samedi, juillet 27, 2024
AccueilActualitésActualités: Iran RésistanceIran-GB : 1 300 juristes britanniques conseillent vivement la levée de l’interdit...

Iran-GB : 1 300 juristes britanniques conseillent vivement la levée de l’interdit sur l’OMPI

ImageLord Slynn, lord Archer, Bill Bowring, Edward Grieves, Geffrey Bindman, Mark Muller et Stephen Grosz ont approuvé l’appel de 1 300 juristes britanniques

CNRI, 30 novembre – Plus de 1 300 avocats britanniques ont signé une déclaration, « Iran : Un appel pour la justice » invitant le ministre de l’Intérieur à lever l’interdit qui pèse sur la principale opposition iranienne, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (« l’OMPI »). C’est ce qui a été annoncé dans un colloque qui s’est tenu le 30 novembre dans la grande salle Moïse de la Chambre des Lords. Le texte de l’appel est le suivant :

Les dirigeants théocratiques et intégristes de l’Iran oppriment brutalement le peuple iranien, en même temps qu’ils favorisent et soutiennent ouvertement le terrorisme à travers le monde. Leur appellation "de soutien le plus actif au monde du terrorisme" et leur intention incontestable d’acquérir des armes nucléaires font des mollahs une menace et un défi majeurs pour la communauté internationale.

Les démocraties occidentales reconnaissent de plus en plus la nécessité de défier les mollahs et de se préparer à la menace éminente qu’ils constituent. Cependant, cela ne peut être réalisé ni par la complaisance ni par une intervention militaire extérieure. La solution est de soutenir les millions d’Iraniens qui souffrent depuis si longtemps et leur mouvement de Résistance dont les cris pour la liberté sont souvent réduits au silence par des noeuds coulants pendus à des grues sur les places publiques en Iran ou sous la torture dans plusieurs prisons iraniennes.

Malheureusement, la communauté iranienne en Grande-Bretagne et ces Britanniques qui souhaitent favoriser la liberté et la démocratie en Iran sont face à un obstacle majeur. En 2001 le gouvernement britannique a accédé à la demande du régime iranien pour proscrire le principal groupe d’opposition iranien, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), dans leurs tentatives pour améliorer les relations avec Téhéran.

Il est paradoxal que le ministre de l’Intérieur de l’époque ait reconnu que l’OMPI ne représente pas de menace aux intérêts occidentaux ou britanniques. En fait, quelques dirigeants occidentaux ont réitéré que sans les informations détaillées fournies par l’OMPI en août 2002, le monde n’aurait pas été alerté par le programme clandestin d’armes nucléaires du régime iranien. L’OMPI a également exposé des informations exactes et précises sur les activités terroristes du régime iranien dans le monde.

Pour des raisons détaillées, qui dépassent le domaine de ce rapport, d’éminents juristes internationaux ont conclu qu’il n’y a aucune base juridique pour la proscription de l’OMPI. C’est pourquoi Lord Slynn de Hadley et Lord Archer of Sandwell, avocat à la couronne, ont rejoint une majorité de députés et un grand nombre de pairs pour demander au gouvernement britannique de retirer l’OMPI de sa liste des organisations interdites.

L’OMPI est membre de l’organisation du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Le CNRI est le Parlement en exil de la Résistance iranienne, qui compte 540 membres et cherche à instaurer un gouvernement démocratique et laïc pour remplacer le régime extrémiste actuel et le régime intégriste en Iran.

Nous soussignés, soutenons cette déclaration et demandons au ministre de l’Intérieur de lever l’interdit qui pèse sur l’OMPI. Il est temps que notre gouvernement prenne ses distances du régime radical iranien, qui représente une menace directe pour les intérêts britanniques, et qu’il se mette plutôt aux côtés des millions d’Iraniens et de leur mouvement de Résistance qui recherchent la paix, la liberté et une démocratie laïc en Iran.