samedi, juillet 27, 2024
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L’eurodéputé Petri Sarvamaa : Pour le régime iranien, la Palestine est un business

L’eurodéputé Petri Sarvamaa : Pour le régime iranien, la Palestine est un business

Le 22 novembre, lors d’une conférence organisée au Parlement européen à Strasbourg, des représentants ont invité Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), à parler de l’escalade de la répression du régime iranien contre son peuple à l’intérieur du pays, ainsi que de son soutien au terrorisme et à la guerre régionale à l’étranger.

Lors de cette importante réunion, l’eurodéputé finlandais Petri Sarvamaa a prononcé un discours dans lequel il a fait la lumière sur la dictature théocratique en Iran et son opposition constante à la paix au Moyen-Orient. En revanche, il a souligné que la Résistance iranienne, incarnée par Mme Radjavi, a défendu sans relâche les Droits de l’Homme et la liberté en Iran, se faisant le champion de la paix dans l’ensemble de la région.

Voici le texte intégral du discours du député européen Petri Sarvamaa :

Chers collègues, Madame Radjavi, soyez la bienvenue. Permettez-moi d’abord de dire ceci. Alejo est vraiment ici. J’entends sa voix. Je peux voir ses yeux ardents et sentir la présence montagneuse qu’il a sur ce cours dont je suis moi-même le témoin depuis plus de dix ans maintenant.

Mais mon message aujourd’hui est d’élargir un peu plus ce que Mme Radjavi a déjà abordé, à savoir la situation générale au Moyen-Orient. Cela fait maintenant plus d’un mois et demi qu’une guerre sanglante et dangereuse s’est déclenchée, et à chaque instant il y a une possibilité qu’elle prenne des dimensions encore plus grandes.

Des innocents sont, en effet, victimes chaque jour. La question qui se pose à nous est la suivante : Quelle est la solution ? Aujourd’hui, le régime des mollahs est celui qui craint le plus de perdre la paix dans la région. Pour ce régime, la Palestine est un business. Et si la paix est instaurée dans la région et que le peuple palestinien a son propre pays, cette entreprise sera fermée. C’est pourquoi il sabote la voie de la paix.

Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et Mme Radjavi affirment à juste titre que le régime des mollahs n’est pas l’ami du peuple iranien, mais en réalité, nous devons comprendre qu’il n’est pas non plus l’ami des peuples des autres nations. C’est leur ennemi et le principal obstacle à la paix dans la région du Moyen-Orient au cours des 30 dernières années, en particulier après les accords d’Oslo.

Ce régime profite autant du meurtre de Palestiniens innocents que de celui d’innocents en Israël. Le régime des mollahs a toujours cherché à affaiblir le gouvernement palestinien. Contrairement au régime iranien, le CNRI dirigé par Mme Radjavi a été le premier à féliciter les trois parties impliquées dans l’accord de paix d’Oslo.

Ce mouvement a toujours soutenu le gouvernement palestinien et Mahmoud Abbas, soulignant que le régime des mollahs est l’ennemi de la paix et le principal belliciste de la région. Je voudrais conclure que la crise dans la région aurait une solution très claire. Et cette solution reposerait sur deux piliers. Le premier consiste à se concentrer sur le régime des mollahs en tant qu’agent de la guerre et de l’insécurité et principal obstacle à la paix.

Le deuxième pilier consiste à soutenir les représentants légaux et légitimes du peuple palestinien, à savoir le gouvernement palestinien et Mahmoud Abbas. Si Téhéran n’est pas tenu pour responsable et n’est pas freiné, nous continuerons à faire face à des crises encore plus graves chaque jour.

Mais quels sont les outils dont dispose ce régime pour poursuivre sa politique ? Il s’agit du Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran). Malheureusement, les gouvernements européens ont commis une grave erreur et envoyé un mauvais message au régime des mollahs en s’abstenant d’inscrire les pasdaran sur la liste des organisations terroristes.

Le message était que ce régime ne serait pas tenu responsable de ses crimes. Désigner les pasdaran comme une organisation terroriste est en fait nécessaire pour la paix dans la région et pour lutter contre le terrorisme, ainsi que pour mettre fin aux meurtres et aux exécutions en Iran.

Chers amis, ici au Parlement européen, je pense que nous avons fait notre travail. Nous avons envoyé un message clair en faveur de l’inscription des pasdaran sur la liste des organisations terroristes, et il appartient maintenant à l’Union européenne d’y donner suite.

Ce faisant, nous écoutons également le courageux peuple iranien, que nous soutenons et avec lequel nous nous tenons toujours. Nous les entendons et nous continuerons à les soutenir jusqu’à ce que l’Iran soit libre.

Madame Radjavi, cela fait plus de dix ans que je vous salue dans ce Parlement et j’espère sincèrement qu’un jour, un jour prochain, je pourrai vous rendre visite dans un Iran libre. Mais permettez-moi de conclure en disant quelque chose à toutes les personnes présentes dans cette salle. Chacun d’entre vous, chacun d’entre nous, joue un rôle unique et important en croyant en un avenir meilleur pour l’Iran et son peuple épris de liberté.
Je vous remercie.