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Iran: les décès du au Covid-19 dans 319 villes dépassent les 42.800

Les mensonges sans fin de Rohani contredisent les rapports des experts et des responsables du régime

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 19 mai 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 319 villes iraniennes avait dépassé les 42.800. Le nombre de victimes dans les provinces de Khouzistan est de 2980, de Mazandaran 2640, d’Alborz 1645, de Lorestan 1210, de Fars 1035, du Kurdistan 790, de Khorassan du Nord 505, de Zanjan 503 et de Kohgilouyeh-Boyer-Ahmad 260. Le porte-parole du ministère de la Santé du régime a reconnu aujourd’hui dans son rapport technique que 2111 personnes avaient contracté le virus ces dernières 24 heures, que 62 étaient décédées et que 2698 patients étaient sous soins intensifs.

Aujourd’hui, Hassan Rohani a déclaré : « dans la lutte contre le coronavirus, les actions du gouvernement dans le domaine de la santé, du traitement et de la mise en œuvre du plan de développement de la santé, nous ont mis dans une position où nous ne manquons pas de lits d’hôpitaux spéciaux, ni d’installations ni d’équipements médicaux. » Poursuivant ses mensonges flagrants, il a ajouté : « non seulement la production de kits de test, de respirateurs et de masques N95 répond aux besoins intérieurs du pays, mais nous avons également le pouvoir d’exporter ces produits maintenant. » Rohani a ajouté : « Les actions du 11ème gouvernement (le sien) dans le développement du cyberespace et des communications nous ont permis de répondre aux besoins de la population en utilisant le cyberespace en cette période. » En outre, il a affirmé que « la force coercitive n’a été utilisée en aucune façon pour lutter contre le coronavirus ».

Le 9 mai 2020, le général Hossein Ashtari, chef des Forces de sécurité de l’Etat (FSE), dont les propos ont été publiés dans le quotidien Entekhab, déclarait : « la police du FATA (cyberpolice) a sévi avec fermeté contre ceux qui répandaient des rumeurs dans le cyberespace, a identifié plus de 1 300 sites internet et arrêté 320 personnes. »

Poursuivant les mensonges proférés par Rohani, son porte-parole Ali Rabi’i a déclaré hier à l’IRNA : « nous sommes au troisième rang mondial après la Chine et la Suisse pour le rétablissement et le traitement de la maladie du coronavirus. Nous avons passé la phase de gestion et de contrôle du virus. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans la phase de maitrise du virus. »

Alireza Zali, le chef du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) à Téhéran, a mis en garde contre la répétition dans d’autres villes de ce qui s’est passé au Khouzistan. Il a déclaré aujourd’hui à l’agence Mehr : « nous ne devons pas penser que le coronavirus est terminé à Téhéran. Il est toujours là. »

Mohammad-Reza Qadir, président de la faculté des sciences médicales de Qom, a déclaré aujourd’hui à l’agence ISNA : « la situation n’est pas encore revenue à la normale. La plus grande erreur consiste à présenter la situation comme normale. »

Simultanément, le directeur général du bureau des relations publiques de l’Organisation médicale de l’État a parlé de 107 décès dans le personnel médical dus au coronavirus et a souligné que ce n’était pas l’ensemble des décès. Dans des propos publiés aujourd’hui par l’agence Fars, il a également déclaré : « nous recueillons les chiffres exacts à travers le pays pour voir précisément combien de membres du personnel médical ont été infectés ou ont perdu la vie en service. »

Le directeur général de la société Imen a été cité par le site Shafaghna affirmant aujourd’hui: « les chiffres des décès dus au coronavirus ne correspondent pas à l’augmentation du nombre de cas positifs. Nous devons parler aux gens de manière honnête et transparente (…) Comment le nombre de décès diminue-t-il dans ces conditions ? Annoncer des zones blanches était une erreur au départ. »

Le Dr Mohammad-Reza Mahboubfar, membre du CNLC, a déclaré aujourd’hui à Setareh Sobh : « Cet été et cet automne, nous assisterons à la troisième et à la quatrième vague du virus dans le pays, avec des conséquences et des décès plus importants. Il n’existe pas de zone blanche. Si l’on ne fournit pas les chiffres réels, les gens ne prendront pas le virus au sérieux dans une grande partie de la société (…) Nous avons prédit que la deuxième vague commencerait, et c’est ce qui s’est passé. La deuxième vague n’a eu lieu qu’en raison de l’assouplissement des restrictions (…) Les responsables étaient plus préoccupés par les troubles sociaux et les conséquences économiques du virus (…) Dans notre pays, un nombre important de personnel médical a perdu la vie et nous avons été classés les premier dans ce domaine. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 mai 2020