samedi, juillet 27, 2024
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« La manière dont l’OMPI est traitée n’honore pas l’état de droit », Adrien Zeller

CNRI – « Nous sommes là pour interpeller les pouvoirs publics de nos pays pour soutenir ceux qui, au Parlement européen et dans les assemblées nationales, française notamment, ont conscience de ce paradoxe, de cette situation anormale, de cette situation qui n’honore pas forcément nos états de droit », a déclaré Adrien Zeller lors d’un colloque à Strasbourg le 24 avril.

CNRI – « Nous sommes là pour interpeller les pouvoirs publics de nos pays pour soutenir ceux qui, au Parlement européen et dans les assemblées nationales, française notamment, ont conscience de ce paradoxe, de cette situation anormale, de cette situation qui n’honore pas forcément nos états de droit », a déclaré Adrien Zeller lors d’un colloque à Strasbourg le 24 avril.

Le président du Conseil régional d’Alsace présidait aux côtés du vice-président du parlement européen Alejo Vidal Quadras, ce colloque intitulé : « les relations de l’Union européenne avec l’Iran : perspectives d’un changement démocratique ». Il était organisé conjointement par le Comité français pour un Iran démocratique et l’intergroupe des Amis d’un Iran libre au Parlement européen.  

C’est sous la présidence d’Adrien Zeller, président du Conseil régional d’Alsace, et d’Alejo Vidal Quadras, vice-président du Parlement européen que se sont réunis de nombreux députés européens et nationaux de tous bords et de divers pays, des juristes de premier plan comme Lord Slynn of Hadley, ancien juge à la Cour européenne de Justice, et d’anciens ministres comme Sid Ahmed Ghozali ex-Premier ministre algérien, ou Alain Vivien, ancien secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, ont pris la parole. Tous ont souligné la nécessité de soutenir la Résistance iranienne, et en premier lieu de retirer les Moudjahidine du peuple d’Iran de la liste du terrorisme. L’invitée d’honneur était Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne.

Voici le discours d’ouverture d’Adrien Zeller

C’est pour moi une joie et un honneur de pouvoir me trouver aux côtés de Mme Radjavi, de beaucoup d’amis d’un l’Iran libre, mais aussi de beaucoup de parlementaires nationaux européens.

Je voudrais vous dire ma fierté d’Alsacien de voir que plusieurs collègues et anciens collègues, députés de cette terre d’Alsace, se trouvent aujourd’hui aux côtés de Mme Radjavi pour une journée importante ici à Strasbourg.

Strasbourg, capitale européenne des droits de l’homme, siège du Parlement européen. Strasbourg qui est aussi la ville phare en Europe du pays qui va exercer au 1er juillet prochain la présidence de l’Union européenne, ce qui est un événement important. Beaucoup d’événements vont se jouer ici à Strasbourg, mais qui vont sûrement permettre aux Européens de prendre conscience de l’existence d’une attente forte en direction de l’Iran, de son avenir, dont nous savons tous aujourd’hui qu’il s’agit d’un problème redoutable, avec un régime archaïque et dangereux, avec une série d’intérêts croisés qui font que l’Union européenne n’a pas encore trouvé les voies et les moyens pour aider l’Iran à renouer avec la démocratie telle qu’elle est définie de manière heureuse et juste par le Conseil national de la Résistance iranienne et incarnée par une femme remarquable, une femme d’exception. Nous sommes donc à leurs côtés.

Et je voudrais dire d’emblée, avec d’autres parlementaires et anciens parlementaires et animateurs du soutien à la Résistance iranienne, que nous sommes surpris de la manière dont nos pays, qu’il s’agisse de l’Angleterre, de la France ou de l’Union européenne, traitent aujourd’hui le mouvement principal qui anime la Résistance iranienne, à savoir les Moudjahidine du peuple que j’ai eu l’occasion de visiter deux fois à Auvers-sur-Oise.

Nous pensons que la manière dont ce mouvement est aujourd’hui reconnu, traité, voire condamné et mis sur une liste noire, ne correspond pas à l’état de droit que nous devons soutenir. Alors je voudrais dire ici clairement que nous sommes là pour interpeller les pouvoirs publics de nos pays pour soutenir ceux qui, au Parlement européen et dans les assemblées nationales françaises notamment, ont conscience de ce paradoxe, de cette situation anormale, de cette situation qui n’honore pas forcément nos états de droit, de telle manière à ce que nous ayons un peu plus de courage ensemble et que la réalité iranienne d’aujourd’hui soit mieux reconnue et qu’elle soit quelque chose qui nous interpelle fortement.

Je n’ai pas besoin de vous dire quelle est la situation des droits de l’homme, et surtout des droits de la femme dans un pays tel que l’Iran. Nous sommes là, pour affirmer nos valeurs, pour encourager tous ceux qui sont aux postes de responsabilités qui sont les leurs, à mieux prendre en compte l’attente d’un peuple, l’attente d’amis et l’attente de tous. Un environnement au Moyen-Orient et en Europe pour créer les conditions d’une véritable paix fondée sur les droits, sur le respect des autres, sur le respect de la démocratie et fondée aussi sur des valeurs occidentales qui existent également en Iran et que Mme Radjavi incarne mieux que quiconque.

Je suis donc heureux de pouvoir vous saluer toutes et tous et féliciter ceux et celles qui ont permis l’organisation de cette journée.
 
Nous savons tous que les parlementaires sont très chargés dans une journée comme ce jeudi, et pourtant leurs plus importants représentants sont ici présents. En cette journée dans laquelle nous affirmons sans complexe notre solidarité, notre volonté d’avoir notre fierté propre, de voir nos institutions mieux respectées dans leurs décisions prises à l’égard de la Résistance iranienne. Je voudrais pour terminer saluer l’ancien président de la cour européenne de justice, Lord Slynn of Hadley, qui est pour nous le garant du respect des valeurs que nous voudrions voir reconnues, y compris à l’égard de l’Iran. Aussi je voudrais aussi saluer Sid Ahmed Ghozali, l’ancien premier ministre algérien.