mercredi, décembre 4, 2024
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Plan inhumain d’asservissement des prisonniers dans la province d’Ispahan, rappellant les camps de la mort nazis

Appel à une action immédiate pour sauver les prisonniers de la torture, de l’exécution, du coronavirus et des travaux forcés, et pour qu’une mission internationale se rende dans les prisons iraniennes

Dans un plan inhumain et vicieux, le régime clérical a transformé de nombreuses prisons du pays en camps de concentration, rappelant les camps de la mort nazis. Ce plan a été mis en œuvre dans la plupart des prisons de la province d’Ispahan, notamment Assadabad, Dastgerd, Vilashahr, Najafabad et Qaleh-ye Shour, et les responsables du pouvoir judiciaire sont en train d’en tirer un profit financier considérable.

Actuellement, les carrières de pierre, les entreprises minières et des ateliers privés ont passé des contrats avec les prisons d’Ispahan pour employer des prisonniers avec des salaires plus bas que la normale. Les carrières de pierres taillées de Mahmoudabad et Dolatabad, ainsi que l’usine de chaussures d’Ispahan, font partie des entreprises où les prisonniers sont contraints au travail.

Ces prisonniers doivent travailler de 6h00 à 14h00 sans repos et ne disposent pas des installations de sécurité minimales sur leur lieu de travail. Leur salaire est versé à l’administration pénitentiaire, et un maximum de 500 000 tomans mensuel (moins de 22 dollars, sur la base du taux de change actuel) est donné au prisonnier qui travaille. Ainsi, 80 à 90 % des salaires des travailleurs, qui s’élèvent à des dizaines de milliards de tomans chaque mois, sont pillés par le pouvoir judiciaire des mollahs.

La plupart des prisonniers de Vilashahr et de Qaleh-ye Shour ont été contraints de travailler dans le bâtiment. Actuellement, au moins 1 000 détenus de la prison d’Assadabad travaillent dans des carrières de pierre et des mines. Selon l’agence de presse IMNA, le 8 juillet 2020, Assadollah Gorji, le directeur général des prisons d’Ispahan, a déclaré que « 2 500 prisonniers sont employés dans des centres de production et industriels à l’extérieur de la prison dans les secteurs privé et public » et que « plus de 1 500 prisonniers sont employés dans des ateliers industriels à l’intérieur de l’environnement carcéral ».

La Résistance iranienne appelle les Nations unies et les autres défenseurs des droits de l’homme et du travail à prendre des mesures immédiates pour sauver les prisonniers de la torture, des exécutions, du coronavirus et des travaux forcés. Elle réitère également la nécessité d’envoyer une commission d’enquête internationale inspecter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 9 septembre 2020