vendredi, mars 29, 2024
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Le Vevak envoie des familles au Camp d’Achraf où elles sont interdites d’entrer par l’Irak

AchrafLe comité irakien pour la répression d’Achraf bloque l’entrée des vivres dans le camp depuis la nuit dernière

Communiqué n° 2

CNRI – A la veille du soulèvement national du peuple iranien attendu le 11 février, le ministère du Renseignement du régime iranien (Vevak) et le comité irakien chargé de la répression d’Achraf ont une fois de plus recours à des mises en scène répugnantes et répétitives pour provoquer une nouvelle crise contre Achraf, dans le but de réprimer ses résidents.

Après l’envoi, par le Vevak, de familles de résidents d’Achraf en Irak, le comité irakien a refusé de les laisser entrer dans le camp et a commencé, depuis la nuit dernière à empêcher l’arrivée de vivres à Achraf. Les responsables du comité irakien reconnaissent ouvertement que ces pressions visent à obliger les résidents à rencontrer leurs familles à l’extérieur du camp. Ils disent que l’entrée des vivres dépendra du consentement des résidents à satisfaire cette demande.

Ces trois derniers jours, plusieurs demandes ont été faites auprès des forces irakiennes qui contrôlent l’entrée principale du camp, pour qu’elles laissent les familles entrer et voient à leurs proches. Mais ces forces répondent que le comité a donné l’ordre de ne pas laisser entrer les familles sous aucun prétexte.

Le comité irakien a fait venir des médias proches du régime iranien et la chaîne de la télévision de l’Etat irakien ‘al-Irakia’ près de la porte principale d’Achraf pour faire croire, à travers une mise en scène truquée, que ce sont les résidents qui refusent de laisser entrer les familles. En outre, un nombre des forces armées irakiennes sont entrées dans le camp par l’entrée principale et se sont mises à insulter et menacer les résidents qui ont protesté contre leur entrée.

Depuis lundi 8 février un nombre des familles transférées en Irak par le Vevak ont été amenées de Bagdad vers un endroit à proximité du camp. Leurs proches à Achraf ont déclaré à la MANUI  que nonobstant les objectifs répressifs et malveillants du Vevak et du comité irakien, ils voulaient bien rencontrer leurs parents comme cela se faisait de 2003 à 2008mais à l’intérieur du camp.

Le nouveau complot du Vevak intervient au moment où un grand nombre des membres des familles des résidents d’Achraf ont été soumis à la torture et jugés sous le chef d’accusation de « Moharebeh » (en guerre contre Dieu), certains ayant été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir visité Achraf.

Le tribunal national d’Espagne a ouvert une enquête contre les responsables irakiens pour crimes contre l’humanité commis lors d’une attaque contre le Camp d’Achraf les 28 et 29 juillet 2009, en violation de la 4ème Convention de Genève. Le blocus injuste imposé à Achraf ainsi que la création du comité irakien constituent aussi des violations flagrantes des conventions internationales, notamment de la 4ème Convention de Genève, pouvant donner lieu à des enquêtes internationales.

La Résistance iranienne appelle le Haut Commissaire des Nation Unies aux droits de l’homme, ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Irak et l’UNAMI, toutes les organisations et autorités de défense des droits de l’homme, l’ambassadeur des Etats-Unis et le commandant en chef des forces américaines en Irak, à adopter des mesures d’urgence pour lever le blocus inhumain imposé à Achraf, en violation des droits fondamentaux des résidents.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
10 février 2010