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Iran : Maryam Radjavi appelle le G8 à imposer des sanctions générales au régime iranien

 pour le contraindre à accepter des élections libres sous l’égide de l’ONU
 
CNRI – Alors que le sommet du G8 va se tenir en Italie cette semaine, la Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, a souligné le besoin d'adopter une politique plus ferme avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran. Elle a aussi appelé à la saisine du dossier des crimes du régime par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, et à le contraindre à accepter des élections libres supervisées par l'ONU.

Pour Mme Radjavi, la grande majorité des Iraniens ont exprimé leur demande et leur désir de changement et d’instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire en Iran, pendant le récent soulèvement national. Alors que les crimes du régime contre des manifestants sans défense ont suscité l’indignation et le dégoût dans le monde, traiter ou négocier avec ce régime ou lui accorder des concessions est totalement illégitime.

L'adoption d’une politique de fermeté avec la théocratie répond non seulement à la demande des Iraniens, mais constitue également un préalable pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans le monde. Autrement, la dictature religieuse, aux prises avec de multiples crises intérieures, ne verra sa seule issue de secours que dans la montée de la répression, une ingérence accrue dans la région et l'accélération de ses projets d'armes nucléaires.

Mme Radjavi appelle les dirigeants du G8, ainsi que le Secrétaire général de L'ONU et le Conseil de sécurité à suivre particulièrement les mesures suivantes :

1.   Suspendre des relations diplomatiques et imposer des sanctions globales contre le régime, en interdisant les voyages à l’étranger de ses autorités jusqu’à la fin complète de la répression ;
2.   Forcer le régime à annuler le résultat des élections frauduleuses et à accepter une élection libre sous l’égide de l'ONU, sur la base de la souveraineté populaire et non pas de la suprématie absolue du clergé ;
3.   Renvoyer le dossier des crimes du régime devant le Conseil de sécurité de l'ONU et traduire devant un tribunal international les responsables de la répression et de la mort des prisonniers politiques, particulièrement Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad.

Au cours du soulèvement populaire en Iran, au moins 200 personnes ont été tuées, et des milliers d'autres blessées ou arrêtées. Les rapports de témoins oculaires sortis des prisons sur les tortures barbares auxquelles sont soumis les prisonniers, qui dans certains cas ont mené à leur mort, sont une véritable source d’angoisse pour l'humanité. Cependant, malgré toute la brutalité et la cruauté, le peuple iranien maintient ses protestations contre le régime pour la quatrième semaine consécutive et les slogans de la jeunesse « Dieu est grand » et « Mort au dictateur » retentissent toujours à travers le pays.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 juillet 2009