSNU concernant l’accord nucléaire de 2015. Les politiques agressives et expansionnistes de Téhéran dans la région enfreignent également de manière flagrante d’autres résolutions du Conseil onusien.

La solution définitive aux crises qui enflamment la région consiste à renverser le fascisme religieux au pouvoir en Iran, l’épicentre de l’extrémisme et du terrorisme. Cela constitue une exigeante permanente du peuple iranien pour laquelle la politique de complaisance a constamment été un obstacle néfaste.

Soutenir le désire de la population iranienne de renverser ce régime et la reconnaissance du CNRI comme l’alternative démocratique au régime intégriste, est crucial pour mettre fin à ce système destructeur. Une politique de fermeté doit comporter les mesures pratiques suivantes :

– Evincer les pasdaran et leurs milices supplétifs d’Irak, de Syrie, du Yémen, du Liban et d’Afghanistan, et empêcher le transfert d’armes et des troupes iraniennes vers ces pays ;
– Imposer des sanctions globales à Téhéran et aux pasdaran, notamment en empêchant leur accès au système bancaire mondial ;
– Renvoyer le dossier iranien des violations des droits de l’homme, en particulier celui du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, à la Cour pénale internationale, et traduire les hauts responsables du régime devant la justice ;
– Imposer les résolutions antérieures du CSNU concernant le programme d’armement nucléaire de Téhéran ; interdire l’enrichissement de l’uranium et lancer des inspections inconditionnelles et inopinées sur les sites militaires et non militaires du régime islamiste.

Conseil National de la Résistance iranienne – Commission des Affaires étrangères
Le 15 décembre 2017