samedi, juillet 27, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI :Droits humainsLe nombre de décès dus au coronavirus dépasse 23.900 dans 261 villes...

Le nombre de décès dus au coronavirus dépasse 23.900 dans 261 villes d’Iran

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 10 avril 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 261 villes d’Iran a dépassé les 23.900. Le nombre de victimes dans les provinces de Qom est de 2.300, de Khorassan-Razavi 2.150, d’Ispahan 1.870, de Mazandaran 1.800, de Khouzistan 1.025, de Golestan 900, de Hamedan 625, d’Ardebil 520, de Fars 480, de Zanjan 405, de Yazd au moins 380, de Markazi 325, de Sistan-Baloutchistan 240, de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad 160, d’Ilam 185, de Bouchehr 130 et de Khorassan du sud 60.

Dans les hôpitaux de Téhéran, dont l’hôpital Khomeiny, le nombre de patients hospitalisés est si élevé qu’ils doivent dormir dans les couloirs sans soins ni médicaments. Les urgences sont saturées et refusent de transférer davantage de patients à l’hôpital. Les équipements respiratoires, en particulier les ventilateurs, sont rares dans les hôpitaux et leur utilisation coûte cher (parfois jusqu’à 20 millions de tomans). Les infirmières et le personnel médical se plaignent du manque de masques, de gants et de désinfectants. Ces articles sont également rares sur le marché et vendus à des prix élevés. Le plan de dépistage annoncé est de la pure propagande et n’a aucun fondement scientifique.

De nombreuses casernes, comme celles de Birjand, Qouchan, Bojnourd et Torbat-e-Jam, comptent un grand nombre de soldats infectés par le virus. Pourtant, le régime tente de dissimuler le problème pour empêcher les défections.

L’épidémie de coronavirus sévit dans les parties nord et ouest du Guilan (nord de l’Iran). Plus de 200 personnes sont mortes à Talesh et au moins 50 à Astara. De nombreuses personnes sont mortes dans les villages de cette région et ne figurent dans aucune statistique.

Alors que Khamenei et Rohani obligent les gens à retourner au travail à partir de demain 11 avril, Alireza Zali, chef du centre de lutte contre le coronavirus à Téhéran a déclaré à l’agence ILNA : « Environ 86,4 % des gens préfèrent davantage de restrictions à Téhéran pour s’assurer que la maladie sera contrôlée. »

Aujourd’hui, Tayebeh Siavoshi, députée de Téhéran au Majlis, s’exprimant sur le site d’information Rouydad-24, a déclaré : « le gouvernement ne croit pas dans la quarantaine. Le parlement a essayé de faire passer une motion à trois priorités pour fermer le pays pendant un mois, qui a été étrangement retirée du calendrier pour minimiser le contrôle du parlement sur les activités du gouvernement. Chaque jour, de nombreux travailleurs ou employés devront aller dans la rue pour travailler afin de gagner de l’argent, et c’est inquiétant », a-t-elle ajouté.

Hier, un sondage gouvernemental, publié par l’agence ISNA, a reconnu que les trois quarts des personnes interrogées « préfèrent rester chez elles » et continuer à fermer (entreprises, etc.) jusqu’à ce que le coronavirus soit sous contrôle plutôt que de sortir pour garder leur emploi.

Pour contrer toute agitation sociale, le chef du pouvoir judiciaire Ebrahim Raïssi a menacé de prendre des mesures répressives à l’ère post-coronavirus. Hier, en qualifiant ses hommes de mains criminels de « corps médical des délits », il a déclaré à la télévision officielle : « Un des ordres sérieux du conseil suprême est de prévenir les délits après l’épidémie. Toute personne (commettant un délit) qui a souffert de la crise sociale ou économique, ou de problèmes moraux, en raison de l’épidémie de coronavirus, doit être emmenée dans cette clinique (la prison). Ce complexe de santé dispose d’un personnel médical chargé du traitement. »

« Tout d’abord, a-t-il ajouté, le personnel doit veiller à ne pas être infecté par le virus, puis il doit enquêter sur la raison du délit, la raison de la corruption, la corruption financière, et ensuite sévir. Surveillez la période de récupération. Nos procureurs, nos juges, nos chefs de département de la justice et nos fonctionnaires judiciaires jouent un rôle essentiel dans le suivi afin que le pays ne soit pas infecté par différents coronavirus. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 10 avril 2020