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16 personnes exécutées en trois jours en Iran après la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies

16 personnes exécutées en trois jours en Iran après la résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies

Ces exécutions interviennent après l’adoption d’une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur le bilan alarmant des violations en Iran

Huit prisonniers ont été exécutés en masse par pendaison le mardi 22 décembre dans la prison de Qazvin. Cinq prisonniers ont également été pendus en groupe dans la Prison Centrale de Bandar Abbas le 20 décembre. Deux autres prisonniers, âgés de 26 et 30 ans, ont été pendus en public sur la Place Kouzegari à Chiraz pour Moharebeh ou « guerre contre Dieu ». Le 21 décembre, un homme de 31 ans a été pendu dans la prison d’Amol (nord de l’Iran).

En plus de ces dernières exécutions, les données enregistrées font état de davantage d’exécutions ces deux dernières semaines : trois prisonniers ont été exécutés dans la prison Gohardasht à Karaj et un prisonnier dans la prison de Kerman, qui avait tué un commandant des Forces de Sécurité de l’Etat (16 décembre), un prisonnier de 20 ans a été exécuté à Noshahr (14 décembre), un prisonnier de 21 ans a été pendu en public à Noorabad, Mamasani (9 décembre), un prisonnier a été exécuté dans la Prison Centrale de Bandar Abbas (7 décembre), une femme a été pendue dans la prison de Qazvin, un groupe de quatre prisonniers âgés de 23 à 35 ans (dont deux frères du nom d’Ataollah et Mohammad Gomshad Zehi) ont été exécutés dans la Prison Centrale de Zahedan pour avoir affronté les forces de sécurité, et un autre prisonniers de 36 ans a été exécuté à Gorgan (6 décembre).

Le régime iranien exécute des dissidents et des prisonniers politiques sous l’accusation fréquente de guerre contre Dieu. Beaucoup d’exécutions sont menées secrètement et ces prisons et cachots de la répression ne font jamais parvenir de leurs nouvelles.

En même temps, des dizaines de prisonniers, y compris Barzan Nasrollahzadeh, Sajjad Sanjari et Hamid Ahmadi, qui étaient mineurs au moment des faits qui leur sont imputés, sont actuellement dans le couloir de la mort.

Barzan est un prisonnier sunnite qui a été arrêté en emprisonné en 2010 alors qu’il était lycéen. Il a été placé à l’isolement pendant des mois et finalement condamné à mort pour Moharebeh. Selon ses proches, « il n’a tué personne, n’est affilié à aucun groupe et ne possédait aucune arme. »

Le 8 décembre, Amnesty International a publié un appel réclamant l’abolition de la peine de mort pour les mineurs : « L’Iran a assis son statut de premier exécuteur mondial de mineurs… L’usage continu de la peine de mort contre les personnes accusées de crime commis lorsqu’ils avaient moins de 18 ans est cruel, inhumain et manifestement illégal. »

A la suite de l’adoption le 17 décembre de la 62ème résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies blâmant les violations des droits de l’homme en Iran, la Présidente-élue de la Résistance Iranienne Maryam Radjavi a appelé le Conseil de Sécurité des Nations Unies à mettre les assassins du peuple d’Iran face à leurs responsabilités et à les poursuivre en justice pour leurs crimes contre l’humanité. Elle a souligné que c’était une mesure nécessaire vers le respect du vote de la communauté internationale qui a condamné les violations systématiques et éhontées des droits de l’homme en Iran.

Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne
22 décembre 2015