Selon les nouvelles reçues de familles de détenus à la prison de Lakan à Racht, Ali Sabermotlaq, 62 ans, y a été exécuté de manière clandestine le 25 novembre. Partisan de longue date de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) et prisonnier politique des années 1980, il avait été de nouveau arrêté en 2020.
Il était accusé d’avoir puni l’un des hommes clés du régime à Racht en 1980, une accusation qu’Ali avait toujours niée. Ali Sabermotlaq, 62 ans, avait entamé une grève de la faim pendant un mois en février 2021. Il souffrait de maladies des reins et du foie.
La commission de la Sécurité et du Contreterrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne avait révélé le nom de Gueda Ali Sabermotlaq, inscrit comme prisonnier « spécial » sur une liste « très confidentielle » des prisonniers politiques du système judiciaire en mai 2022. Le nom d’Ali figurait à la ligne 2084 d’une liste de noms de 2273 prisonniers politiques et idéologiques.
La Résistance iranienne demande au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à la mission internationale d’établissement des faits et au rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, ainsi qu’à Amnesty International et aux autres défenseurs des droits humains, de faire des recherches sur cette exécution, comment elle a eu lieu et le lieu d’inhumation. Elle appelle à des mesures immédiates pour arrêter la machine à tuer du régime des mollahs et sauver les condamnés, notamment politiques. Le silence et l’inaction contre le détenteur du record d’exécutions, de torture, de terrorisme et de bellicisme encouragent ce régime à poursuivre et à intensifier ses crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 novembre 2023