samedi, juillet 27, 2024
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Un député tchèque exige la libération des sept otages d’Achraf

CNRI – Un député tchèque a condamné l’exécution de membres de l’organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) au cours du massacre du 1er septembre au camp d’Achraf, le qualifiant de crime contre l’humanité et a exigé la libération immédiate des sept otages enlevés ce jour-là.

Stanislav Polčák a qualifié d’ « inquiétant » le fait qu’aucune mesure n’ait encore été prise par l’Occident pour libérer les sept otages avant qu’ils ne soient déportés en Iran où ils seront torturés et exécutés.

Son expérience d’un régime totalitaire qui a pris fin il y a plus de 20 ans dans son pays, lui permet de comprendre la violence des dictatures, a-t-il dit.

Lors d’une conférence à Paris ce week-end, M. Polčák s’est prononcé en faveur d’un Iran libre : «Nous nous souvenons des centaines de morts, des personnes torturées et emprisonnées.

« Ce qui est arrivé au camp d’Achraf le 1er septembre n’est rien d’autre qu’un crime contre l’humanité qui mérite une enquête menée par une commission examinant les faits et certainement pas par le gouvernement irakien qui en est responsable.

« Il est troublant que, près de 50 jours après le crime, aucune mesure sérieuse n’ait été prise afin de mener cette enquête, bien que le Haut-commissariat aux droits de l’homme, le Secrétaire général de l’ONU et de nombreuses instances internationales l’aient demandée.

« Est-il vraiment si difficile pour l’ONU et les gouvernements occidentaux de faire libérer les otages et de montrer au gouvernement irakien et au régime iranien que ces actes barbares sont intolérables ?

« Nous sommes choqués par la torture, des exécutions et des traitements inhumains. Nos demandes concernent la libération des otages avant qu’il ne soit trop tard ».

Les deux autres demandes importantes étaient une garantie de protection pour les résidents du camp Liberty et une enquête « transparente et indépendante » sur le massacre des 52 dissidents iraniens d’Achraf afin de traduire les coupables en justice, a dit M. Polčák.

Il a ajouté : « Nous respectons votre attitude et votre désir d’un changement démocratique en Iran. Nous vous soutenons, en particulier le Conseil national de la Résistance iranienne et sa Présidente, Mme Maryam Radjavi. Nous vous soutenons, confortés par notre expérience du régime totalitaire ».