CNRI – A la suite des déclarations de Khamenei, le guide suprême des mollahs, lors de sa rencontre avec le président irakien le 28 février, appelant à la mise en œuvre de l’accord bilatéral pour expulser d’Irak les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), et à la suite du voyage d’une semaine en Irak de Rafsandjani, chef du Conseil de discernement des intérêts du régime et ancien président des mollahs, le bureau du Conseiller à la sécurité nationale irakienne a publié la nuit dernière une information totalement fausse et trompeuse. « Les dirigeants du camp Achraf, prétend ce communiqué, ont empêché d’entrer le comité du ministère des Droits de l’Homme pour procéder à sa mission d’établir les choix des résidents de rentrer en Iran ou de partir vers un pays tiers. »
« Les dirigeants du camp, ajoute le texte, ont aussi exercé leur hégémonie et leur contrôle en privant les résidents de leur liberté de retourner en Iran ou de choisir un pays tiers. » Le communiqué poursuit : « le gouvernement ne reviendra pas sur sa décision de fermer le camp. »
Ces allégations totalement fausses s’inscrivent dans un nouveau complot contre les résidents d’Achraf et servent en même temps à couvrir les récentes positions et mesures illégales du Conseiller à la sécurité nationale irakienne contre les résidents d’Achraf qui ont suscité de vastes protestations de la communauté internationale.
En réalité, les résidents d’Achraf et leurs responsables ont fait preuve d’une pleine coopération avec une délégation irakienne qui apparemment voulait interroger les résidents. Les autorités du Camp d’Achraf ont préparé des bâtiments et des locaux pour les entretiens là où l’avait désiré la délégation. Les 25 et 26 février la délégation a interrogé en privé 182 résidents sans la présence d’aucun autre membre de l’OMPI et sans le moindre problème. Des officiers militaires américains étaient présents dans la plupart des sessions d’entretiens.
Mais il semble que le responsable irakien de la sécurité, excédé par l’insistance des résidents d’Achraf sur leurs droits légitimes, ait décidé d’interrompre les entretiens sans préavis à la suite des propos du 28 février de Khamenei. A présent, le bureau du Conseiller à la sécurité nationale déforme les faits pour coller à son engagement auprès du régime des mollahs. Les responsables américains et irakiens stationnés à Achraf et les organisations internationales concernées sont au courant des demandes de renseignement continues des résidents d’Achraf sur la reprise des entretiens.
La Résistance iranienne met en garde contre ce genre d’actions qui préparent le terrain à une tragédie humaine, et appelle l’ensemble des organisations internationales et spécialement le Comité international de la Croix-Rouge et l’UNAMI, à être présents à Achraf pour neutraliser les conspirations dictées par le régime iranien.
La Résistance iranienne appelle également à la garantie de la protection des résidents d’Achraf par les forces américaines selon les obligations internationales du gouvernement américain, et à un retour à la situation prévalant avant janvier 2009.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 mars 2009